BOIS ORIGINAL DE M. ÉMILE BERNARD
POUR LES « AMOURS DE RONSARD »
ÉMILE BERNARD ILLUSTRATEUR1
M. Emile Bernard a tou-
jours eu le goût et le désir
d’interpréter par le dessin et
la gravure les œuvres des
poètes. Dès sa jeunesse, il
avait conçu et en partie exé-
cuté une illustration de
YArioste. Vers le même temps
il composait des bois en cou-
leurs, remarquable tentative
d’imagerie populaire et reli-
gieuse. Ces planches méritent
d’être admirées à l’égal des
bois gravés, un peu plus tard,
par Gauguin. Là comme
ailleurs, ce n’est pas l’aîné des deux artistes qui indiquait le pre-
mier les perspectives nouvelles. Si le public dédaigna les Bretonnes
de M. Emile Bernardet ses estampes de piété, les unes et les autres ne
furent pas ignorées des jeunes artistes qui, également dégoûtés de la
routine académique et du réalisme sans âme, résolus d’ailleurs à ne
1. Voir l’étude d’ensemble sur Émile Bernard publiée dans la Gazette des
Beaux-Arts, 1912, t. II, p. 341 et suiv.
L ALBATROS
3 OIS ORIGINAL DE M. ÉMILE BERNARD
POUR LE POÈME DE BAUDELAIRE
POUR LES « AMOURS DE RONSARD »
ÉMILE BERNARD ILLUSTRATEUR1
M. Emile Bernard a tou-
jours eu le goût et le désir
d’interpréter par le dessin et
la gravure les œuvres des
poètes. Dès sa jeunesse, il
avait conçu et en partie exé-
cuté une illustration de
YArioste. Vers le même temps
il composait des bois en cou-
leurs, remarquable tentative
d’imagerie populaire et reli-
gieuse. Ces planches méritent
d’être admirées à l’égal des
bois gravés, un peu plus tard,
par Gauguin. Là comme
ailleurs, ce n’est pas l’aîné des deux artistes qui indiquait le pre-
mier les perspectives nouvelles. Si le public dédaigna les Bretonnes
de M. Emile Bernardet ses estampes de piété, les unes et les autres ne
furent pas ignorées des jeunes artistes qui, également dégoûtés de la
routine académique et du réalisme sans âme, résolus d’ailleurs à ne
1. Voir l’étude d’ensemble sur Émile Bernard publiée dans la Gazette des
Beaux-Arts, 1912, t. II, p. 341 et suiv.
L ALBATROS
3 OIS ORIGINAL DE M. ÉMILE BERNARD
POUR LE POÈME DE BAUDELAIRE