Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (4. Pér. 11.1914)

LI LONG-MIEN

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Le catalogue de la
Galerie Impériale, pu-
blié en 1120 b men-
tionne cent-sept pein-
tures de la main de
Li Long-mien. Ont-
elles toutes péri, lors
du sac de K’ai-fong
fou par les Tartares,
en 1125? Gomment le
savoir? Les collections
chinoises recèlent en-
core des trésors incon-
nuspour nous. Mais, ac-
tuellement, il n’existe
pas d’œuvre de Li Long-
mien sur l’authenticité
de laquelle aucun doute
ne plane. Toutefois, à
défaut des peintures
originales, les copies
sont nombreuses, et
certaines d’entre elles
remontent à l’époque
des Song. Les sources
chinoises nous révè-
lent qu’après la mort
de Li Long-mien, ses
œuvres atteignirent

des prix fort élevés, et que ce fait stimula le zèle des copistes et des
contrefacteurs. Des rouleaux exécutés peu de temps après la dispari-

D’après la Kokka, no 41.
ARHAT, PAR LI LONG-MIEN

patrimoine qui lui avait été transmis. Entre le présent et le
passé, son génie, génie idéal de peintre chinois, s’épanouissait ainsi
qu’entre deux miroirs
parallèles.

1. Le Siuan ho houap’ou.