DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Biver, Paul: Vitraux et tableaux des églises parisiennes
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24918#0042
VITRAUX ET TABLEAUX DES ÉGLISES PARISIENNES
3
lesquelles sont, gravés les mots ; ©at'ÇCITt et bflMte : « A force d’argent et
d’amis » !
Le xviP siècle esl représenté à cette exposition par des pièces de mérites
variés. Dans la Légende de saint Etienne provenant de Saint-Etienne-du-
Mont, les éléments de verre coloré sont encore abondants ; les maladresses
du dessin sont rachetées par une joliesse naïve. Neuf tableaux, datés de
Phot. Bulloz.
LA PISCINE PROBATIQUE, VITRAIL ATTRIBUÉ A J E A N COUSIN
(Eglise Saint-Gervais, Paris.)
i()22, relatent la vie du proto-martyr, son diaconat, sa lapidation, sa sépul-
ture miraculeuse.
Le triomphe de l émail est proclamé par trois petits vitraux provenant du
charnier de Saint-Etienne-du-Mont. Ce cloître, aujourd'hui disparu, compor-
tait vingt-quatre baies cintrées qui furent vitrées après 1O12. Les débris de
ces petits chefs-d’œuvre, dignes de Linard Gontier, ont été emplombés en
1809 dans la chapelle des catéchismes de la même église. Les comptes
paroissiaux, feuilletés, ne nous renseignent pas sur l’auteur, mais seulement
sur les dates et les prix de plusieurs de ces vitraux.
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lesquelles sont, gravés les mots ; ©at'ÇCITt et bflMte : « A force d’argent et
d’amis » !
Le xviP siècle esl représenté à cette exposition par des pièces de mérites
variés. Dans la Légende de saint Etienne provenant de Saint-Etienne-du-
Mont, les éléments de verre coloré sont encore abondants ; les maladresses
du dessin sont rachetées par une joliesse naïve. Neuf tableaux, datés de
Phot. Bulloz.
LA PISCINE PROBATIQUE, VITRAIL ATTRIBUÉ A J E A N COUSIN
(Eglise Saint-Gervais, Paris.)
i()22, relatent la vie du proto-martyr, son diaconat, sa lapidation, sa sépul-
ture miraculeuse.
Le triomphe de l émail est proclamé par trois petits vitraux provenant du
charnier de Saint-Etienne-du-Mont. Ce cloître, aujourd'hui disparu, compor-
tait vingt-quatre baies cintrées qui furent vitrées après 1O12. Les débris de
ces petits chefs-d’œuvre, dignes de Linard Gontier, ont été emplombés en
1809 dans la chapelle des catéchismes de la même église. Les comptes
paroissiaux, feuilletés, ne nous renseignent pas sur l’auteur, mais seulement
sur les dates et les prix de plusieurs de ces vitraux.