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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0123
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LT5 GRRLOT

t'l3ue sur la conscience trois jolis mois de

^erles, il v a des lois,

les a appliquées,—On n'a fait que cela,
" °n en avait le droit, — je n^ conte-te pas.

»3sis d'un autre côté, voici un curé de la
ct*TÎ"e, qui un bei.u jour s'avise d'insulter en
•■?*'rè le côns'eil de fabrique de son église.

l'attaque en diffamation,
vue ré| oncl-il ?
. l( Je suis fonctionnaire public, dit-il, — et
, n'a pas le droit de me juger; j'en appelle
11 Conseil d'Éial. »
Et on l'écoute!
ne nie pas i°s injures, — pis le moins du
M de, — mais déclare que le tribunal n'a
3 ¥\m tôfof suc aff lire, — qu'il peut fo-
" 'er les gaas si bon lui plaît, qu'il peut leur
j cîjuer son paillasson et leur vider son pot
Y'humbie sur la tête.

jj est prêtre, tout ne lui est-il pas permis?
Heureux pays où l'on pousse à çe point le
•"pect de la religion!

ZED.

FEUILLES AU VENT

ière-
Histoire

"ne

eu l'honneur de connaître particuli
^*nt l'illustre auteur de la Mer et de l'Hist
e Révolution française.
*t de le voir chez lui plusieurs fois.

aimait beaucoup les jeunes gens,
£1 les'accueillait avec une bienveillance et
aménité dont tous ceux qui l'ont connu
nt précieusement le souvenir,
^"ien ne lui était plus cher, — on le voyait,
ta Sne le concours respectueux de la jeunesse
l^'Venait ^pmidre' auprès de lut des leçons
^ignité morale et de liberté;
; Mais, parmi les jeunes gens, Michelet avait
es préférés.

* *

1 ^ri jour que je me trouvais chez lui. dans
„e .Pe^t appartement de la rue d'Assas, au
de la rue Vavin, un étudiant en méde-
l0e vint lui rendre visite.
C'était un tout jeune homme,
Et Michelet, à qui on avait apporté sa carte
j.v&nt de l'introduire, et qui y avait lu sa qua-
lui tendit la main avec cette grâce et ce
.Mt'nie qu'il savait mettre à ses moindres ac-
l'ons,

Et il lui dit :

. « A. la bonne heure!... Vous êtes allé à la
Mne Faculté I...Il ne faut pas le répéter : mais
ISjîûe mieux les étudiants en médecine que

poins foimalistes — en raison même de
eurs études, — il se forme plus d'hommes

fr^mi eux que chez les autres... Ils sont moin::
ujets à se lais-er entraîner aux subtilités, aux

pwilités, — et c'est chez eux que la Révolu-
'0fi fait ses meilleures recrues. »

Un moineau franc, liés-familier, qui trottait

'"rpmeni par la chambre, regardait son mal-
/e de ses yeux noirs, et semblait l'approuver
„l Ses hochements de tête à droite et à gau-

*

* *

* 0|Qi, Michelet préférait la Faculté de Mé-
jecine, à la Faculté de Droit, parce que l'une

0. 1rqit des hommes utiles à l'humanité et
J'Sqnels la science donne une force de ré-

1, s»ftnc<3 nécessaire dans la vie, — tandis que
r?'"re est la pépinière des hâbleurs de la
t^*mbre, -des juges prêts à tout, des procu-
Qe,?rs impériaux, et des milie et un ficeleurs
■ '» au sortir du siège de Paris, avaientfait

"sser au peuple ce cri du cœur:
£ Le 8 février, pltjs d'avocats! »
Ces simples mots éLaient placardés sur tous
' murs «le Paris après le premier siège,
Et de fait, ils étaient à eux seuls tout un

|)r,

ûgramme. .

*

* *

e,Qu'a donc aujourd'hui madame veuve Mi-
j. ^ 1 et à protester contre le projet des étu-
Ja«ts de manifester leurs opinions à l'ocea-
lon du tombeau de Michelet?
hl&ien de plus logique, au contraire, et de
S Us conforme à la pensée de Michelet, que
j,e laisser aux jeunes gens, et à ceux de la
J*culté de médecine surtout, le droit de dé-
^Jer Sa tombe,
^'illustre historien n'avait pas, lui, de ces
énagements exagérés pour le m^nde bien
0 usant; c'était l'homme du devoir, et non
accommodements, et il n'en valait que

eux à mon gré.

quel droit vient-on donc maintenant
J*rï ter ses pusillanimités derrière cette grande
Qémoirel...

b II aurait mieux valu, je crois, que ce ne fût *'
!?s Michelet qui mourût !

*

* *

n connaît l'histoire de ce coquin d'A
'^nes,

Qui crevait les yeux aux moineaux,

Et qui lorsqu'on lui en demanda la raison,
répondit :

« N'entendez-vous pas qu'ils me reprochent
d'avoir tué mon père? »

Révélant ainsi qu'il était le meurtrier qu'on
avait cherché en vain, et se perdant lui-
même.

Il semble que toute la haine stupide et bes-
tiale des bonapartistes pour les républicains
puisse s'expliquer de |a même façon.

Les bonupa: listes nous détestent parce que
nous les savons coupables d'assassinat» et de
vols multipliés,

Et que même lorsque nous nous (aisons, ils
ne peuvent nous pardonner que nous les con-
naissions.

*

Ce motif peu honorable se trahit à chaque
fois.

La lettre du Maréchal et les 87 grâces lui
ont donné lieu de se manifester avec une vio-
1 nce qui finit par devenir comique.

A les entendre, la société est perdue, parce
qu'on ne poursuivra plus les gens qui ont en-
dossé, il y a tantôt six ans, l'uniforme de la
garde nationale pour loucher les trente sous
que leur donnait la Commune.

Les 87 grâces et Jes commutations ont mis
le comble,

Et la « large clémence» a fait des folies!

*

* *

Aussi le Fracassagnac en est rentré dans la
période de la fougue.

Il écume de plus belle,

Et se démène comme un diable dans un bé-
nitier.

Ce bon jeune homme fait mal à voir,
Et on conçoit aisément que les souteneurs
d'un parti quia sur la conscience, depuis plus
de vingt ans, des faits d'assassinat et de vol"à
main armée, ne soient pas fort aise de voir
reparaître, pour déposer contre eux, dés té-
moins qu'ils croyaient morts et enterrés.

*

* *

La peur est lâche, aussi est-elle féroce;
Couardise est mère de cruauté, disait Mon-
taigne.

Aussi, tous ces capons crient : au meurtre !
dès qu'on retire le couteau de dessus la gorge
des républicains.

Pour les satisfaire, il faut une répression
éternelle ; ils s'imaginent que jamais ils' ne
pourront être déloges de la place qu'ils occu-
pent, et ils se font illusion au point qu'ils se
considèrent comme éternels;

Aussi, toute tentative d'apaisement leur
porte ombrage;

Ces quelques grâces accordées à la néces-
sité les exaspèrent,

Et ;ls sont furieux qu'on ait passé l'éponge
sur les erreurs de 87 hommes politiques,

Tandis qu'au contraire les 941 grâces accor-
dées à des condamnés de droit commun les
exalte et les remplit d'enthousiasme et d'i-
vresse.

*

* *

Les 941 filous, assassins, banqueroutiers, et
autres Duvèrnois leur sont rendus.

Les bonapartistes ne sauraient manquer de
faire bon accueil à ces égarés,

A ces frères malheureux.

Pour eux on égorgera Je veau gras,

Un allumera des lampions,

Ce sera une petile fête de famille,

Et certes, ce ne sera pas un spectacle mé-
diocrement touchant que de voir l'ancien mi-
nislie Duvèrnois tombant, au sortir de la pri-
son, dans les bras du grand financier Bureau,
revenant d'exil !

*

* *

Un individu de province, plus chauve que
l'Occasion, qui, du moins, avait une mèche
de cheveux sur le devant, eut occasion de ve-
nir à Paris, il y a peu de temps,

Et il en profita pour s'acheter une perruque
magnifique.

De retour dans sa ville, il fut rencontré par
quelqu'un qui le connaissait et qui savait qu'il
n'avait pas plus de cheveux qu'une bille de
billard.

— Tiens, s'écria-t-il, pas possible!... Vos
cheveux sont donc revenus?...

— A soixante francs, répondit l'autre phi-
losophiquement.

Et il continua son chemin.

*

C'était sous le règne de Louis XIV, ou plu-
tôt de Mazarin, en 1655.

On faisait le siège de Landrucies, et l'affaire
était chaude.

Tout à coup, M. de la Feuillade, un des
plus beaux étourneaux de la cour, reçoit une
balle à la tête qui lui fait une blessure horri-
ble, mais sans le tuer.

— Hum! hum! ç'est grave, dit un des chi-
rurgiens, on voU la cervelle.

— On voit la cervelle, messieurs, dit la
Feuillade en se levant soudain sur son séant.
Alors, je vous ep supplie, pren«ez-en un peu

et envoyez-le dans un linge au cardinal -Maza-
rin* qui dit cent fois par jour que je n'en ai

pas.

* *

J'ai un grand ami qui tantôt aura cinq ans,
et qui sait déjà presque lire, car il va en
classe chez un vieux bonhomme qui a soin de
lui, et qui vit dans un des rares jardins restés
dans la banlieue.

Hier, comme j'allai voir le père de mon
grand ami, je trouvai le bambin, et après
quelques minutes de conversation, je lui de-
mandai ;

— Et ton maître a-t-il encore des poules?

— Oui, me répondit-il en fronçant le sour-
cil, mais les œufs qu'elles font sont toujours
crus!

BRIDAINE.

Un procès des plus curieux va prochaine-
ment se plaider, c'est celui qu'intente M. Bou-
lin, le Directeur du Skating-Hink du Luxem-
bourg, à M. Rollot, l'agent-général de la
Société des compositeurs de musique.

Ce dernier émet la prétention d'imposer
M. Boulin, d'une, somme mensuelle de trois
cents francs, pour que ce dernier ait le droit
de faire jouer les morceaux de musique ap-
partenant à ladite Société des compositeurs,
et pour avoir le droit de mettre le mot Concert
sur ses affiches.

Le directeur qui est Américain, c'est-à-dire
entêté en affaires comme un véritable Breton,
résiste d'autant mieux qu'il a interdit à son
chef d'orchestre d'exécuter des morceaux ap-
partenant au répertoire de la Société des au-
teurs et compositeurs de musique, — et que
le mot «concert » lui étant interdit par la So-
ciété; il l'a avantageusement remplacé par le
mot « menu musical,» ce dont il demande
pardon au public dans chaque prospectus
qu'il fait distribuer dans Paris.

Ce procès, qui sera mené jusqu'au bout, va
faire connaître bien des abus.

En effet, vouloir faire payer une redevance
quelconque à une direction qui n'a passé au-
cun contiat avec la Société des compositeurs,
qui ne fait jamais jouer de musique, relevant
de cette Société, est le comble de la préten-
tion «t de l'absurdité.

La seule raison que l'on puisse donner à
cette manière d'agir de la Société, c'est
qu'elle accorde 5 p. 100 a son Agent général
sur tous les encaissements opères par lui, que
tous les moyens sont employés pour arriver à
une grosse recette—jusqu'à ce qu'elle ren-
contre sur sa roule un étranger qui se révolte
et qui résiste, ou un Français intelligent et
énergique comme M. Mabille, qui résiste,
plaids et gagne sa cause, ce qui lui donne un
bénéficié annuel de près de 6,000 fr.

Pourquoi le directeur du Skating du
Luxembourg ne trouverait-il pas, lui aussi,
auprès des tribunaux français , la même
chance que M. Mabilie , — c'est la ré-
flexion qu'il s'est laite , c'est pourquoi il
plaide, convaincu que le Tribunal sera
frappé de ce scandaleux abus que permet à
une société qui, pour encaisser 500,000 fr. par
an, est obligée de dépenser 147,000 de fiais
d'encaissement; quand, à côte d élie, on voit
la Société des auteurs et écrivains, la Société
Peregallo, qui ne dépense que 47,000 pour
encaisser plus de 2 millions.
Le procès intenté contre M. Nolla ne servirait-il
qu'à rendre publique cette différence entre les
deux Sociétés, que le résultat oblenu sera
considérable, et que tous les honnêtes gens
devront savoir gré à M. Boulin d'avoir résisté
à de pareilles exigences. MM. Duménil, avo-
cat, et Tourelle, avoué, chargés de ce procès,
ont là une cause d'intérêt général à défendre.

Un HE

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LA SEMAINE THÉÂTRALE

PORTE-SAINT-MARTIN

La Porte-Saint-Martiu a repris cette semaine
Louis XI, tragédie en cinq actes, en vers, de
M. Casimir Delavigne.

C' tte pièce qui. entre autres mériles , avait
celui de mettre en lumière le caractère peu
connu jusqu'alors d'un des plus terribles,
mais aussi d'un des plus grands de nos rois,
fut jouée pour la première fois sur la scène
de la Comédie-Française, le 11 février 1832.
Interprétée par des artistes tels que Ligier,
l'élève et le conlinuateur — si nous pouvons
nous exprimer ainsi, — du grand Talma, dans
le rôle de Louis XI, Geffroy, dans celui de
Nemours, Perrier dans Commims, Joanny dans

Coictier, Samson dans Olivier, l'œuvre de M. De-
lavigne obtint un immense succès.

Aujourd'hui encore, à quarante-quatre ans
de distance , malgré certaines défaillances,
certains détails ennuyeux, et la longueur
d'une exposition qui ne dure pas moins de
deux actes entiers, Louis XI renferme tant de
beautés qu'il plaît encore aux spectateurs,
tant il est vrai que ce qui est réellement beau
ne vieillit jamais.Les deux scènes principales,
celle de la confession, et celle entre Nemours
et le roi, produisent aujourd'hui comme à la
première, le plus grand effet.

L'interprétation eslmalheureusement faible.

M. Taillade nous semble avoir mal compris
et plus mal rendu encore le caractère complexe
de Louis XI rêvé par Casimir Delavigne. Il n'a
vu dans ce rôle que les côtés bas et vils sur
lesquels l'auteur s'était peut-être déjà trop
étendu. Louis XI n'était pas seulement ce roi
dont Victor Hugo nous fait le portrait dans
son admirable chef-d'œuvre Notre-Dame de
Paris, n'ayant pour touie cour, dit le poète,
« qu'un médecin pour lui tt un bourreau pour les
autres; » c'était encore un prince qui se mon-
trait presque aussi jaloux de ses prérogatives
royales et de la dignité de la couronne, que
de sa santé. Ce n'est pas un roi que nous
montre M. Taillade, c'est un pître, un roi
d'opéretle.

M. Régnier a fait preuve d^énergie et d'un
certain talent, dans le rôle difficile de Ne-
mours. M. Faille a rendu avec dignité le per-
sonnage de François de Paule, et sauvé la
belle scène de la confession compromise par
les convulsions épileptiques de M. Taillade.

Mesdames Cassothy, P. Patry et Lacresson-
nière ont joué d'une façon fort suffisante les
rôles de Marie de Cornalines, du dauphin et
de Marthe.

Celte reprise sera-t-elle fructueuse? Nous
avons tout lieu de le croire. Mais ne le serait-
elle pas qu'il faudrait en féliciter davantage
l'intelligente direction de le Porte Saint-Mar-
tin, et remercier MM Ritt et Larochelle de
sacrifier de temps eu temps au profit de l'art,
l'agréable, c'est-à-dire, le fructueux à l'utile.

Jules de la Verdrie.

GRELOTS-FINANCE

La question d'Orient, devenant de plus en
plus à la mode, le marché financier, qui a
cette mode particulièrement en grippe, se
met à baisser sur toute la ligne. Dès le lende-
main de la liquidation, le 5 p. 100 s'est trouvé
plus près de 404 fr. que de 105 fr., et le 3 p.
100 a eu tant toit peu de peine à se maintenir
au-dessus de 67 fr.

Ces cours de nos rentes françaises sont à
près de 2 fr. au-dessous des plus hauts cours
de juillet. C'est déjà une belle reculade, mais
que n'arrivemil-il pas si ce conflit Turco-
Serbe devait, comme tant de gens graves le
craignent, aboutir à une conflagration géné-
rale.

Le 5 0/o russe a encore plus dégringolé.
En moins d'un mois, de cascade en cascade
il est tombé de 97 à 89, soit de huit unités.
—Dire qu'au commencement de 1875, ce fonds
s'esl colé à 108. Dans le courant de ces quinze
mois, le 4 1 /2 0/o a de son côté dégringolé de
95 à 81. Le gouvernement russe n'a pas en-
core, il est vrai, sous forme de conversion plus
ou moins désastreuse, fait banqueroute à ses
créanciers étrangers, mais il s'est quelquefois
permis la chose vis-à-vis ses créanciers indi-
gènes.

Les fonds autrichien* l'emprunt domanial,
qui au commencement de juin se traitait entre
293 et 295, a fait le 3 juillet 280. La Dette 5 0/o
qui se traitait le même jour à 52 1/2 a tombé
dans la même proportion. Il n'y aurait rien
d'impossible à ce qu'avec uns guerre tant soit
peu coûteuse, l'Autriche se permit vis à vis ses
créanciers une seconde édition de la conver-
sion forcée de 1868.

Les choses en sont là, les fonds des Etats
qui sont dans la débine, doivent être laissés
tranquilles. Nous ne nous occuperons donc
pas de leurs nouvelles cascades. De ces côtés
là, les coupons que l'on a commencé à ne pas
payer ne le seront pas davantage à l'avenir,
et pour peu qu'on entende tonner le canon,
d'ici au mois de janvier, il y a fort à parier
que les coupons à détacher à cette époque se-
ront tout au plus négociables à des escomptes
formidables chez les changeurs

#

Toutes les autres valeurs, les bonnes comme
les mauvaises, ont suivi le branle-bas généra1.

A m EL.
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