ET LES OUVRAG. DE REMBR.
XXI
Sa maniéré de vivre n'étoit pas moins extra-
ordinaire que sa façon de penser. Sa physionomie
commune, et son air grossier et ma! propre
repondoient à !a bizarrerie de son habillement
ridicule. Il ne se plaisoit qu'avec le bas peuple
et les gens fort au dessous de lui. Il disoit pour
justiher cette prédilection : 77%<?
yb 772<? A'<772, zA ^r<377<Aw7^ yzzz
777^y^7z^7zh 77%<%zb ézAz /h /zS^7^/é Le bourguemaître
Six, grand admirateur des talens de Rembrandt
essaya plusieurs Ibis de le mener dans le monde,
sans pouvoir jamais l'obtenir; quoiqu'il eut eu la
complaisance, de se plier à son caractère, pour
acquérir sa confiance, et le tirer de la mauvaise
compagnie; mais Rembrandt ne changea point:
il n'aimoit que sa liberté, son art et l'argent.
Etant très avare, il employa tous les moyens
d'amasser du bien. Il droit grand parti de ses
éleves dont le nombre étoit considérable; il leur
faisoit payer fort cher l'instruction qu'il leur don-
noit, et il vendoit toutes leurs copies, qu'il retou-
choit quelques fois. A<372<Ar3?^ assure, que ce
commerce seul lui valoit 2500 florins chaque année.
Il menaçoit souvent les Hollandois, de les quitter;
tantôt il feignoit de se disposer à passer en
Angleterre, tantôt en d'autres royaumes du Nord:
on étoit toujours incertain du tems qu'il devoit
XXI
Sa maniéré de vivre n'étoit pas moins extra-
ordinaire que sa façon de penser. Sa physionomie
commune, et son air grossier et ma! propre
repondoient à !a bizarrerie de son habillement
ridicule. Il ne se plaisoit qu'avec le bas peuple
et les gens fort au dessous de lui. Il disoit pour
justiher cette prédilection : 77%<?
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777^y^7z^7zh 77%<%zb ézAz /h /zS^7^/é Le bourguemaître
Six, grand admirateur des talens de Rembrandt
essaya plusieurs Ibis de le mener dans le monde,
sans pouvoir jamais l'obtenir; quoiqu'il eut eu la
complaisance, de se plier à son caractère, pour
acquérir sa confiance, et le tirer de la mauvaise
compagnie; mais Rembrandt ne changea point:
il n'aimoit que sa liberté, son art et l'argent.
Etant très avare, il employa tous les moyens
d'amasser du bien. Il droit grand parti de ses
éleves dont le nombre étoit considérable; il leur
faisoit payer fort cher l'instruction qu'il leur don-
noit, et il vendoit toutes leurs copies, qu'il retou-
choit quelques fois. A<372<Ar3?^ assure, que ce
commerce seul lui valoit 2500 florins chaque année.
Il menaçoit souvent les Hollandois, de les quitter;
tantôt il feignoit de se disposer à passer en
Angleterre, tantôt en d'autres royaumes du Nord:
on étoit toujours incertain du tems qu'il devoit