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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 10.1913

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Nr. 1
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Maeterlinck, Louis: Le "Maître de Flémalle" et l'École gantoise primitive
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https://doi.org/10.11588/diglit.24887#0078
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LE « MAITRE DE FLÉMALLE » ET L'ÉCOLE GANTOISE 65

et de Ghirlandaio, qu’influença à leur tour le triptyque du Gantois
van der Goes1. »

Or dans la plupart de ces portraits et allégories, peints pour des
Italiens, par un artiste que séduisait déjà l’art des grands peintres
de la péninsule, notre Gantois se souviendra toujours de Hubert van
Eyck, à qui il voue un culte fidèle.

Dans le portrait de Ptolémée, digne de van der Goes, la tète du
personnage semble une copie du chef barbu et hirsute du grand
Saint Jean-Baptiste qui se trouve dans la partie supérieure de

LA PARENTÉ DE LA VIERGE, ÉCOLE GANTOISE, XVe SIECLE
(Musée de Gand.)

1 Agneau mystique de Gand. 1! en est de même de l’image de
Virgile, à la puissante chevelure, qui paraît supérieure au panneau
déjà cité, grâce à son expression méditative.

C’est encore une physionomie eyckienne, ajoute avec raison
M. Destrée, que celle du Pape Grégoire, qui nous ramène au polyp-
tyque de Hubert. Nous y reconnaissons le type et le costume d’un
des saints docteurs qui se trouvent sur le panneau central, dont
Juste de Gand dut certainement avoir emporté des croquis. Il s’agit
d'un pape tenant en main un livre ouvert (Palais Barberini, à Rome).

VIAllégorie de la Musique, de Londres, qui semble à première

1. Joseph Destrée, Juste de Gand (Josse van Wassenhove), notes critiques. Tirage
à part de l'Art flamand et hollandais, Bruxelles, 1912, p. 13.

x.

4e PÉRIODE.
 
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