DOI issue:
Nr. 6
DOI article:Maculevič, Žanetta Andreevna: Les bronzes français du XVIIe siècle au musée de l'Ermitage
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24945#0379
LES BRONZES FRANÇAIS DU XVII* SIÈCLE
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sommet de la tête d’où descend une tresse qui tombe en longues mèches
flottantes sur l’épaule et le bras droit. Le cou fin a une ligne souple, le
visage est assez large, le front bas, le nez court et légèrement retroussé.
La bouche aux lèvres entr'ouvertes, légèrement relevées aux deux coins,
sourit. Le tout se fond en un galbe original et charmant dans son étrangeté.
La déesse se tient appuyée sur le
pied droit derrière lequel se dresse la
queue tortillée du dauphin, l’autre
pied est en retrait et s'appuie à peine
de la pointe sur la tête de l’animal à
demi couverte par la draperie. Par
suite de cette position des pieds la
hanche droite se relève, la gauche
s’abaisse, tandis que le torse s’incline
en sens inverse et l’épaule droite est
légèrement baissée ; la tête se penche
vers la main gauche dans une direc-
tion contraire. Il est curieux de
constater la survivance du hanche-
ment gothique au xvnc siècle.
Le piédestal est rectangulaire,
(9 centimètres X 12 centimètres),
sa surface imite l’eau ruisselante par
de multiples petits plis en relief ser-
pentant sur le devant.
Le modelé de la figure, finement
caressé dans les détails, est vivement
senti dans la courbe du cou, la cam-
brure du torse; le geste accentué de
la main tenant l'écrevisse dénote
un style magistral. La foute elle-
même n’était pas bien réussie, car la
statuette est rapiécée en plusieurs
endroits : au sein droit et au cou, à
la nuque, au bras gauche, une grande pièce de deux morceaux est placée
assez grossièrement sur l’épaule gauche et dans le dos.
Le bronze de notre figurine a une couleur claire et luisante, qui ressort
aux places quelque peu usées, en donnant l’impression de la dorure sous la
couche noire de la patine factice.
En comparant le bronze de l’Ermitage au marbre du Louvre on remarque
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sommet de la tête d’où descend une tresse qui tombe en longues mèches
flottantes sur l’épaule et le bras droit. Le cou fin a une ligne souple, le
visage est assez large, le front bas, le nez court et légèrement retroussé.
La bouche aux lèvres entr'ouvertes, légèrement relevées aux deux coins,
sourit. Le tout se fond en un galbe original et charmant dans son étrangeté.
La déesse se tient appuyée sur le
pied droit derrière lequel se dresse la
queue tortillée du dauphin, l’autre
pied est en retrait et s'appuie à peine
de la pointe sur la tête de l’animal à
demi couverte par la draperie. Par
suite de cette position des pieds la
hanche droite se relève, la gauche
s’abaisse, tandis que le torse s’incline
en sens inverse et l’épaule droite est
légèrement baissée ; la tête se penche
vers la main gauche dans une direc-
tion contraire. Il est curieux de
constater la survivance du hanche-
ment gothique au xvnc siècle.
Le piédestal est rectangulaire,
(9 centimètres X 12 centimètres),
sa surface imite l’eau ruisselante par
de multiples petits plis en relief ser-
pentant sur le devant.
Le modelé de la figure, finement
caressé dans les détails, est vivement
senti dans la courbe du cou, la cam-
brure du torse; le geste accentué de
la main tenant l'écrevisse dénote
un style magistral. La foute elle-
même n’était pas bien réussie, car la
statuette est rapiécée en plusieurs
endroits : au sein droit et au cou, à
la nuque, au bras gauche, une grande pièce de deux morceaux est placée
assez grossièrement sur l’épaule gauche et dans le dos.
Le bronze de notre figurine a une couleur claire et luisante, qui ressort
aux places quelque peu usées, en donnant l’impression de la dorure sous la
couche noire de la patine factice.
En comparant le bronze de l’Ermitage au marbre du Louvre on remarque