Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (4. Pér. 12.1914-1916)

JACQUES-ANTOINE-MARIE LEMOINE

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dans les miniatures de Hall, dont Lemoine se rapproche de très
près dans l’exécution de ces accessoires.

Au Salon de Paris de 1795 figure une miniature représentant les
deux filles de l’auteur brûlant des fleurs sur le tombeau de leur
mère, morte, comme on l’a vu, en 1794, et qui leur apparaît.

Au même Salon l’artiste exposait également plusieurs portraits en
miniature, notamment

ceux des citoyennes
Gandeille etDesgarcins,
de la Comédie-Fran-
çaise. Julie Gandeille
s’était rendue célèbre
en 1792, par son rôle
de la Belle Fermière.
On l’appelait au théâtre
« la belle Julie ». Elle
remplit le rôle de la
déesse Raison à l’église
Saint-Gervais, de même
que Mlle Aubry, la dan-
seuse de l’Opéra, àSaint-
Eustache, et Sophie
Momoro à Saint-André-
des Arts1.

Lemoine continuait
d’être au temps de la

Révolution un des por-
traitistes ordinaires du
monde des théâtres. Il
expose au Salon de
Paris de 1796 les portraits dessinés de la citoyenne Rose Confier,
dans le rôle de Perrette (de F an fan et Colas')) de la citoyenne
Dugazon, dont le rôle de Nina, dans la pièce de Dalayrac, fut le
triomphe; de la citoyenne Gretu, l’actrice du théâtre de Bordeaux;
du citoyen Pascaly; le portrait de l’auteur par lui-même, avec plu-

PORTRAIT DE L’ARTISTE
DESSIN, PAR .T.-A.-M. LEMOINE
(Collection L. de Montgermont.)

I. A l’Exposition de la Bibliothèque Nationale en 1906, M. Alphonse Kann
avait envoyé un portrait en miniature d’un homme à cheveux blancs, vêtu
d’un gilet jaune, signé « Lemoine, 1795» (n°344). A cette même exposition, on
voyait le portrait d’une dame en miniature, par Lemoine, portant un fichu
retenu par une rose et un large ruban dans les cheveux, de la collection du
baron de Schlichting (n° 343).

X IX.

4e PÉRIODE.

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