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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0051
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LE GRELOT

président de. la République, eût immédiate-
ment provoqué un rappel à la pudeur et un
appel à la force a-rmée, n'a point eu tout le
succès qu'on en espérait dans le clan des dé-
cembriseurs.

On s'est borné à leur répondre :

« Vous repasserez !... »

Cest bien,

Mais franchement, ce n'est pas assez.
On n'est point d'une pâte aussi souple
que ça !

Je suppose qu'on vienne dire à un honnête
homme :

« Diles donc,

« Puisque la Compagnie des mines de Becs-
« de-Gaz-en-Ruolz vous a confié la grenouille,

« Si nous la boulotions ensemble!...

« C'est moi qui me charge de rendre des
« comptes aux actionnaires !...

v Hein! quelle rigolade!...

« Je connais à Montperne une petite qui a
« un zinc et qui possède un béguin pour vous,
« je n'vous dis qu'ça, Alcindor! »

Si, dis-je, on tenait ces propos à un honnête
homme,

11 est probable qu'il s'empresserait de prier
le commissaire de son quartier de mettre le
porteur de ces propositions dans un endroit
où il pût réfléchir sur leur haute inconve-
nance,

Et ce serait justice ! — comme disent les
gens du Palais.

*

* •

On ne l'a point fait pour les bonapartistes,
soit, —

Et on les laisse circuler dans les rues alors
que leur place serait au poste, — je n'ai rien
à dire,

Mais il faut avouer que ce spectacle est
assez singulier.

Pour peu qu'on y réfléchisse,

On trouvera que cela est d'un exemple dan-
gereux :

Si, en effet, on peut dire sans danger à un
gouvernement :

« Moquons nous de l'opinion quasi-unanime
du pays,

« Prenons-en à notre aise,

« Et arrangeons-nous de lui, de ses volontés
et de ses biens, en famille. »

Il n'y a pas de raison pour qu'on ne puisse
pas aller proposer à un particulier de dévali-
ser les trains de chemins de fer ou de se frayer
par les égouls un souterrain conduisant dans
les caves de la Banque.

*

11 s'agissait de la dernière catastrophe du
puits Jabin.

Quelques dames s'étaient mises en tête d'aller
faire des quêtes à domicile pour secourir les
victimes de cet épouvantable sinistre...

X... qui jouit d'une cinquantaine de mille
livres de rente, — mais dont l'avarice passera
sans doute un de ces jours en proverbe, aper-
çut hier matin deux de ces dames quêteuses
qui traversaient sa cour.

Aussitôt il sortit de son appartement, qui
est situé au premier,

Et cria à un domestique imaginaire, en se
penchant sur la rampe de l'escalier, au mo-
ment où les pauvres femmes entraient dans son
vestibule :

— Surtout, Jean, ne laissez monter person-
ne, à cause de la petite vérole de madame !...
Les quêteuses courent encore.

C'était une mode au dix-septième siècle que
d'apprendre l'hébreu ..

Tout le monde s'en mêlait,

Même les dames de la Cour.

Malgré cela, les professeurs de cette lan-
gue sacrée, — on pourrait dire aussi de cette
sacrée langue, — ne s'en enrichissaient guère.

Et celui de la princesse de Guémenée, en-
tre autres, était toujours vêtu d'une façon si
misérable, qu'un jour le prince de Guémenée
qui ne le connaissait pas,1.'ayant rencontré
dans les escaliers de la princesse, en fut tout
surpris.

— Madame, dit-il à sa femme, que vient
donc faire cet individu chez vous?

— Monsieur, répondit la princesse, il me
montre l'hébreu!

— Eh bien I madame, prenez-y garde, —
répliqua M. de Guémenée, — car avant peu,
je crois qu'il vous montrera le derrière.

*

* *

Une après-midi d'été, sous Louis XIII, le
duc d'Orléans, le chapeau sur la tête, se tenait
dans le jardin du Luxembourg, entouré de
courtisans qui demeuraient tête nue au grand
scleil.

Bautru survint,

Et voyant tout ce monde suant, et n'osant
souffler mot.

Il ne craignit pas de dire, après quelques
paroles sur différents sujets, que les princes
étaient des ingrats, et n'aimaient personne.

— Oh ! dit le duc d'Orléans, — cette maxi-
me ne peut s'appliquer à moi, car tout le
monde sait que j'aime beaucoup mes amis...

— Oui, oui, — dit Bautru, en désignant de
la main les courtisans morfondus au soleil,
—' rôtis, monseigneur, rôtis!...

Beaumanoir de Lavardin, évêque du Mans,
prêchant un jour devant la cour, perdit tout
à coup le fil.

Et quoiqu'il fit, resta court.

Peu de temps après, Mlle de Sablé voyant
un fort beau portrait de lui, s'écria :

— Mon Dieu! qu'il lui ressemble... on di-
rait qu'il prêche!

*

* *

C'était dans un village de Normandie.
Le père d'un paysan se mourait.
Le paysan se rendit à la cure.
Là, il se mit à frapper tout doucement à la
porte.

Et cela pendant trois heures de suite.
A la fin, le curé l'entendit, et lui dit brus-
quement :

— Pourquoi ne frappez-vous pas plus fort.

— J'avais peur de vous éveiller, dit le
paysan.

— Qu'y a-t-il ?

— Mcn père se mourait quand je suis parti.

— Bah ! dit le curé, il doit être mort à pré-
sent... je n'y ai plus que faire!...

— Mande pardon, M. le curé, — répartit le
paysan, — Pierre, mon voisin, m'a promis
qu'il l'amuserait...

BRIDAINE.

Samedi 4 mars, les employés en librairie
donneront leur cinquième bal annuel dans la
salle Valenlino.

Ce bal, donné au profit de leur caisse de
secours, est un des plus brillants de la saison
et réunit chaque année les chefs et commis
des principales maisons, désireux de partici-
per à çette fête de bienfaisance.

Le trésorier de la Société, rue Casimir-De-
lavigne, 6, est le dispensateur des cartes d'en-
trée, dont le prix est de 5 francs pour un ca-
valier et plusieurs dames.

Pour être bien bonne

Elle est réellement bien bonne la profession
de loi du père Luc.

Ne pas lui donner place au Grelot serait une
véritable infamie.

La voici donc dans toute sa pureté :

Chers électeurs du canton de Béthune, d'Houdain,
de Lillers et de Narrent-Pontes.

Je quitte l'arrondissement de Saint-Pol, où
j'ai réuni un très-grand nombre de voix, mais
tous mes concurrentss en ont été quittes pour
la peur, Français! attendu que j'ai en très-
peu de temps pour leur faire connaître mes
volontés, mais aujourd'hui je veux faire con-
naître mes intentions :

1° La liberté de la culture du tabac, afin
que tous les hommes et femmes (sic) puissent
fumer et priser à volonté et sans faire de
grands sacrifices. Tant que pour les prix, je
les fixerai à mon installation;

2° Je mettrai un impôt très-sévère sur les
célibataires et les célibatrices (sic) qui ne se
marieront pas chrétiennement à l'âge de trente
ans;

3° Tant que pour mon drapeau, vous le
connaissez assez, je défendrai toujours les in-
térêts sociaux et religieux;

•4° Pour mes appointements, je les laisserai
pour bâtir une chapelle à Sedan pour y faire
des prières pour les mères qui ont perdu
leurs enfants;

5" Et un hospice à Pontoise pour y mettre
M. Levert dedans et tous les hauts pensionnés
de l'empire Napoléon III;

6° L'agriculture n'est pas mon fort, mais tous
les hommes de Napoléon III n'en connais-
saient pas plus que moi.

7° Tant qu'aux chemins vicinaux, je les con-
nais par les grands parcours que j'ai faits. Je
saurai indiquer les remèdes partout où le be-
soin s'en fera sentir.

8* Je crois que ma présence est utile à l'As-
semblée nationale... J'irai avec mes habits de
pèlerin et ma clef, pour donner le répit à tous
les enragés.

Agréez, chers lecteurs, l'assurance de ma
parlaite considération,

Le Pèlerin de saint Hubert,

Bara dit Père Luc.

Nota. Par mes titres, je crois que vous ne
douiez pas de ma présence à l'Assemblée na-
tionale.

Imp. Frédéric.

Prière de détacher l'un des bulletins ci-dessous
pour aller voter.

Elections du 20 février 1876.
BARA dit PÈRE LUC,
Pèlerin de saint Hubert

Imp. Frédéric.
Je crois qu'après cela, il n'y a plus qu'à ti-
rer l'échelle, tout commentaire abîmerait ce
superbe morceau de littérature.

Charles LEROY.

LA SEMAINE THEATRALE

GYMNASE

Le Charmeur. — Cette comédie — qui n'a
lien de comique — a été accueillie avec une
froideur vraiment sibérienne.

Imaginez-vous un petit Bidel doué de l'é-
trange pouvoir de fasciner, de charmer tout ce
qui tombe sous son rayon visuel. Ce monsieur
charme les ours et les directeurs de théâtre,
les jeunes filles, les vipères et les belles-
mères..... Seul le public n'a pas été charmé !

— et je le regrette pour l'auteur, M. Louis Le-
roy, qui est un homme d'infiniment d'esprit,
mais qui ne sera jamais un auteur dramatique
parce qu'il soigne trop les détails de ses œu-
vres au préjudice des grandes lignes.

Le sujet, du Charmeur pourrait remplir le
cadre d'une charmante comédie en un acte.
Mi>e en trois actes, la pièce est ennuyeuse,
l'intérêt languit, le dialogue devient un aga-
çant bavardage.... Tout cela pour en arriver
à réconcilier le Charmeur Gérard avec son.
grand-père, le marquis de Fontenailles, qui
lui accorde la main de sa pupille Renée.

Les interprètes ont fait de leur mieux :
Worms,Pujol, Landrol, FiancésetLesueur ont
su trouver des effets même où il y en avait pas
et la petite Legault, porte avec beaucoup de
crâuerie son costume d'amazoue du premier
acte. Succès de beauté.... et de bottes à l'é-
cuyère!

Les petits cadeaux. — Un acte fort amusant,
de M. Jacques Normand.

Monsieur trompe madame, mais II s'est im-
posé la pénitence de lui faire un petit cadeau
à chaque nouveau coup de canif dans le contrat.

— Un beau jour, madame offre à son tour un
petit cadeau à son mari... Inquiétudes de mon-
sieur qui craint que sa femme ne le paie de
la même monnaie... Finalement, explications,
aveux du mari et réconciliation.

Cette petite bleuelte est fort agréablement
enlevée par Mlle Legault et M. Achard.

THÉÂTRE-HISTORIQUE

Les Chevaliers de la Vatrie. — Le drame de
Delpit est taillé sur le patron de tous les ro-
mans de Gustave Aimard. line jeune fille en-
levée, puis retrouvée, puis reperdue et enfin
délivrée. Le tout agrémenté d'épisodes à peu
près historiques.

Un français, Robert Cavaillié, est k la re-
cherche de sa sœur Lélia. Le ravisseur est un
yankee nommé Bradford. Après mille péripé-
ties inspirées par les événements des guerres
de la sécession américaine, Robert retrouve
Lélia et Lincoln fait fusiller le traître Brad-
ford.

La mise en scène est très-belle, signalons
notamment les tableaux du steamer et de la
bamboula.

M. Esquier, Mmes Rhéa et Céline Monta-
land ont su provoquer des applaudissements.

BOUFFES-PARISIENS

Madame l'Archiduc. — Fructueuse reprise.
Interprètes de la création à l'exception toute-
fois de Mme Grivot, que Mlle Paola-JMarié ne
fait point oublier dans le rôle du P'tit bon-
homme pas plus haut qu'ça.

Daubray toujours désopilant, a retrouvé son
succès d'an tan.

FOLIES-DRAMATIQUES

Fleur de baiser. — Le besoin se faisait-il
bien sentir de transformer le Chapeau de paille
d'Italie en opérette bouffe? Il paraît qu'oui,
puisque M. Alexandre, miroitier par profes-
sion, mais auteur dramatique par vocation, a
jugé à propos de nous offrir une réédition,
assez vulgaire, du reste, de cette classique pièce
à tiroir.

M. Alexandre est l'inventeur de cette an-
nonce abracadabrante :

BELLES glaces VÉNITIENNES
A CHOISIR TOUTES NUES.
Cela prouve qu'il a quelque imagination,
mais imagination insuffisante quand il s'agit
de faire rire le public. Aussi ne pouvons-nous
nous empêcher de lui dire :

Soyez donc miroitier si c'est votre talent.

La musique de M. Cœdès est bruyante et
triviale... A l'ex-souffleur de l'Opéra nous di-
rons également :

Soyez plutôt souffleur si c'est votre talent.

Une débutante, Mlle Jeanne May, sœur de
Mlle Désirée, des Variétés, — s'est fait remar-
quer par sa timidité à toute épreuve.

THÉÂTRE TAITBOUT

La Petite comtesse. — MM. Gaston Escudier
et Jules Ruelle ont traduit en français un petit
opéra comique de Luigi Ricci, qui faillitt être
représenté aux Italiens, en 1870, sous ce titre :
la Conlessina. La fable de la Petite comtesse
ressemble fort à celle de la Lune de miel de
Scribe. C'est une innocente berquinade sur
laquelle Luigi Ricci a brodé quelques mélo-
dies qui n'ont, hélas, rien de commun avec
celle de Crispino, ce chef-d'œuvre qu'il com-
posa jadis avec son frère Federico.

M. Soto conduit avec beaucoup de goût sa
belle voix de basse chantante. M. Emmanuel
ne manque pas de talent. Mlle Berton tire
tout le parti possible d'une mince voix de so-
prano, et Mlle Carlin, que les Variétés ont eu
le tort de laisser partir, chante et joue d une
façon charmante le rôle difficile de la ba-
ronne.

FOLIES-MARIGNY

En descendant de la lune.—Je ne voudrais pas
décourager le jeune et intelligent directeur
par intérim des Folies-Marigny, mais, fran-
chement, où a-t-il eu la tête le jour où il a
reçu cette platitude navrante ? _

Ce n'est même pas une charentonnade, — il
y en a de fort gaies ! — c'est une succession
de scènes niaises et plates; cela n'a ni queue
ni tête. C'est franchement idiot. Jamais, au
grand jamais, on n'a rien joué de plus sot.
C'est l'œuvre d'un gâteux ! Il s'appelle Las-
souche. J'aime à croire que ce n'est qu'un
homonyme de l'amusant comique du Palais-
Royal , car on dit que le vrai Lassouche ne
manque pas d'esprit.

Allons, M.Seurat, dépêchez-vous de monter
les Quatre coins du monde, de Delilia et Le-
senne. Il faut prendre vite une éclatante re-
vanche.

George Petilleau.

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GRELOTS-FINANCE

On a fait beaucoup de bruit à propos de la
dernière baisse. Il s'est dit à ce sujet et. même
fait beaucoup de sotti-es. Nombre de gens
dont le tort le plus grand est d'avoir perdu
leur argent, ont été accusés d'avoir ourdi des
trames machiavéliques contre le fonctionne-
ment. régul;er de la Constitution. Hélas ! les
pauvres diables ne sont, pas si coupables, il
s'en faut de beaucoup. Us sont môme plus in-
nocents qu'on ne le croit.

• *

Ce qu'il y a de vrai, c'est ceci. Il y a à la
Bourse un groupe très-aventureux, qui s'est
imaginé de très-bonne foi que, grâce à l'entê-
tement de M. Buffet et au savoir-faire des pré-
fets et sous-préfets à poigne, les élections
législatives seraient la contre-partie des élec-
tions sénatoriales. C'était là une idée passable-
ment baroque; mais les gens qui se l'étaient
mise en tête formaient un beau bataillon. Il y
avait bien des dissidents, mais on n'y prenait
pas garde, et comme toute bonne hausse doit
être préparée à l'avance, nos buffetlistes s'é-
taient, depuis le commencement du mois, atta-
chés à pousser les deux rentes et à les soute-
nir énergiquement, dans l'espérance qu'avec
le maintien des cours en hausse, après les élec-
tions, ils pourraient tout doucettement réali-
ser ce qu'ils avaient acheté à des cours relati-
vement bas.

C'étaient là, assurément, de belles combi-
naisons, mais la réussite en était subordonnée
à ce que M. Buffet fût, de son côté, satisfait
des élections législatives. Mais, on le sait, les
dieux en avaient décidé autrement. En se
voyant en présence d'une majorité franche-
ment constitutionnelle, notre groupe de haus-
siers buffetistes a cru prudent de l'alléger, et
comme il était très-engagé, la chose n'a pu se
faire à la sourdine. Il s'est fait quelque bruit
autour de ces réalisations subites, et comme
c'était là une éventualité attendue et visée, les
vendeurs aux hauts cours du commencement
du mois qui étaient aux aguets ont poussés à
la roue, sans autre désir dans ce mouvement
de baisse que récolter les différences que l'on
aurait voulu leur prendre. Delà cette baisse de
trois francs en trois jours. C'est beaucoup,
assurément, mais il ne faut pas oublier que
nos haussiers étaient, eux et leurs clients,
acheteurs de plus de 20 millions de rentes.

Le mouvemerft de baisse qui, dès vendredi
dernier, était déjà suivi d'un mouvement de
reprise tient donc à ce que la place avait mal
engagé, la politique n'y a tenu qu'un rôle
tout à fait secondaire. Quand la politique est
une cause sérieuse de déroute, ce n'est pas
par des baisses de 3 francs, sur lesquelles on
regagne 1 francs au bout de trois jours, qu'elle
procède. Exemple,le mois de juillet 1870 qui,
du 1" au 13, c'est-à-dire entre le soulèvement
de l'incident Hohenzollern et la veille de la
déclaration de guerre, est une baisse de près
de 7 francs sur la rente 3 0[0.

*

* *

Qu'on se rassure, nos rentes sont encore
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