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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0135
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L$! fîTRlfrLOf

Waw, «He ibftime de mi mille mm h la

Faculté catholique de Lille.

On conçoit, én effet, qu'un hemme, qui a
cent mille francs de disponibles, n'en saurait
faire un plus utile usage que de fonder une
chaire de droit canon.

Rien n'est plus intéressant pour les popu-
lations modernes que de savoir dans quels cas
il krinviefit q>e' les inauisiteurs appliquent
aux patients le brodequin ou la question de
l'eail et titi chevalet,

Kt quels sont les coupables qu'il faut en-
voyer au bûcher sans confession, et quels avec
confession'.

11 saute aux yeux que ce sont là des problè-
mes dont la solution est urgente.

Mais ne nous arrêtons pas à ces considéra-
is.

■jymnmm tes* ' • writtwtfi .tmsptw ,.*:- -l,,V.<
N'ave^-vous pas remarqué avec quelle faci-
lité les ultramohtains trouvent des l'un ri s pour
réaliser les conceptions les plus bizarres 1

N'est-il pas singulier dë lës voir, au_ tlix-
netniètrie siècle, trouver des adeptes si do-
ciles et si dévoués qu'ils étendent pour eux
jusqu'à leur chémise;

Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler!...

disent-ils, en vidant des sacs d'écus sur la tête
âes oints.

Et quand nous avons besoin, nous, d'ar-
gent pour une œuvre de propagande ou de
solidarité, nous ne pouvons jamais réunir la
somme aéi!es(iHire,,-T-bjen que les millionnai-
res né manquent pi»* dans lé parti I

Le grand dévouement de nos riches, à
m\t%, n'irait-il donc que jusqu'à la bourse,
élimine 8h dit?

* *

C'était du temps de cet excellent vicomte.

Il se trouvait dans tin café du boulevard.

A une table voisine, un feuilletonniste du
îundi et un jeune auteur dramatique.

L'auteur veilnit de faite jouer une pièce in-
titulée bàgltoiiro, avec Un certain 8Ucc6s,

Et le ieuiiietoniilstë lë félicitait.

Ponson du Térrâfî se rapprocha dil groupe.

Et voulant joindre ses compliments à ceux
du journaliste :

— J'ai vu votre pièce, inonsieur, dit-il au
jeune dramaturge;

Elle est charmante, mais, dites-moi, Vôtre
personnage principal^ est-ce un personnage
historique ou une création de votre imagina-
tion?...

Un trait touchant et peu connu dé la vié
rie Malherbe, l'auteur des Stances à Duper-
fier, "i * ^'2 £f £2 W**

Son fils venait d'être tué en duel par M. de
files.

Le poète, n'écoutant que sa douleur, en-
voya aussitôt un cartel à ce gentilhomme.

Of, Malherbe avait alors soixante-dix ans.

Ses amis, effrayés de cette disproportion
d'âge (M. de Piles étant un jeune homme),
firent des efforts i our le détourner de cette
résokiiion.

— Qu'a i-je à ci ai n dre?... d i t aldrs Malherbe...
ie ne hasarde qu'un double contre une pis-
tole!

< ■ •t.-t"s-fc4<'\»>1 !S alU'taR-*} ■

Une histoire authentique, que Miirger eût
mis dans sa Vie de bohème.
• Il y a une dizaine d'années, trois jeunes
gens flânaient par les rues, le nez en l'air et
causant de choses cruelles.

Ils étaient, en effet, possesseurs à eux trois
d'une somme de vingt-huit sous,

Sur laquelle il fallait déjeûner.

Le problème était difficile à résoudre.

Celui des trois qui avait le plus de philoso-
phie dit aux deux autres :

— Bah! moi, j'irai bien encore un peu sans
manger... Vuus deux, déjeûnez!... Je vais
vous conduire rue Monsieur-le-Prince ; il y a
là un restaurant à soixante-dix centimes, où
on n'est pas mal...

On a:

1 hors-d'œuvre,
1 plat de viandëj
1 dessert,
1 carafon

Et du pain à discrétion.

Vous aurez de quoi vous satisfaire...

Ce dévouement tout romain, après quel-
ques refus dont la vigueur rappelait faible-
ment la résistance de Lucrèce, fut acceplé,—
et tous lés trois s'installèrent à une table du
restaurant eu question, où à cette demande
du garçon :

— Trois déjeûners, messieurs?

Le Uéeius de la bande répondit stoïque-
ment :

— Non, d. ux !... Moi, je sors de lable.

Les deux élus mangèrent le saucisson clas-
sique d:abord ; — puis, on leur apporta à cha-
cun un beefsteack.

La besogne marchait rapidement, — et le
sacrifié regardait d'un œil mélancolique les
beefsteakcs qui diminuaient dans l'assiette de
ses compagnons, comme le parchemin dans
la Peau de chagrin de Balzac, quand tout à
coup l'un des deux bobômes , voyant la tris-
tesse mal dissimulée de l'ami resté àjeûn,
s'avisa d'un tour sublime.

^ Un morceau de beefsteack restait sur son as-
siette, juste de quoi faire une bouchée.

Le bohème s'arracha un cheveu, — sacrifice
d'autant plus méritoire qu'il était chauve
comme Siraudin ,— et, l'ayant posé sur le
petit morceau de beefsteack, il s'écria d'une
voix tonnante :

—- Garçon ! le patron!

Le patron accourut.

— Voyez, monsieur, dit le bohème en lui
montrant ce cheveu malencontreux, — n'est-
ce pa» dégoûtant,— et est-ce que je puis man-
ger eeial

— C'est un accident, monsieur, dit le res-
taurateur qui se confondait en excuses... On
va^oiis servir un autfebeefsteack, monsieur!...
immédiatement, monsieur!...

Le compagnon qui était à jeûn devint rouge
comme une framboise...

Cé n'était pas de honte, mais de plaisir!

En effet, un peà après, OU apporta le beef-
steack demandé.

Quand l'ingénieux bobemé fut en possession
de sa tranche de bœuf :

— Bah ! monsieur, dit-il au restaurateur,
je n'ai pour ainsi dire plus faim, — mais voici
mon ami qui le mangera bien !

Le gargotier comprit, sans doute , le tour
qu'on lui avait joué;

Mais c'était un brave homme ; il sourit et
iërma les yeux.

ËRIDAlfrE.

Le Courrier de M. de Marcère

Au risque de perdre sa place, utl employé
supérieur—(à 1200 francs) —du ministère de
l'Intérieur est venu nous apporter hier, quel-
ques-unes des lettres reçues depuis quelques
semaines par l'honorable M. de Marcère.

C'est notre métier d'être indiscret, aussi
publierons-nous sans scrupules cette corres-
pondance panachée.

.....le 1" juin 1876.

Mousieur le ministre,

Vous m'avez mis en disponibilité. C'est
votre droit. C'est aussi le mien de protester.
Préfet depuis 1830; j'ai toujours servi honnê-
ment tous lës gouvernements qui se sont suc-
cédé, et Dieu sait^ si j'en ai vu de toutes les
eouleural Je me disposais à vous SErvir non
moins honnêtement, mais vous avez cru devoir
faire ti de mes services. Tant pis pour vous !
tant pi* surtout pour la France ! Un moment
viendra où j'aurai ma revanche. Les minis-
tères tombent, les préfets reviennent...

J'ai des intelligences dans tbhs lés partis...
En attendant mon retour aux affaires, je ne
saurais mieux utiliser mes loisirs qu'à vous
faire, dans mon département, une guerre à
outrance. Mon successeur aur.t de l'agrément,
je vous en réponds ! Le pauvre homme I Est-il
assez naïf d'avoir accepté mon intérim! En
tous cas, je ne vous félicite pas de votre
choix : M. Bolabarbe est un idiot de la pire es-
pèce qui a déjà fait ses preuves d'incapacité no-
toire quand je l'ai eu comme sous-préfet... Jl
était bien digne de faire partie des préfeti
Tances de M. de Marcère.

Je ne vous salue pas,

Ayénor de Bottemolle.

Mon gros Loulou,

Je t'aim pasque tait bôt é quêté minisse.
Cicété tun é fait 2 ta bontai de loUet tune long
au Fauxlits marigni tum connétrez. Jeu cui
figurrerante et jettein mayo couleure chaire,
tum reconétraamai bottirl jàun-serrain. Apré
nou ziront soupai. Je veut pas d'argant,cé seul-
UlàB poure pouvoirre rigolai aVaic 1 gran fond
que sionaire 2 laitta, ceu quest ma tocad.
Attoi dan'oure.

Arturine de Charantenvil.

De la Préfecture de ... 3 juin 76.

S... M...

Tu m'as dégommé. Si tu savais comme je
m'en bats l'œil! J'ai des rentes, moi, et je
n'ai pas besoin de me faire nommer sénateur
pour garder mes derrières. Ma femme me
charge de vous dirë qu'elle vous méprise et
moi je vous dit zut !

Ludovic de l'Ornéanni'ere.
(En marge, de la main du ministre) : Inutile
de répondre.

Sans date.

Votre Excellence court un grand danger. Sa
précieuse vie est menacée. Les Jésuites com-
plotent. Moi, je veille. Mais il me faudrait un
peu d'argent pour déjouer leurs fourbes ma-
chinations. Que Votre Excellence veuille donc
bien envoyer par pli chargé un billet de mille
francs à l'adresse ci-après : 0. P. Q-, n" 1276,
Galle Nigra, Madrid (Espagne). Un ami sûr me
renverra cette somme à Paris. Si je ne l'avais
pas avant huit jours, je ne pourrais plus ré-
pondre de l'existence de Votre Excellence.

Eii marge, de la main du ministre) : Envoyer
à fa préfecture de police.

Paris, 2 juin 76.

Monsieur le ministre,
Fils de républicain, républicain moi-même,
j'ai l'honneur de vous prier, eu ma qualité
d'ancien tambour de la garde nationale, de
vouloir bien m'aecorder un grand bureau de
tabac dans un bon quartier de Paris. S'il n'y
en a pas de grands de disponibles, je me con-
tenterai d'un petit ë'n attendant mieux, Pen-
dant que j'y suis, ayez donc l'amabilité de
placer mon fils, qui est républicain aussi, dans
un de vos bureaux. Il a reçu une très-joli écri-
ture et sait faire les quatre, règles d'arithmé-
tique.

Recevez, monsieur le ministre, mes sincères
salutations,

Benoît,
Rue de la Huchette, 2 bis.

Vaubraizé, 15 juin 1876.
Mon vieux camarade,

Tù ïi*as sans douté pas oublié nos bonnes
relations d'autrëfois. Nous bous sommes pré-
sentés au baccalauréat ie même jour. Toi,
veinard, tu as été reçu. Moi, j'ai été retoqué.
Etals-tri pourtant iàssëi câricré !

Enfin ! aujourd'hui te voilà ministre. Je
m'étais toujours dit : voilà un gaillard qui
sera ministre... Eb-bien, mon cher ami, tu
ne te doutais certainement pas, le jour de ta
nomination, que ma femme saisirait cette oc-
casion pour me faire promettre, de la con-
duire à Paris !

— « Puisque tu eonnais le ministre, m'a-t-
elle dit, nous descendrons au ministère. Il
doit y avoir une quantité de chambres d'a-
mis..: et puis cela nous posera à Vaubraizé. »

Donc nous t'arriverons mercredi soif par
le train de 9 heures. Si tu n'as rien à faire
viens nobs attendre à la gare.

Ton vieil ami d'enfance,

Philippe Truchot.

P.-S. J'etnmène mon beau-père, ma belle-
mère et mon neveu. Tu fera préparer seule-
ment deux chambres de plus ; mais je t'en
prie ne fais pas de cérémonies pour nous re-
cevoir, autrement tu nous désobligerais.

(En marge de la main du ministre.) Tous les
huissiers seront renvoyés si l'ombre d'un
Truchot pénètre au minislère.

Pour copie fantaisiste,

I MONTRETOUT,

édeciH-K-.ajora trouvé un Banmo ...
détruisant à vie et sans douleur : Cors, Oignons,

__ .Durillons, ŒilsrlCpïritriv. Prix:l fr.60

Envoi fô «mire ilfr. hmb.) Obiii,'~<rat/tf, 8, boni< Montmartre.

THE TIMES de Londres. Agence (fabonneraewt

i'juDouces, al, Madré,T7J ra» Neuve-des-Petits-
ûhfirops à Paris.

LA SEMAINE THÉÂTRALE

GYMNASE

M. Castillon, après de longues années de
travaux forcés, a obtenu du ciel sa grâce
pleine et entière : il est devenu veuf. U serait
donc parfaitement heureux, si feue Mme Cas-
tillon ne lui avait rivé aux pieds cinq petits
boulets pour lui rappeler qu'il n'est point ici-
bas de bonheur parfait.

Les temps sont durs,-et M. Castillon a cinq
filles à marier!...

Cinq filles!... et qui ne pèsent pas plus de
trente mille francs de dote chacune)... C'est
maigre, maigre!... Aussi Castillon, comme
sœur Anne, ne voit-il rien venir.

Un avocat, cependant, — ces gens-là ont
toutes les audaces — M. de Puygayrand, se
montre à l'horizon et demande la main de ta
cadette. Le papa lui fait le meilleur accueil ;
mais comme il tient à écouler tous ses pro-
duits, il dit à son futur gendre qu'il lui faut
attendre que les quatre premières filles soient
mariées.

Puygayrand fait mieux que d'attendre ; il
$fi fait agent matrimonial à la barbe du papa
de Foy et présente à chacune de ses futures
belles-sœurs quatre maris qui sont aussitôt
céceptés que présentés. L'aînée aura un no-
taire, la seconde un commandant, la troisième
un vicomte, la qtiaLienie un marquis. Un
marquis !... et la cadette n'aurait qu'un avocal?
h donc! AUssi Mlle Castillon, cinquième du
nom, reftisc-i-elle avec ensemble son avocat.
En vain, Puygayrand lui promet-il de refuser
toutes les croix possibles et imaginables, elle
veut son marquis. Puygayrand concilie tout
en permutant avec le marquis et eu épousant
le n" 4 qui l'aime, et préfère, avec raison, un
mari aimant et amant au marquis le plus par-
cheminé du monde.

Cette petite pièce, du genre aimable, est
charmante. Bien écrite et bien jouée, la co-
médie de M. Paul Ferrier, a complétemen
réussi. M. Achard a de l'entrain dans le per _
sonnage de Puygayrand. Mlle Legault est tou-

jourt ravissante ; Mlles Monnier et J. Bernhard
jouent également avec grâce et talent.

M. Paul Ferrier vient de remporter deux
succès très-grands et tiès-mérités avec ces
deux petits actes : La Partie d'échecs et les
cinq Eilles de Castillon.

PORTE-SAINT-MARTIN

La Porte-Saint-Martin a repris le Bâtard.

Nous constatons avec plaisir que le succès
de cette reprise, a été très-grand. L'œuvre
forte, profonde et dramatique d'Alfred Tou-
roude a été écoutée avec plaisir et fortement
applaudie.

M. Paul Deshayes joue avec talent le rôle
d'Armand, créé par Berton père ; M. Fa-
brôgues, uu débutant, rend bien le personnage
de Robert, et Mme Lacressonnière, à qui reve-
nait la tâche difficile dë remplacer Mlle Sarah
Bernhard, a obtenu un vrai succès.

La pièce est du reste bien montée et tiendra
vraisemblablement longtemps l'affiche.

Jules de la Verdrie.

VOYAGE CIRCULAIRE EN SUISSE.

Les touristes qui d&irent visiter une partie de la
Suisse, l'Oberlaud bernois, le lac de Genève, trouve-
ront à Paris, aux gares des cliemins de fer de l'Est
et de Lyon, au bureau central, rue. Basse-iiu-Rem-
part, u° 50, aux bureaux succursales du chemin de
ter de Lyon, et à l'agence des chemins de fer anglais,
boulevard des Italiens, 4, des billets à pria; réduits,
valables pendant un ou deux mois, avec arrêt facul-
tatif :

En France : dans toutes les villes du parcours de
la ligne de l'Est, et sur la ligne de Lyon, à Fontai-
nebleau, Dijon, Mâcou et Culoz;

En Suisse : à Baie, Ollen, Lucenie, Alpnach,
BrietiZ, Giessbach, Interlaken, Thun, Berne, Fri-
bourg, Lauzanne et Genève.

Cet attrayant voyage peut s'effectuer en pai tant par
la ligne de Paris à Beltort et à Bàle et en revenant
par celle de Lyan à Paris, ou bien dans le sens in-
verse.

Les Billets valables pendant un mois sont de
150 fr. 45 pour la première classe, et de 117 tr. 05
pour la seconde;

Les Billets valables pendant deux mois coûtent
164 fr. pour la première classe, et 127 lï. 25 pour
la seconde.

GRELOTS

Il vaut mieux tourner roi à l'écarté que de l'œil
après dîner.

+

— Tiens, regardez donc comme votre lampe file!

— Non d'un chien, si ma femme pouvait en faire
autant !

+

Se piquer d'honneur est bien, mais le nez, c'est
mal.

+

Soyez plutôt, frappé de la ressemblance d'une per-
sonne avec une autre que d'une attaque d'apoplexie.

+

Des œufs brouillés, c'est bon ; des amis idem, c'est
toujours mauvais.

+

On êpl&che bien plus facilement des carottes que
le passé de certaines gens.

TRIBOULET.

GRELOTS-FINANCE

La Bourse n'a jamais été bien Serbe. Elle
n'a cependant jamais été aussi turque que la
semaine dernière. Il n'y a, à ce qu'il parait,
pas le moindre mal à ceia. En se réjouissant
lorsque les Turcs sont vainqueurs, et en se
désolant lorsque les Serbes font des abattis
des têtes de Turcs, on se trouve marcher d'ac-
cord avec deux personnages qui sont d'incon-
testables modèles d'édification , c'est-à-dire
avec ie vicaire de Jésus-Christ et M. Louis
Veuillot, et naturellement avec toute la sé-
quelle de ces deux messieurs. Les Serbes
vaincus, c'est le 3 p. 100 à 69 et le 5 p. 100 à
107. Les Turcs en déroute, ce serait peut-être
le 3 p. 100 à 66 et le 5 p. 100 à 104, et cela
seulement pour commencer.

Le terrain sur lequel cette question d'O-
rient a mis les alfaires est délicat, vous pouvez
m'en croire, il a suffi, la semaine dernière,
que la Roumanie soumit par voie de mémo-
randum quelques réclamations plus ou moins
saugrenues à Ja Porte ottomane, tt qu'il plût
à un baissier un peu farceur de répandre le
bruit que l'empereur Guillaume trouvait la
situation grave, pour, qu'à deux reprises, la
Bourse ait failli perdre la tête. Heureusement,
rien n'est venu confirmer cet atfreux canard,
et la hausse a continué à avoir le dessus.
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