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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 11.1914

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Dorbec, Prosper: La peinture française, de 1750 à 1820, [1]: jugée par le factum, la chanson et la caricature
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https://doi.org/10.11588/diglit.24888#0094
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LÀ PEINTURE FRANÇAISE DE 1 7 50 A 1820

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tuel désir de renouvellement. Depuis longtemps1 un mouvement
d’opinion a commencé en faveur d’un retour à l'étude sévère de
l’antique; cependant la manière des Vanloo, de Boucher, avec ce
balancement des figures, ces couleurs tendres et ces vapeurs grises
qui la caractérisent, continue d’être imposée à quiconque brigue un
rang à l’Académie Royale. Enfin la nouvelle se répand dans les ate-
liers que Pierre, le nouveau
directeur, fait accueil à des
jeunes qui rapportent d’Italie
des idées neuves. Combien
paraissent désormais suran-
nés les coups de brosse à la
Pi erre de Cortone et l’art de
tous ces Vanloo ! Dans quelles
formules retardataires vous
opiniâtrez-vous à la suite,

M. Durameau, qualifié le
« roi du moment2 » en 1781 !

Voici Amédée Vanloo figu-
rant Zéphyre et Flore ou le
Printemps au Salon de 1783 :

Air : Chansons, chansons.

Quelle fraîcheur dans sa pein-
11 approche de la nature [ture!

Dans tous ses tons.

Les grâces forment son cortège.

Oui dit Vanloo dit le Corrège!...

Chansons, chansons 3 4.

Quant a ce dansant aspect

des figures, à leur « vanlootage », pour employer le mot dont il
sera désigné chez David :

Ma commère, quand je danse,
Mon cotillon va-t-il bien?

-— 11 va par-ci, il va par-là ’...

1. Depuis 1747 d’après l’ouvrage de M. J. Locquin : La Peinture d’histoire de
1747 à 1785, Paris, 1913, in-8.

2. La Miracle de nos jours.

3. Le Salon à Vencan.

4. Ibid. — Callet, en 1781, avait exposé aussi une Flore et Zéphyre; c’était son
 
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