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Bartsch, Adam von [Editor]; Gersaint, Edme François [Editor]
Catalogue raisonné de toutes les estampes qui forment l'oeuvre de Rembrandt et ceux de ses principaux imitateurs — Paris, 1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.26599#0189
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PAYSAGES.

141

2 14. A Gy <A*2Atr 722222^^72^ y^2^72<772 ^<22*72/22.
On voit sur le devant à la gauche de l'estampe un
canal en perspective, et la mer dans le lointain. Au
milieu sur le bord de ce canal, il y a deux maisons,
dont le toit est élevé, et où l'on voit sur le haut de
devant de chacune, un grand bâton qui torme une espece
de pyramide. Ces maisons sont entourées d'arbres. Tout-
à-fait à la droite il y a un petit chemin, au bout duquel
paroît une figure vue par derrière; et sur le côté des
arbres avec un clocher qui s'élève audessus d'un toit.
Largeur: 6 pouces, 6 lignes. Hauteur: 2 pouces, 1 ligne.

Ce paysage est au nombre des plus rares; il a la
singularité, ainsi que le suivant, de ne se trouver presque
jamais que lavé à l'encre de la Chine, ce qui donne à
l'épreuve l'apparence d'un dessein. On prétend même,
que Rembrandt faisoit ces paysages avec l'intention, de
les vendre comme desseins, et qu'il n'est jamais sorti
d'épreuves de ses mains, qu'il ne les ait auparavant lavées
lui même à l'encre de la Chine. Quelques uns veulent
même, que ce soit un déh que l'on avoit fait à Rem-
brandt, sur ce qu'il avoit avancé, qu'il lui seroit facile,
de tromper un amateur avec une de ces estampes. En
effet ces morceaux ont passé, et même ont été vendus
longtems pour des desseins, jusqu'à ce que leur répétition
dans plusieurs cabinets ait fait par la suite ouvrir les yeux
aux curieux. Yver fait mention d'une épreuve très rare
de ce morceau, laquelle n'a pas été lavée à l'encre de
la Chine, et qui se trouve dans l'oeuvre de Mr. van
Leyden.
 
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