DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Pach, Walter: M. Herman-A. Webster: un aquafortiste américain
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24918#0057
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
c’est l'eau-forte, avec sa liberté de technique, qui a retenu son attention, et
la série des gravures qui résultèrent de ses visites à la forêt de Fontainebleau,
de ses voyages en Espagne, en Normandie, à Rouen, à Bruges, à New-York,
forment un ensemble bien plus considérable qu’on n’eùt pu I attendre des
sept années qui en virent l'éclosion. Toutefois, ce sont les vues de ce
Paris, si aimé des ar-
tistes, qui semblent re-
présenter le meilleur de
son art. M. Webster
peut être compté parmi
ceux qui ont fixé dans
une forme permanente
quelques-uns des aspects
parisiens que l’avenir ne
connaîtra qu’à travers
ces documents. Ce n’est
pas la partie la plus es-
sentielle de l’œuvre que
nous a légué Méryon,
mais c’en est une à la-
quelle la critique même
la plus rigoureuse ne sau-
rait trouver rien à re-
prendre.
Ees leçons du « mé-
tier » dont le maître
aquafortiste français est
si fécond, ont été bien
UNE PLACE A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN étudiées p3l’ SOU adnil-
kau-forte originale uf. m. h -a. Webster rateur d’oulre-iuer. Ses
planches rappellent
aussi Whisller par instants. Mais son attitude envers ces maîtres a toujours
été d une sage discrétion : il a reconnu cette vérité, qu’aucune œuvre ne
peut être continuée par un autre que celui qui l’a conçue le premier : ainsi
l'influence de ces deux grands artistes sur M. Webster a été celle du pré-
cepteur duquel on apprend les moyens d’expression, non celle du maître
dont les disciples ne font que répéter les paroles.
La route qu’a suivie l’art de M. Herman A. Webster, de 1 go4 jusqu à
maintenant, est une progression constante vers la maîtrise de cet art de
l’eau-forte où chaque qualité est acquise au prix de la patience, du travail,
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
c’est l'eau-forte, avec sa liberté de technique, qui a retenu son attention, et
la série des gravures qui résultèrent de ses visites à la forêt de Fontainebleau,
de ses voyages en Espagne, en Normandie, à Rouen, à Bruges, à New-York,
forment un ensemble bien plus considérable qu’on n’eùt pu I attendre des
sept années qui en virent l'éclosion. Toutefois, ce sont les vues de ce
Paris, si aimé des ar-
tistes, qui semblent re-
présenter le meilleur de
son art. M. Webster
peut être compté parmi
ceux qui ont fixé dans
une forme permanente
quelques-uns des aspects
parisiens que l’avenir ne
connaîtra qu’à travers
ces documents. Ce n’est
pas la partie la plus es-
sentielle de l’œuvre que
nous a légué Méryon,
mais c’en est une à la-
quelle la critique même
la plus rigoureuse ne sau-
rait trouver rien à re-
prendre.
Ees leçons du « mé-
tier » dont le maître
aquafortiste français est
si fécond, ont été bien
UNE PLACE A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN étudiées p3l’ SOU adnil-
kau-forte originale uf. m. h -a. Webster rateur d’oulre-iuer. Ses
planches rappellent
aussi Whisller par instants. Mais son attitude envers ces maîtres a toujours
été d une sage discrétion : il a reconnu cette vérité, qu’aucune œuvre ne
peut être continuée par un autre que celui qui l’a conçue le premier : ainsi
l'influence de ces deux grands artistes sur M. Webster a été celle du pré-
cepteur duquel on apprend les moyens d’expression, non celle du maître
dont les disciples ne font que répéter les paroles.
La route qu’a suivie l’art de M. Herman A. Webster, de 1 go4 jusqu à
maintenant, est une progression constante vers la maîtrise de cet art de
l’eau-forte où chaque qualité est acquise au prix de la patience, du travail,