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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 10.1924

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Nr. 2
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Backer, J.-F.: Les tracas judiciaires de Rembrandt, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24944#0253
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LES TRACAS JUDICIAIRES DE REMBRANDT

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renommée de Rembrandt, tout comme un Phénix, allait renaître de ses cendres1.

On a conservé une traduction anglaise d’un document relatant les frais occasionnés
par ces ventes aux enchères à la charge de Rembrandt (JJrk. 183). L’artiste y est
débité pour un montant de i3o fl , io dans le règlement de compte de l’affaire.
Le 3 mars 1660 on trouve la mention suivante : « Caisse payé à Gerbrecht Schuir-
mans, veuve de Rernt Jansen Schuirmans, aubergiste du Keyzerskroon » (JJrk. 176).

Il faut considérer ces frais comme des frais généraux relatifs à la vente des biens
et que Rembrandt devait payer. La note ne donne que quelques détails : pendant
4 semaines on avait disposé
d’un local pour lequel on
avait porté en compte 5 florins
par semaine; de plus, entre
le 4 et le 21 décembre 1657,
les « Dépenses » s’étaient
élevées à 58 fl., 60.

Après décembre 1657,
donc selon toute probabilité
à l’occasion de la deuxième
vente aux enchères qui eut
lieu vers l’automne de 1658,
le local fut loué pour cinq
ventes et l’on porta en compte
cinq florins.

Vosmaer2 est porté à
croire que Rembrandt aurait
logé au « Keyserskroon ».

Nous prétendons que c’est à
tort. Il est fort probable qu’à
cette époque Rembrandt vi-

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AFFICHE ANNONÇANT LA VENTE PUBLIQUE
DESCOLLECTIONS DE REMBRANDT
(Britisli Muséum, Londres.)

vait encore dans la Joden-
breestraat, et la location de la
chambre doit être vraisem-
blablement confondue avec
celle de la salle des ventes où les meubles, les tableaux et les « papiers artistiques »
doivent être transportés pour y être exposés. Pour le transport, l’arrangement et le
classement, ainsi que pour la surveillance pendant les ventes, il y a eu certainement
des frais qui ont dû être payés aux gardiens de la Boedelskamer, chargés de tous
les services. Naturellement le montant a été porté au débit de Rembrandt.

Comme nous l’avons vu, le solde de la caisse, au 22 février i658, s’élevait à
1 224 fl-, 75. La recette de la première vente, dont le compte rendu fut fait seule-

1. Dr Jan Veth, Oud-Holland, 1915 et la « Kroniek » du 10 février 1917.

2. Rembrandt, sa vie, ses œuvres, 1877, p. 3i3.
 
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