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Grandville
Un autre monde: transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations ... et autres choses — Paris, 1844

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https://doi.org/10.11588/diglit.27234#0172
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LES

Oh ! lorsqu’on a souffert ces cruelles chaleurs,
duel plaisir de goûter le doux parfum des fleurs,

De respirer le frais au bord d'une fontaine !

Au murmure des eaux qui courent dans la plaine,

(lu ferme sa paupière ; on cherche à sommeiller,

Eu passant sons sa tète un bras pour oreiller.

Après souper on prend ses enfants et sa femme,

Une douce fraîcheur pénètre jusqu’à l'dme ;

Cn Ta chanter sous l'ombre avec tout le hameau ,

Et la jeunesse danse au son du chalumeau.

Les Plaisirs de l'Été décrits dans l'Almanach des
Muses.

L’hiver on se balance , on croise les deux bras,

On s’en bat sous l’aisselle, et l’on tient à grands pas
Se dégourdir les mains dans les mains de sa femme,

On prend une bourrée, on l’allume, et la Harame,

(lui pétille et qui jette une vite clarté,

Tout à coup dans les cœurs ranime la gai té.

On entretient son feu de quelque bonne souche ;

Ile tout son appétit on soupe, et l’on se couche.

Les Plaisirs de l’Hiver, tirés du même almanach.

Le printemps à ce qui respire
Prête un charme toujours nouveau ;

Tout vit sous son heureux empire,

Aux champs, à la ville, au hameau.

Par lui le soleil vivifie,

L'écoude les fruits et les Heurs,

Les réchauffe, les mulliplie,

Les pare de mille couleurs.

Une belle est comme une rose
Qui naît au matin d’un beau jour,

Et qui n’achève d’èlre éclose
Que par le souffle de l’Amour.

M. Bignan , Vers à une belle qui lui demandait
une définition du Printemps.

L’automne s’envole si vite !

Demain nous irous au réveil
loir la dernière marguerite
Fleurir sous le dernier soleil.

Barofliiet et Mad. Sroi/iz.

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Tout à coup on entendit retentir dans l’espace ce cri
lamentable : — J’ai oublié mon parapluie !

Et les échos de l’infini répétèrent : — Mon parapluie !
Mon parapluie !

Qui poussait cette exclamation ! C’était Hahblle.

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