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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 5.1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.6809#0026
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LE GRELOT

ON NOUS ÉCRIT D ESPAGNE

Est-ce que vousvo îs étiez par hasard figuré,
chers lecteurs, que le Grelot ne se.' plierait
pas son Reiit correspondant dans la pairie de
Saneho Pança tout a'jssi bien que le Figaro,
le Gaulois ou la Liberté?

Allons donc 1

C'était mal nous connaître.

Quand il s'agit de tenir au courant ses abon-
nés de- choses intéressantes, la prodigalité du
Grelot ne connaît point de bornes.

Donc, nous nous sommes procurés un cor-
respondant dont l'histoire est assez cu-
rieuse.

C'est un ancien danseur qui s'est établi ici
professeur de castagnettes, à la suite de l'Ex-
position universelle

Les castagnettes n'allant pas, le malheureux
s'est fait reporte)-.

A peine don Alphonse a-t-il eu accepté de
remonter sur le trône de ses ancêlres, que
notre professeur de castagnettes est venu nous
proposer de suivre sonsouveiainetde dégotter,
par le fini de ses observations et le pittores-
que de ses notes, nos confrères les plus
huppés.

Vous pensez si nous avons accepté 1
Après lui avoir demandé son nom,— il s'ap-
pelle Sottihez, comme dans les Pilules :
quelle coïncidence, mon Dieu!... quelle coïn-
cidence ! —Après lui avoir demandé son nom,
nous l'avons couvert d'or et l'avons expédié
par le rapide de 7 h. 15, eh lui recommandant
de suivre partout le nouvel élu appelé à régé-
nérer toutes les Espagnes.
Et il e<t parti !

Nous avons étédix jours sans entendre parler
de rien, et nous commencions à croire que
notre reporter à castagnettes n'était qu'un sim-
ple'filou, lorsque nous avons reçu une caisse
d'oranges complètement avariées, du reste;
laquelle caisse contenait une correspondance
des plus intéressantes que nous nous empres-
sons de communiquer aujourd'hui à nos bien-
aimés lecteurs.

0 Sollinez , ncus t'avions mal jugé !... Par-
donne-nous !... N. F.

A M. Nicolas Flammèche, rédacteur en chef
du Grelot.

Madrid, 17 janvier 75.

Illustrissime Sefior (flatteur, va!),

Si je ne vous ai pas écrit plutôt, c'est à la
suite d'un événement bien douloureux et q ii
a | oi té une rude atteinte à ma santé si floris-
sante.

Figurez-vous que...

Mais n'anticipons pas.

Donc, à peine arrivé à Marseille et à peine
remis de l'éraoliou que'j'avais éprouvée en
voyant le paletot marron de men roi, je me
suis occupé de trouver une place sur la fré-
gate royale las Navas de Tolosa, laquelle fré-
ga!e fait tranquillementses deux petiteslieues
à l'heure sans se gêner.

Puisque les confrères du Gaulois et du Fi-
garo, au si que \e directeur de la Liberté, y
avajei t reçu uni' de ces hospilalités qui ne se
débitent qu'en Écosse, je me dis que le cor-
respondant du Grelot pouvait bien...

Ah! je t'en souhaite !

Ce que je', fus reconduit!... je ne vous dis
que celîi...

Je résolus donc d'avoir recours h la ruse.

J'achetai une ceinture de sauvetage, et
lorsque la frégate leva Cancre, je me jelai à
la mer.

Outre mes connaissance* spéciales sur les
castagnettes, il faut vous djre que je lire une
coupe comme pas un.

Dortc, je n'hésitai pas «l je suivis la frégate
royale comme le premier des marsouins.

Au commencement,. Çfa ne'iuranquait pas rie
charmes. D'autant que ^■•confrère Chabrillât,
du Gaulois, qui m'avait reertnnu* mais qui ne
pouvait rien faire pour ifibi, m'envoyait de
terrlis en temps un pain XÊ deux livres et un
sàufisson. Mâis pour le. xm, bernique !... Les
Esjpgnols, comme voustt savez, ne buvant
quAle l'e.tu. 'j* Q

. M fus donc réduit", pour m^nîésaltérer, à
l't au de mer.

; Or, vous connaissez les résultats de celte
boisson !

Ah! sapristi !... j4H bien souffert!... et il
était temps que nous /arrivassions à Barce-
lone!... « ,

J'étais possesseur'd'une de ces coliques!...

N'importe !... le devoir avant tout.
.Les artistes de la troupe engagée par les
alphonsistes donnèrent avec un ensemble pro-
digieux._

Ce n'était que cris de : Vivael rey !.,. Viva
don Alfonso ! m

Ah ! ils ont bien gagné ieurargent !

Il mesemblait-ljiejij-econnaUre dans la foule
une quantiré do-gens qui ne criaient rien du
tout et dont l'cntlKiusràsaie'se manifestait par
de sourds grognements.

Mais en voyant la joie qui se peignait sur

les traits de Chabiïllat, je compris que je de-
vais me tromper.

Et puis, je faisais cette réflexion philoso-
phique, que les mêmes individus qui hur-
laient Vivadon Alphonso l l'avaient, il y a quel-
ques années, mis à la porte, lui et son auguste
mère, avec l'unanimité la plus touchante.

Décidément, nous ne sommes pas un peu-
ple sérieux.

Arrivés h Madrid — toujours avec la coli-
qOe — mômes cris, môme enthousiasme, mô-
mes claqueurs.

Là, je me dis : cet excellent Alphonse, qui,
à tout prendre, n'a pas l'air d'un méchant
garçon, va s'empresser de publier quelque
bon décret, destiné à panser les plaies et à
regarnir la bourse de ses loyaux sujels.

Il va s'occuper un peu des affaires sérieu-
ses, enfin.

Je me fourrais ma guiiare dans l'oeil jus-
qu'au manche.

Le premier soin du jeune monarque a été
de rétablir les ordres de Charles III et d'Isa-
belle, supprimés par la république.

C'est ça qui élait important !

Eb bien, me direz-vous, avec quoi paierait-
il le dévouement, les cris et l'enthousiasme
de ses partisans?

C'est juste... et je ne suis qu'un âne.

N'importe!:.. les hommes sont décidément
bien bêtes !...

En fait d'événements importants, je vous
dirai qu'on a fourré au violon l'unique abonné
du Gauloh, à Madrid, lequel abonné, devenu
fou à la suite de la lecture de son journal, se
promenait dans la rue en criant: Vive le Prince
Lmpérial !

Pauvre bonhomme!... quelques douches, et
il n'y paraîtra plus.

Du reste, la presse est merveilleusement
reçue ici.

On ne cesse de banqueter.

Il se donne des soirées délicieuses dont
notre éminent confrère Détroyat fait les hon-
neurs en chantant de sa plus belle voix de ba-
ryton les morceaux les plus exquis de son
riche répertoire.

A la suite de ces petites fûtes, le roi l'a
nommé grand d'Espagne.

C'est ça qui est flatteur pour le journalisme !

Enfin que vous dirai-je encore? il n'est ja-
mais question dans les cercles les plus sérieux
des républicains, des carlistes, de la guerre,
ni de rien de ce qui pourrait troubler ia béa-
titude de ces dignes hidalgos.

C'est charmant.

Pourvu que cela dure!

Je suis bien décidé à suivre le roi comme
les camarades à l'armée du Nord. Ça ne m'en-
gage pas à grand chose.

Il paraît que de leur côté les carlistes sont
dans la jubilation.

Drôle de pays!

A propos, si vous voulez un peu de Char-
tes IU ou d'Isabelle, écrivez-le moi donc.
Je vous aurai ça.

A moins que vous ne préfériez du papier à
cigarettes.

A bientôt ma prochaine, si ma colique le
permet. «

A vmi<,
Sottinez.

Pour copie conforme
NICOLAS FLAMM

CC11E.

LES FARCEURS

îil-Pérez. v
les touche :^
jx, il n'en son\
ranqnillité slu-\

Il y a des gens qui ont le privilège de faire"
rire, — comme Hyacinthe ou Gil-Pérez

ltien ne les émeut, rien ne '
foudre peut tomber à rôté d'eux
pas démontés, et avec une tranq
pide, ils trouveraient moyen faire des calem-
bours sc-r la mort de Caton.

C'est un don!

Ils se moquent de l'opinion, pourvu qu'ils
provoquent l'hilarité.

Jls bù font bouffons, clowns, paillasses, —
marchent sur les mains, — avalent des étou-
pes enflammées, — et endossent les coups de
pied dan1» la partie la plus charnue de leur-
individu, sans seulement sourciller, pourvu
qu'on dise d'eux :

« Sont-ils drôles, hein! »

Ce sont les farceurs.

Dans la vie privée, rien de plus insuppor-
table.

Dans la vie publique, c'est bien autre chose :
on les jetterait par la fenêtre.

Parmi tous nos jolis farceurs, il en est un
qui occupe le tapis depuis si longtemps qu'on
s'attend depuis nombre d'années à le voir
prendre sa retraite,

Et qui, cependant, semble vouloir fournir
une carrière a crobatique aussi longue que
celle de madame Suqui et d'Auriol :

On a deviné que c'est de M. Picard que nous
parlons.

Depuis que ce gros homme a débuté sur la

scène politique, il n'a jamais eu d'autre but
quo faire rire son public, — et cela n'a pas
nui à sa fortune.

Tout est pour lui matière à plaisanterie.

Sous l'empire, alors qu'il n'était encore que
« simple mâtin », il était intarissable,

Et j'avoue qu'à cette époque le monde qui
paradait devant le public rappelait asse? les
meilleurs jours de la foire de Saint-Cloud pour
qu'on ne mouillât pas chaque jour une demi-
douzaine de mouchoirs.

Depuis, il n'a pas changé.

On croyait pourtant qu'après les aventures
de l'Hôtel-de-Ville et les périgrinations de son
ventre au ministère des finances, l'illustre far-
ceur mettrait une sourdine à sa gaieté.

Mais pas du tout!

On a eu beau lui reprendre des mains ce
portefeuille que des compromissions qu'il est
inutile de qualifier lui avaient presque obtenu
sous l'empire, et que la rapidité du fiacre qui
le conduisit du Palais-Bourbon à la rue de
Rivoli lui valut au A septembre,

Bien n'y fit!

Il continue à égayer la Chambre,
Kt à « rigoler ».
C'est le mot.

Le plus fort de la chose, c'est qu'il s'amuse
lui-même : ce pître à 9,000 francs n'éprouve
sous son lard ni regrets, ni remords; il ne
songe ni aux hommes qu'il a fait jeûner de
concert avec Ferry, ni à ceux qu'il a fait tuer
de concert avec Trochu !

Il est sans souci...

Il digère,

Il engraisse,

Il fait des'mots.

Gavini l'appelle « Vieil enfant! »

ZED.

LETTRE

A M. (tUILIAUME GUIZOT

Alors, c'est entendu,
Vous n'en voulez pas 1
Les 50,000 francs que l'illustre auteur de
YHhtoire de Cémr et du 2 décembre accorde
à vos sollicitations, vous prétendez les ren-
dre à sa veuve m à son fils, — peu.vous im-
porte, pourvu qu'on les accepte !

Vous soumeltez Affaire aux tribunaux !
Vous payez vos créanciers par autorité de
justice ! '

Vous emploierez au besoin les sommations
et les contraintes, huilsiers et procureurs,
grimotre et papier timbré, — et vous jetterez
da-is les balances deTbémis l'argentqu'on vous
a jelé par les fenêtres dé Tibère !
^ous donfleTk'z pour -la première fois au
rrWrde l'exeVaf le d'un déhitMir s'adressant â
la gendarmerie pour s'acquitter de ses dettes,
et citant devant la Cour M. Dimanche pour le
forcer de reprendre sa bourse !

Le%pectacleest rare et-(iivertissant,«r,t ja-
dis", Suétone-, ce Tallemant des Réaux des La-
celte his-
a

tins, n'eût pas manqué de coudre cette h
toriette au tams de marqueterie qu'il nous
laissé ! £

Ce sera pour nos neveux une \o\ie anecdote
dont on se tiendra leseôles, et qui ravivt raun
peu l'azur éteint de ce ciel de l'Empire, où
lés points noirs sont si nombreux.
Qt Eh bien ! soit, plaidez, puisque le cœur
vous en dit,

Mais, permettez-moi de vous le dire, vous»
aggravez vos torts, •

Vous faites double votre première faute,
Vous péchez deux fois,
Et cette misère d'il y a tantôt vingt ans,
et qu'on avait quasi oubliée, vous la faites
bondir aujourd'hui d'une trappe pour l'étaler
, à tous les yeux,— qui se seraient bien passés
Vie ce spectacle,
v On n'est pas plus maladroit,
«Et votre trop célèbre, père a bien fait de
mourir pour s'éviter la peine de vous voir traî-
nait à travers l'escalier du palais ce sac d'é-
cusî altae)î4 désormais à voire nom, comme
une? casserole h la queue d'un chien errant!
Et. entre nous, ce sera bien fait I...
Quelle diable d'idée avez-vous eue aussi
d'aller, demander de l'argent à cet homme à
qui nous autres n'avions pu faire autre chose
qu'en Jonner,—et qui, pendant dix-huit ans,
nous Arttendus au coin du budget comme au
coin d'un bois !

Et eh quel temps, grands dieux, avez-vous
présent; votre requête !

Justement en 1835,—au lendemain du
coup d'État, — alois que les derniers cada-
vres de tiécembre achevaient de pourrie en
terre, etque les cent mille proscrits patau-
geaient éneore dans les marais de Cayenne ou»
cassaient des pierres sous le soleil de Larn-
bessa ! * . "

Le crime n'était - p^nt débarbouillé, — cl
les puissance* de l'Europe, redoutant le haut-
le-cœur, n% lui avaient point tenu la cuvette

où il essaya, quelques années après, de laver
ses mains sanglantes.

Pour les plus crédules, pour les plus naïfs,
pour les plus enthousiastes, pour les fanati-
ques de l'étoile eux-mêmes, il n'y avait à celte
époque ni prestige, ni gloire, ni avenir, ni
confiance, — rien qu'une société industrielle
pour l'exploitation du peuple français, avec
tout ce qu'il fallait pour réussir, violence, es-
calade, effraction, coup de main, coup de
bourse et coup de couteau !... Une bande
fonctionnant avec un aplomb dont Cartouche
eût été jaloux, et dont on redoutait le palais à
l'égal d'une caverne !

Il n'était point question alors de respect et
de vénération, comme plus tard.

Le troupeau des panégyristes élait clair-
semé.

Il y avait encore parmi la presse, dans tout
ce qui t'.uchait au monde de l'intelligence,
une ombre de pudeur, — et on n'osait point
parler de lauriers pour un homme dont le
nom ne faisait penser ou'à la ligue, ni d'arc
de triomphe pour celui qu'on voyait dans
l'avenir sur la plate-forme rie J'écbafauri.

On se tenait à l'écart, — et sur ses gardes.

On se taisait.

On espérait la fin de tout cela.

On n'eût, pour rien au monde, voulu se
compromettre avec ce monde qu'on voyait
rouler en carrosse aux Champs-Elysées, et
qu'on croyait destiné à finir en tinette à la
Roquette !

Et c'est ce moment-là que vous, Monsieur,
vous avez choisi pour tendre votre chapeau
sous les croisées de celte maison où l'on agi-
tait les destinées de la France entre deux in-
digestions !

C'est ce moment-là que vous avez choisi
pour chanter votre romance dans la cour et
implorer les gros sous !

C'est ce momeut-là que vous avez choisi
pour joue* sur voire orgue Partant pour la Sy-
rie et pour faire le tour de la société, sans
l'aire attention que de la rue on vous voyait!

Quelle mauvaise idée vous avez eue là, en-
core un coup !

Et,

Pour un homme d'espiit, monsieur, vous m étonnez!

Car vous n'êtes pas le premier venu ! Vous
avez des lettres, et, à défaut de style, de la
lecture !... Si vous n'êtes point encore un
Pascal ou un Diderot, vous êies de ceux, du
moins, dont on peut dire, comme du loup de
La Fontaine: Ses parents, gros messieurs, l'ont
fait apprendre à lire... Et à vos livres, il semble
qu'il vous en est resté quelque chose!

Et c'est vous qui... !

Ah ! mon Dieu !

Les fautes coûtent cher, monsieur, car, tôt
ou tard, elles se révèlent, — et l'espérance
du pardon est une des illusions qu'il faut arra-
cher du cœur de l'homme.

La vôlre est connue aujourd'hui, et publi-
que, — et l'opinion vous poursuit de ses bro-
cards et de ses pommes cuites. Votre père
lui-même,'doux Cormenin, disait qu'il faisait
pourrir son siècle, eut honte, comme vos
amis, — et, tout politique qu'il élait, perdit
la tète et roula dans cet abîme où vous dégrin-
golez après lui.

Oui,

Car ce fut vraiment, perdre la lôle que de
vouloir rendre cet argent à ceux dont vous
l'aviez obtenu.^ ♦ ^Jj

Il eût mieux valu, certes", le jeter dans la
SeijiH!, et qu'il n'en fût plus question.
À Mais, votre père mort, vous n'avez point su
réparer son erreur, —vous vous y êtes entêté,

— et vous voilà maintenant empêtré, englué,
embourbé plutôt, dans cetfe méchante affaire,
dont votre réputation ne sortira pas de si
tôt!

A vrai dire, cette seconde idée est au moins
aussi malencontreuse que l'autre, — celle
d'aller dans la cour en question, tendre ce
chapeau que vous savez!

Si cet argent, après tantôt vingt ans, vous
causait une tardive démangeaison,quel besoin
aviez-vous de l'aller offrir à Chislehurst, où
l'on n'a cure de cette goutte d'eau, et où on
ne l'attend pas pour payer le boulanger,
croyez-moi !

Avez-vous songé à l'emploi qu'il y trouve-
rail?

Du bien avez-vous pensé qu'il y pouvait ai-
der à propagé dans nos départements la pho-
tographie du\ls de votre bienfaiteur, ou les
petites brochures où Lux dénrontre aux pay-
sans que ce sont, les républicains qui ont forcé
Napoléon III à faire la guerre, et qjie ce sont
eux qui ont volé le fameux bouto» de guêtre
de M. Lebœuf qui pe coûte aujourd'hui.uiue
près de dix milliards!

Comment ne vons'£tes-vous point dit qu'il
y avait d'autres usages à faire de cet argent,

— «j, aussi, que toulft restitution devait s'a-
dresser au vérl^ble créancier!

Or, le <ïrilable créancier, quel est-il, mon-
sieur?

Vous ne pouvez pas le connaître!

C'estcelui dont venaitréttlleœentl'argent,—
le pauvre peuple de France si longlemps
pressé comme une éponge, et dans les poches
duquel on avait tout simplement pris l'argent
oui devait vous tirer d'affaire !
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