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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Lyceum ; un coup d’œil jeté sur les listes de l’Académie Royale nous
rappelle les noms, omis dans la circonstance, de Catherine Duchemin,
femme de François Girardon, de Geneviève et de Marie Boullogne,
de Claudine Bouzonnet Stella, de Sophie Chéron, d’Anne Strésor, de
Catherine Perrot, de Dorothée Masse, de Mme Yien, de M'”e Roslin,
de Mme Therbusch; les livrets de l’Académie de Saint-Luc, les labo-
rieuses investigations de Bellier de La Chavignerie sur les Expositions
de la Jeunesse el sur celles du Salon de la Correspondance imaginées
par Pahin de La Blancherie éveilleraient, le cas échéant, toute
une cohorte d’ombres dignes d’un meilleur sort. Quant au xixe siè-
cle, il faut renoncer à donner ici une idée, même approximative, des
ressources qu’il fournirait en ce genre. Sans aucun doute un choix
très sévère s’imposerait aux organisateurs, mais cette sévérité même
profiterait à la cause qu’il s’agirait de faire triompher et montrerait
tout ce que l’école française a compté de talents féminins aujourd’hui
victimes d’un discrédit le plus souvent injuste et d’un oubli presque
toujours immérité.
M A U R 1 C E T O U R X E U X
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Lyceum ; un coup d’œil jeté sur les listes de l’Académie Royale nous
rappelle les noms, omis dans la circonstance, de Catherine Duchemin,
femme de François Girardon, de Geneviève et de Marie Boullogne,
de Claudine Bouzonnet Stella, de Sophie Chéron, d’Anne Strésor, de
Catherine Perrot, de Dorothée Masse, de Mme Yien, de M'”e Roslin,
de Mme Therbusch; les livrets de l’Académie de Saint-Luc, les labo-
rieuses investigations de Bellier de La Chavignerie sur les Expositions
de la Jeunesse el sur celles du Salon de la Correspondance imaginées
par Pahin de La Blancherie éveilleraient, le cas échéant, toute
une cohorte d’ombres dignes d’un meilleur sort. Quant au xixe siè-
cle, il faut renoncer à donner ici une idée, même approximative, des
ressources qu’il fournirait en ce genre. Sans aucun doute un choix
très sévère s’imposerait aux organisateurs, mais cette sévérité même
profiterait à la cause qu’il s’agirait de faire triompher et montrerait
tout ce que l’école française a compté de talents féminins aujourd’hui
victimes d’un discrédit le plus souvent injuste et d’un oubli presque
toujours immérité.
M A U R 1 C E T O U R X E U X