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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0043
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LE GRELOT

^u monde qui y était occupé à y regarder les
to"rs et gambades d'un saltinbanque.

Mais tout-à-coup l'Anqelus vint à sonner.

Aussitôt tout le monde se mit à genoux.
, Il ne resta debout que les deux français qui
s aperçurent et finirent ainsi par se retrouver.

*

* *

Un gascon s'étant pris de querelle avec son
évêque qui était celui de Bazas, jura qu:il ne
Paierait point Dieu tant qu'il serait dans son
diocèse.

Peu de temps après, ayant à faire un petit
y.°yage, il prit un bateau pour se rendre à des-
"nation.

, M n'était pas d'une heure dans le bac, que

a rivière devint très-mauvaise.

, ^ que le batelier lui dit que tout était per-
Uu> et qu'il n'y avait plus qu'à se recomman-
aer à Dieu.

"—Mon ami, dit ls gascon avec tranquillité,
sornmes-nous encore dans le Bazadois.

BRIDàINE.

COUPS DE BEC

A propos de cette horrible catastrophe du
PUlts Jabin,M.Halanzier's'est inscrit le premier
pur une représentation extraordinaire dont
a recette doit être affectée au soulagement
^es victimes. M. Halanzier ne mérite assuré-
^ent, que cles éloges: seulement ce qu'il y a de
„ "ible dans ces circonstances c'est la ficelle,

k°utirer quelque secours en faveur des mal-

, °n est obligé d'employer pour parvenir à

""reuses victimes.
. A part quelques gens en position officielle,
*i doués d'une trop rare générosité, personne
jjf Penserait à donner un sou, s'il n'y avait pas
aJOusement pour les encourager.
Pe telle sorte qu'il y a une masse de perru-
lU'ers qui se croient de grandes âmes parce

'ls ont donné 3 francs pour.... s'amuser,
g — Ma bonne amie, dit un vieux ladre à son
Pouse, un incendie considérable vient de dé-

Ulpe la ville de.....c'est affreux quand on

* Pense.
*— Oh ! oui c'est horrible.

Tiens ! bobonne, il faut faire quelque
ûose pour les victimes, si tu veux, nous irons
aux théâtres.

*

une

: Les habitants de.... sont ruinés par
ri"0[)dation il n'y a pas à tortiller, il faut aller
«anser.

, On s'amuse, on se fend la mâchoire à force
a f,Ilre, et en rentrant on est persuadé qu'on
„ a't preuve d'une grande mansuétude, d'une

Kr°sité sans PareilIe-

j n 1 bien vous savez je la trouve raide !

Mis malheureux en profitent très-bien, mais

j £ ceux qui se fourrent de l'agrément par-

aj. .SUs la tête viennent poser pour le cœur....

la f ^a's nou Par exemple, il ne faut pas
'aire.

Charles Leroy.

me

FERINGHEA A PARLE

„ Ça y est 1 Oreillard IV s'en mêle tout comme

.e Personne ordinaire,
teu aus&i! il y a été de sa prose aux élec-
q. rs d'Ajaccio. Et quelle prose mes enfants!
nr:Sl.a croire que c'est m'man qui lui a ap-

|S,le lançais.

' Fh an' vous savez> el'e 1U' Parlais' bien.

j"?-' bien le p'tit, c'est encore pis.
tir> ez*nioi ca, vous m'en direz de bonnes

pelles.

vexfS fanatiques, les salandrouziens sont,
liée ?' Parce que son Alt sse à l'air d'un im-
Aij, ' les plus bôtes sont enchantés: Ahl
w '1 commence à jaser notre prince! et ces
lu pres oêlPS ne réfléchissent pas que, comme
1 alisse :

H n'aurait pas mal parlé
k'il avait voulu se taire.

ux
ge.

tiilî( 01 l'aime bien mieux qu'il se fasse con-
évidre' avec de pareilles capacités, ça ne peut

„ ei»ment que me faire plaisir.
vein0rnrnent donc, mais le matin où j'ai eu la
ce fte ^e prendre connaissance de la lettre de
«lUe i>tlt bonhomme, j'étais tellement joyei"
tjri„vn ai embrassé ma femme de ménag
jj^mme grêlée 1...
n de ces jours il va écrire à un autre ami :

Cher... chose.

jlHjhUe c'est une grande malheur pour la fa
de ,.e d°nt que l'héritier il en a pas le trône
r°Ur°ri père et mere) mais nous aurons notre
tôt. e yengeance et il sera bot, au oui bien

So^a Pc'e me voit et veut que quelque jour
lrès i e J1 soit le mien, dont la France sera
**»ssi eureux- M' man vous la pince et moi

Louis.

Cependant en y réfléchissant, Oreillard s'a-
percevra peut-être qu'il ferait mieux de rester
tranquille, et comme son ami Paul de Cas-
asgnac passe si bien en province pour un
arracheur de cors, il pourrait aller avec lui
et grâce à sa force sur la gymnastique, il fe-
rait la parade.

Ce serait un meilleur moyen pour avoir du
succès.

Frédéric Didier.

LA SEMAINE THÉÂTRALE

AMBIGU-COMIQUE

Miss Multon. — Rélot et Nus sont deux
grands coupables : faire couler, chaque soir
tant de pleurs jusqu'à complet épuisement
des glandes lacrymales — et n'avoir pas le
moindre remords ! ô ces auteurs dramatiques!
Ils vous torturent le cœur pendant cinq actes ;
vous êtes ému, vous croyez que c'est arrivé,
vous y allez de votre larme... tout à coup deux
éclats de rire vibrent derrière vous. Ce sont
les auteurs de Miss Multon qui manifestent
leur joie... Ils sont heureux, ils sont con-
tents... toutes les âmes palpitent, tous les
yeux sont humides. C'est un succès ! Donc,
ils rient.

Belot. — Eh bien! mon cher, ça y est!
Tout le monde est empoigné... Tiens, regarde
donc cette jolie personne dans l'avant-scène
de gauche... Pauvre petite, commue elle est
émue ! ah ! ah ! ah ! ah I

Nus.— Ho! ho! ho! ho! et Sarcey, mon
cher; vois donc un peu Sarcey... un vrai
ruisseau 1... son madras à carreaux a l'air de
sortir de la lassive... Tiens, le voilà qui em-
prunte le mouchoir de Vitu. C'est très-amu-
sant !

Belot. — Mais Vitu, comment va-t-il faire?

Nus. — Oh! Vitu ne pleure jamais; c'est un
cœur de roc.

Belot. —Je t'en fiche!... Tiens, braque ta
lorgnette sur lui. Pchiiii ! Pauvre homme,
plus de mouchoir ! ah ! ah ! ah !

Nus. —Envoie-lui le tien par l'ouvreuse.

Belot. — Inutile, il est en train de s'épon-
ger sur le gilet de Villemessant.

Nus. — EL Banville, et Saint-Victor, et La-
forêt et Claretie !

Belot. — Atlention ! l'émotion va gagner
MonseVjt... ça commence. Il ôte ses lunettes..

Nus. — Est-il laid, mon Dieu, quand il
pleure I

Belot. — On dirait des larmes de croco-
dile !

Mlle Fargueil. —«Moorle ! on m'avait crue
«moorte... accident de chemin de fer...
« M. Delaconr s'est remarié et... »

Labiche. — Tiens! tu ne m'as pas envoyé
de lettre de faire-part.

Delacour (le vrai), —Laisse-moi tranquille,
je ne te parle plus... à présent que tu colla-
bores avec Augier.

Péricaud (papa Delin). — « Vous êtes Fer-
« nande ! oh ! madame ! Si l'on vous reconnaît,
« c'en est fait de moi ! Partez ou je dis tout. »

« Mlle Fargueil. — Non! Je reste. Je suis la
« femme légilime, moi et, si l'on me pousse à
«bout... Mais non je ne suis venue ici que
« pour revoir mes enfants que j'ai abandon-
« nés il y a quinze ans, dans un moment de
« folie. ..je ne revendiquerai pas mes droits de
» mère; je serai leur institutrice... personne
« ne me reconnaîtra... »

Sarcey. —Mais il me semble que, dans le
roman, l'accident du chemin 1er avait balafré
la figure deMi.-s Multon.

Le M. de l'orchestre. — Adorable, cette
petite Raynard! comme elle seraitgentilledans
la Petite Mariée!

Sarcey. — 0 l'opérette! M. Mortier si vous
détournez cette entant du chemin du drame
et de la comédie, je...

Mlle Raynard. — « Mon frère et moi nous
a sommes allés cueillir des fleurs. C'est au-
« jourd'hui l'anniversaire de la mort de notre
« mère. »

Mlle Fargueil. — a Chers enfants! (à part)
« j'étouffe. »

Mils Morand — « Nous avons porté nos
« bouquets au cimetière, sur les tombes des
« mères mortes cette année : notre maman à
« nous n'a pas de tombe, mais là-haut toutes
« les mères se connaissent, elles diront à la
« nôtre que nous pensons à elle. »

Mlle Fargueil. — « Ah ! (elle s'évanouit). »

M. Artus. — Sapristi qu'est-ce que j'ai,
donc! impossible débattre la mesure. Bon!
voilà mon 1er trombone, qui pleure et ma cla-
rinette solo qui se mouche pendant 1 - trémolo

Mme E. Grandet. — « Ma chère Miss Mul-
« ton, je suis très-heureuse. M. Delacour m'a-
« dore, ses enfants sont charmants; qui croi-
« rait qu'il ont eu pour mère cette horrible
« femme qui... »

Mlle Fargueil. — (A part) « Quelle torture!
« Oh ! pourquoi cette femme me tenle-t-elle ! »

Mme E. Grandet. — « Dieu merci elle est
« morte... bien morte... »

Mlle Fargueil. — « Qu'en savez-vous? »

Mme E. Grandet. — « Ah! vous êtes Fer-
nande! »

Mlle Fargueil. — « Oui je suis Fernande.
« Je veux mon mari. Je veux mes enfants. »

M. Delacour. — « Venez les prendre. Et
« dites leur, si vous l'osez que vous êtes leur
« mère. !

Mlle Raynard. — « Qu'avez-vous donc Miss
« Multon?

Mlle Fargueil. — «Moi... rien... Je vous
« fais mes adieux... je pars. »

Mlle Morand. — « Mais vous reviendrez?

Mlle Fargueil. — « Jamais! » (musique.)

Sarcey. — Là finissait autrefois la pièce.

Le M. de I'orchestre. — Mais ce n'était pas
un dénouement cela.

Belot. — Jusqu'à présent la partie est ga-
gnée. La Christmas du prologue a fait florès...

Ah! Voyons maintenant comment on ac-
cueillera notre nouveau cinquième acte.

Nus. — Sarcey n'a pas l'air content. Il ne
pleure pins.

Belot. — C'est parce que Vitu est parvenu
à lui reprendre son mouchoir.

M. Delacour. — « Comment va Jeanne? »

Papa Belin. — « Mal, très-mal! »

MmeE. Grandet.— « Pauvre petite ! Il m'est
venu une idée. »

M. Delacour. — « A moi aussi... J'ai écrit à
miss Multon, elle sera ici demain. »

Mme E.Grandet.— « Elle sera ici tout à
l'heure car je lui ai écrit avant vous. La voici.»

Mlle Fargueil.— « Jeanne?... à l'agonie?...
morte, peut-être ?... »

Belot.— Succès écrasant! Sarcey re-pleure,
Hostein re-pleure...

Nus. — C'est très-drole !

Mlle Raynard. — « Tu es ma mère, ah! je
l'avais bien deviné!... c'estlà ce qui me rendait
malade... dis-moi que tu es ma mère! quand
je serai mariée nous ne nous quitteions plus.»

Mlle Fargueil. — Non, je ne suis pas ta
mère. »

Mlle Raynard. — « Mais si. »

Mlle Fargueil. — « Mais non. »

M.Delacour. — « Jeanne enbrasse ta mère,
mais ne dis rien à ton frère. »

Mlle Fargueil. — Mlle Raynard. —- « Ah ! »
(Rideau).

Relot. — Tra-de-ri-de-ra !

Nus. — Sauvés I merci mon Dieu !

Sarcey. —.....lleton lundi !

Nus. — Sarcey a l'air de grogner.

Belot. — Parce que la pièce n'a pas com-
mencé à trois heures de l'après-midi.

Hostein. —Mes amis, mes bons amis.... trois
cents représentations ! millionnaire ! ensuite
je reprendrai toutes vos pièces... dix mille
francs de prime !

Villiers de l'Isle Adam. — Et mon Nouveau-
Monde ?

Hostein. — Portez ça à Koning.

Koning. — Lecoq en fera la musique !

Et maintenant un aveu personnel :

Depuis six ans que je m'occupe de critique,
j'ai vu bien des drames. De l'émotion, j'en ai
eu ; des larmes, point. Mercredi, pour la pre-
mière fois, l'argueil-mater-dolorosa m'a fait
pleurer pour tout de bon — et je m'en flatte!

PALAIS-ROYAL.

Le Prix Martin. — Mme Martin trompe M.
Martin avec Agénor. Ce dernier, dégoûté de
cet amour qu'il dut à son <c chic funeste f », se
prend d'amitié vraie pour le mari. Mais hélas !
Martin apprend tout par un sien cousin, Fer-
nand Martin, dit Hernandez Martinez, — sorte
d'Orrlie Antoine, marié à la reine d'une tribu
indienne.

Martin tuera Agénor. Il l'emmènera en
Suisse et le poussera — comme par hasard —
dans un précipice. Mais le moment d'agir
venu, le mari sganarellisé hésite : —Dieu seul,
— dit-il, — avec M. Prudhomme, — a le droit
de tuer son semblable ! — Un instant après, il
surprend le faux Mexicain aux genoux de sa
femme.

Que feraMartin?Il condamnera Demandez,
à emmener Mme Martin en Amérique et Agé-
nor à fonder un prix : le Prix Martin, pour le
meilleur ouvrage sur l'extinction de l'adultère.
Puis, s'adressant à Agenor humble et repen-
tant:— Maintenant, dit-il, que nous sommes
veufs, reprenons notre besigue. Coupe ! — et
le rideau tombe sur ce mot d'une hardiesse à
faire dresser les cheveux de Siraudin !

Cette pièce, due à la curieuse collaboration
d'Emile Augier avec Labiche, fourmille de
situations franchement comiques. Les mots
abondent. Mais, — il y a un mais, — si la
donnée n'a pas été accueillie avec enthousiasme,
le dénouement a du moins le mérite de l'eri-
ginalité. Peut-être même recèle-l-il quelque
moralité — à d'autres, le soin de découvrir le
pot-aux-roses !

Geoffroy, Gil-Pérès, Brasseur et Lassouche
sont toujours les artistes par excellence.

ATHÉNEE-COMIQUE

De Bric et de Broc. — Très-pétillante cette
revue de Clairville et Liorat. Cela vaut mieux
que tout ce que nous avons eu cette année. Le
joyeuxcompèré-directeur, Montrouge, a eu la
main heureuse. Sa troupe marche avec un en-

semble parfait. Tous les hommes savent leurs
rôles, toutes les femmes sont jolies.-

Ona beaucoup applaudi Mlle Badeetsa ronde
brésilienne. La parodie des Danichfff et la se è&e
de mis Dickinson et du colonel Baker sont fort
réussies. Les réservistes-femmes ont manœu-
vré à ravir, je le dis sans réserve.

Voilà l'Athénée bel et bien désenguignonner
et c'est à peine si l'on se souvient des ours de
Martin !

Un joli mot de Roger de Beauvoir l'aimable
secrétaire du théâtre.

— Avec Montrouge, nous disait-il,le public
n'aura plus besoin de sommelier dans les caves
de l'Athénée-Comique!

DÉLASSEMENTS-COMIQUES

Après vous s'il en reste. — La revue de M.
Lemonnier est vive etsuffisatument spirituelle.
Mais le contrôleur du théâtre est bien mal
élevé.

George Petilleau.

Un correspondant de province qui nous de-
mande comment se prononce le mot PEHICHOLE.

Perichole n'est pas un nom propre. C'est un
mot espagnol qui veut dire chanteuse des rues.
Les artistes des Variétés prononcent PÉRI-
KOLE. Telle est, suivant les indications de
Meilhac-Halévy la vraie prononciation. Le CH
espagnol ayant presque toujours le son du K
français.

G. P.

UnM

......... -......----1 F» /.™/.

édecin-Majoratrouvéïm Baume

détruisant àvic et «ans douleur : Cors, Oignons,

_ _Durillons. Œils de perdrix. Prit : l fr. 50

Èûvûl fo contre2fr. limft.j ©bin.>-*< ra««', 8, boul1 Montmartre..

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Champs à Paris.

GRELOTS-FINANCE

M. Buffet et son système politique ont beau
baisser, baisser, les rentes françaises conti-
nuent de monter, monter. — La France es-
père vivre, môme lorsque ce personnage sera
mort, politiquement bien entendu.

*

Le 3 0/0a dès lundi touché de bien près 68,
et le 5 0/0 a dépassé 105 fr. C'est tout au plus
si on s'attendait à ces cours pour la fin du
mois.

*

* *

Des gens qui passent pour savoir un peu
le dessous des cartes ont des doutes au sujet
de ce mouvement de hausse. Us ne le croient
pas de trop bon aloi.—On a, disent-ils, acheté
trop de primes, et les cours actuels pour-
raient ajoute-t-on favoriser bientôt de grosses
ventes fermes. — A en croire ces effares, des
élections par trop désagréables à M. Buffet
pourraient aboutir à de la baisse en fin de mois.
— C'est décidément voir les choses bien en
noir.

*

* *

L'Italien se porte mieux. Malgré les bruits
d'emprunt prochain, il a repris et dépassé le
cours de 71.

Les fonds Espagnols se maintiennent, il ne
faut cependant pas s'attendre à les voir mar-
cher sérieusement, tant que le Don Carlos
tiendra la campagne.

*

* *

Le 5 0/0 Turc qui a franchi le cours de 20
a des vélléités de pousser à 21. II n'y est pas
encore. On continue à se préoccuper des cou-
pons d'avril. Le 5 0/0 nouveau est un peu fai-
ble. Les emprunls 6 0/0 sont aussi en reprise
dans leurs cours les pius bas. N'importe, les
écus qui s'engagent dans ces valeurs courent
fort risque d'y être terriblement ébréchés.

* *

Les Fonds Egyptiens continuent à témoi-
gner plus de disposilion pour la baisse que
pour ta hausse. L'emprunt de 1873 a faibli un
instant à 315. — Les financiers et les ma-
nieurs de gros écus qui comptent le Khédive
pour client ont beau s'arranger avec ce mo-
derne prince Charmant qui a tant couvert de
bijoux et de diamant, les têtes, les épaules et
les reins des actrices les plus étourdissantes
de nos théâtres de genres, rien n'y fait. — Le
public montre toujours fort peu d'empresse-
ment à se mettre à leur place. S'il arrive à le
faire, ce ne sera qu'à bon escient. Il attendra
tout au moins le rapport sur la situation des
finances égyptiennes que l'envoyé anglais M.
Cave doit adresser à son gouvernement.
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