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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0195
LE GRELOT
du 27 septembre 1843 , l'époque soixante-
quinze fois bénie où l'on trouvait encore des
Orléanistes.
M. Dumaine, dans le personnane de Crève-
Cœur a obtenu plus qu'un succè3. Le rôle a
été pour lui l'objet d'un vrai triomphe qui
comptera dans sa carrière de grand artiste.
Vannoy est amusant. Mademoiselle Angéle
Sloreau donne au rôle de Louise une physio-
nomie poétique et touchante, et mademoi-
selle Céline Montaland fait plus que jamais re-
gretter l'époque pleine de charmes où la gri-
sette existait encore!...
FOLÎES-MARIGNY
Au risque de nous faire arracher noire der-
nier cheveu — et Dieu sait si nous y tenons et
si nous en sommes fier ! — par notre met-
teur en pages, un solide gaillard qui ne ba-
dine pas, nous ne voulons pas terminer cette
chronique sans annoncer, urbiet orbi, le suc-
cès qu'a obtenu la charmante opérette Jtanne,
Jeannette et Jeanneton, du« à la collaboration
de MM. Emile Abraham et Marc Constantin,
et mise en musique par M. Nargeot.
Nos félicitations sincères aux auteurs, et
aussi au directeur qui, cette fois-ci, a été
bien inspiré dans son choix.
JCLES DE LA VEBDBIB.
PAS QU CRÉDIT
Nous recommandons aux économes Savtgnt et C',
tailleurs, 47, r. N. Petits-Champs, qui font 13 OiO d'esc.
GRELOTS
11 est vrai qu'elle est morte, mais une langue qu'on
. parle jamais de la vie, c'est la langue sauc. pi-
no.
quante
+
Pensée d'un consommateur.
Si l'eau payait entrée, c'est pour le coup que le vin
se vendrait citer !
Quand un garçon de café est renvoyé, il peut tou-
jours dire, sans parler la langue verte : je remporte
ma veste.
+
Très-illogique ces Russes : ils voudraient renvoyer
le sultan, et il est déjà hja Porte.
+
Dans les charbonnages de Baltique, les administra-
teurs peuvent dire en toute vérité qu'ils paient de
mines.
+
Au tribunal.
Deux ctatrtutiers sont en présence, l'un se plaint
que l'autre lui a volé une oreille.
L'accusé. — 1' vous d'mande mon président si c'est
possible...
Le président. — Il est vrai, plaignant, que je vois
parfaitement les vôtres, et je no comprends pas...
Le plaignant. — Voilà , mon président ; Mosieu
vient lIicz. moi et médit : pouvez vous me prêter une
oreille...
Le président. — Comme moi, je vous en prête une
en ce moment.
Le plaignant. — Non, pas positivement, il me de-
mandait de lui prêter une oreille de cochon..
Le président. — Ah ! bien, en effet, ça devait vous
être facile.
Le plaignant. — Naturellement.
+
Mais j'y songe... Pourquoi ne transporterait-on pas
la Porte près de Saigon?
+
Pour les chemises on aime mieux les toiles de
batiste que l'étoile polaire.
Ça se comprend.
TRIBOULET.
GRELOTS-FINANCE
L'armistice est, en vérité, venu bien à pro-
tios pour les acheteurs de rentes françaises.
La liquidation s'est faite au-dessous de 105 fr.
hour le S 0/o, et au-dessus de 71 fr. pour le
:i O/o Dieu sait à quels cours on serait tombé,
m la Porte n'avait pas cédé.
Maintenant, cet armistice est-il bien un pré-
lude de paix? ou bien n'est-il qu'un temps de
répit donné aux hostilités ? A ces deux ques-
tions; le président rie l'office de la chancelle-
lie allemande, M. Hoffmann, dans le discours
I prononcé le 30 octobre par ordre de l'empe-
reur Guillaume, h l'ouverture du Reischstag,
et M. Decazes, dans les déclarations faites à
la Chambre des députés, le 3 novembre, ont
répondu qu'ils n'avaient que des espérances,
et qu'ils n'osaient dire ni oui, ni non. Eh bien,
parole d'honneur, jen'en sais pas plus long que
ees deux grands personnages, mais je crois
qu'il finit leur savoir gré de nous avoir prévenu
d'avance que les choses avaient plus d'une
chance de naal tourner.
Le marché est du reste assez dans cet ordre
d'idées. Le maintien des cours de 71 sur le
3 O/o et de 105 sur le 5 O/o paraît lui suiflre.
Autre question. Admettons que la politique
extérieure veuille bien pour quelque temps
s'abstenir de ces fantaisies qui font dans une
môme bourse des écarts de un franc sur les
rentes. Est-ce que de son côté, la politique
intérieure voudra bien continuer h n'exercer
aucune influence sur le monde?... En ce
temps de session extraordinaire et de propo-
sitions nonmoins extraordinaires qui courent,
la chose n'est pas bien sûre.
L'Italien a, encore mieux que les rentes fran-
çaises, profité de l'armistice. Un instant, on
a pu croire qu'il toucherait 73. On a bien un
peu reculé à 72, après la liquidation, mais
c'est encore une bien belle avance comparati-
vement au cours de débâcle de 67 et 60 fr.
fait il y a environ quinze jours.
Le 3 O/o turc lui-môme a fait mine de mon-
ter. On l'a vu h 12, maintenant le voilà re-
venu aux environs de 11 fr. Les porteurs de
fonds ottomans ont la naïveté de croire que
dans les conférences qui vont s'ouvrir à Con-
stantinople, on va s'occuper de leurs petites
affaires. Laissons-leur cette consolation.
On a des nouvelles de l'Égyple. MM. Jou-
bert et Goschen ont présenté au Khédive, un
projet d'arrangement, qui, s'il est accepté,
réduirait de beaucoup le chiffre de la dette
égyptienne, et même celui des intérêts à ser-
vir. Mais,—il y a un mais, et ce mais soulève
déjà de terribles objections,— on demande au
Khédive de vouloir bien consentir à ce que
l'administration des revenus délégués pour le
service de la dette publique soit exclusive-
ment placée entre les mains d'agents français
et anglais, Le Khédive aurait mieux aimé autre
chose. Il n'a accueilli les propositions Joubert
et Goschen que sous réserve de les examiner,
et déjà son ministre des finances lui a pré-
senté un contre-projet. Si l'on n'arrive pas à
s'entendre, les cours de 220 francs des égyp-
tiens de 1853 ne se maintiendront pas long-
temps.
L'Accalmie de plus ou moins courte durée
qui s'est faite autour des affaires d'Orient, a
relevé un pen les foads russes. Mais, grands
dieux, qu'on ne s'y fie pas. La déconfiture du
crédit russe arrivera aussi certainement qu'est
arrivé l'elfondrement des fonds turcs, et cela
même avec la paix.^
La guerre, en hâtant cette vilaine chose,
les non-paiement des coupons, permettrait
seulement de l'accomplir avec un semblant de
convenance; on excuserait volontiers un gou-
vernement qui, embarqué dans une grandis
aventure de conquête, ajournerait à la paix
les règlements de ses comptes avec ses créan-
ciers. Le maintien de la paix relardera peut-
être la chose, je dis peut-être, mais le retard
ne se prolongera, en tous cas, pas indéfini-
ment. Aussi répéterai-je aux lecteurs du Golos,
qui ont des fonds russes, les conseils que je
leur ai déjà donné, d'en vendre à tour de bras,
dussent-ils perdre sur leur prix d'achat.
Les capitaux français engagés dans les fonds
autrichiens et Hongrois feront bien aussi d'en
sortir, et de chercher, soit dans les fonds
français, soit dans nos grandes valeurs indus-
trielles, des placements plus sûrs, bien que
rapportant des revenus moins gros.
ARIEL.
FOLIES-BERGÈRES. — Tous les soirs, à 8 h.
spectacle varié : opérettes, ballets, pantomimes, tra-
vaux de voltige, acrobates.—-O. Métra et son orchestre.
ïIVOLI-VaUXHALL, rue de la Douane. — Ouvert
tous les jours.
CHATEAU-ROUGE. — Ouvert les lundis, mercre-
dis, vendredis et dimanches.
THÉÂTRE MINIATURE. — Tous les soirs : Peau
d'Ane.
VAt.ENTINO. — Tous les soirs, à 8 heures, Soi
rées musicales et dansantes. Mercredis et samedis,
Fêtes de minuit.
GOUVERNEMENT PORTUGAIS
emprunt 5%
(Loidu 1eravril 1876.—DécrctroyalduG octobre;i876)
ÉMISSION
de 15,320 Obligations de 500 francs
ou 90,000 reis on 20 liv. st. ou 210 flor. des Pays-Bas
Intérêt annuel t *5 francs
ou 4,S00 reis ou 1 liv. st. ou 12 florins des Pays-Bas.
Le payement des coupons et des titres à rembour-
ser aura lieu les 1" avril et i" octobre : A Lisbsnne,
au Trésor; à Londres et à Amsterdam, chez MM. les
agents financiers du Portugal ;Tet à Paris, à la Société
de Dépôts et Comptes-Courants.
Le remboursement se fera au pair en 8o ans.
Tirages semestriels, à dater du 1" février 1877, au
Ministère des Finances à Lisbonne.
Ces titres sont assimilés à la dette consolidée et
affranchis de tout impôt présent et à venir.
PRIX D'ÉMISSION ! 417 FR. 50
{Jouissance du {"octobre 1870)
payables comme suit :
50 lr. » en souscrivant.
67 50 à la répartition.
130 » du 1" au KO janvier 1877.
1S0 » du 1" au 10 mars 1877.
417 fr. 50 (faculté d'anticipation à 3 p. 100).
Ceux qui se libéreront à la répartition n'auront à
verser que 418 lr. par obligation.
Le placement ressort à plus de 6 p. 100 l'an, sans
compter la prime d'amortissement.
La répartition se fera proportionnellement.
Les titres seront cotés à la Bourse de Paris.
SOUSCRIPTION" PUBLIQUE:
Le Mardi 141 Novembre 4826
A LA SOCIÉTÉ de DÉPÔTS et COMPTES COURANTS
2, place ee l'opéra, A ia1us.
Dés à présent, on peut souscrire par correspondance.
Un intérêt égal h celui produit par le tilre sera dû
sur le versement en retard, à compter du premier
jour de l'échéance de chaque terme. Les souscrip-
teurs en retard pourront être déchus 15 jours après
un avis au Journal Officiel.
Déclaration faite au Timbre le 17 octobre 1870.
PRIME GRATUITE
Toute personne de la provinoe qui s'abon-
nera à un fies journaux ci-après, par rentre-
mise de M. Madré, directeur-gérant du Grelot,
77, rue Neuve-des-Petits-Champs, à Paris,
aura droit à un abonnement gratuit au jour-
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Petits-Champs, à Paris.
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de 9 heures à midi et de 2 heures à 6 heures
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mardis jour réservé (de 8 h, du soir à minuit).
Entrée : 3 francs.
du 27 septembre 1843 , l'époque soixante-
quinze fois bénie où l'on trouvait encore des
Orléanistes.
M. Dumaine, dans le personnane de Crève-
Cœur a obtenu plus qu'un succè3. Le rôle a
été pour lui l'objet d'un vrai triomphe qui
comptera dans sa carrière de grand artiste.
Vannoy est amusant. Mademoiselle Angéle
Sloreau donne au rôle de Louise une physio-
nomie poétique et touchante, et mademoi-
selle Céline Montaland fait plus que jamais re-
gretter l'époque pleine de charmes où la gri-
sette existait encore!...
FOLÎES-MARIGNY
Au risque de nous faire arracher noire der-
nier cheveu — et Dieu sait si nous y tenons et
si nous en sommes fier ! — par notre met-
teur en pages, un solide gaillard qui ne ba-
dine pas, nous ne voulons pas terminer cette
chronique sans annoncer, urbiet orbi, le suc-
cès qu'a obtenu la charmante opérette Jtanne,
Jeannette et Jeanneton, du« à la collaboration
de MM. Emile Abraham et Marc Constantin,
et mise en musique par M. Nargeot.
Nos félicitations sincères aux auteurs, et
aussi au directeur qui, cette fois-ci, a été
bien inspiré dans son choix.
JCLES DE LA VEBDBIB.
PAS QU CRÉDIT
Nous recommandons aux économes Savtgnt et C',
tailleurs, 47, r. N. Petits-Champs, qui font 13 OiO d'esc.
GRELOTS
11 est vrai qu'elle est morte, mais une langue qu'on
. parle jamais de la vie, c'est la langue sauc. pi-
no.
quante
+
Pensée d'un consommateur.
Si l'eau payait entrée, c'est pour le coup que le vin
se vendrait citer !
Quand un garçon de café est renvoyé, il peut tou-
jours dire, sans parler la langue verte : je remporte
ma veste.
+
Très-illogique ces Russes : ils voudraient renvoyer
le sultan, et il est déjà hja Porte.
+
Dans les charbonnages de Baltique, les administra-
teurs peuvent dire en toute vérité qu'ils paient de
mines.
+
Au tribunal.
Deux ctatrtutiers sont en présence, l'un se plaint
que l'autre lui a volé une oreille.
L'accusé. — 1' vous d'mande mon président si c'est
possible...
Le président. — Il est vrai, plaignant, que je vois
parfaitement les vôtres, et je no comprends pas...
Le plaignant. — Voilà , mon président ; Mosieu
vient lIicz. moi et médit : pouvez vous me prêter une
oreille...
Le président. — Comme moi, je vous en prête une
en ce moment.
Le plaignant. — Non, pas positivement, il me de-
mandait de lui prêter une oreille de cochon..
Le président. — Ah ! bien, en effet, ça devait vous
être facile.
Le plaignant. — Naturellement.
+
Mais j'y songe... Pourquoi ne transporterait-on pas
la Porte près de Saigon?
+
Pour les chemises on aime mieux les toiles de
batiste que l'étoile polaire.
Ça se comprend.
TRIBOULET.
GRELOTS-FINANCE
L'armistice est, en vérité, venu bien à pro-
tios pour les acheteurs de rentes françaises.
La liquidation s'est faite au-dessous de 105 fr.
hour le S 0/o, et au-dessus de 71 fr. pour le
:i O/o Dieu sait à quels cours on serait tombé,
m la Porte n'avait pas cédé.
Maintenant, cet armistice est-il bien un pré-
lude de paix? ou bien n'est-il qu'un temps de
répit donné aux hostilités ? A ces deux ques-
tions; le président rie l'office de la chancelle-
lie allemande, M. Hoffmann, dans le discours
I prononcé le 30 octobre par ordre de l'empe-
reur Guillaume, h l'ouverture du Reischstag,
et M. Decazes, dans les déclarations faites à
la Chambre des députés, le 3 novembre, ont
répondu qu'ils n'avaient que des espérances,
et qu'ils n'osaient dire ni oui, ni non. Eh bien,
parole d'honneur, jen'en sais pas plus long que
ees deux grands personnages, mais je crois
qu'il finit leur savoir gré de nous avoir prévenu
d'avance que les choses avaient plus d'une
chance de naal tourner.
Le marché est du reste assez dans cet ordre
d'idées. Le maintien des cours de 71 sur le
3 O/o et de 105 sur le 5 O/o paraît lui suiflre.
Autre question. Admettons que la politique
extérieure veuille bien pour quelque temps
s'abstenir de ces fantaisies qui font dans une
môme bourse des écarts de un franc sur les
rentes. Est-ce que de son côté, la politique
intérieure voudra bien continuer h n'exercer
aucune influence sur le monde?... En ce
temps de session extraordinaire et de propo-
sitions nonmoins extraordinaires qui courent,
la chose n'est pas bien sûre.
L'Italien a, encore mieux que les rentes fran-
çaises, profité de l'armistice. Un instant, on
a pu croire qu'il toucherait 73. On a bien un
peu reculé à 72, après la liquidation, mais
c'est encore une bien belle avance comparati-
vement au cours de débâcle de 67 et 60 fr.
fait il y a environ quinze jours.
Le 3 O/o turc lui-môme a fait mine de mon-
ter. On l'a vu h 12, maintenant le voilà re-
venu aux environs de 11 fr. Les porteurs de
fonds ottomans ont la naïveté de croire que
dans les conférences qui vont s'ouvrir à Con-
stantinople, on va s'occuper de leurs petites
affaires. Laissons-leur cette consolation.
On a des nouvelles de l'Égyple. MM. Jou-
bert et Goschen ont présenté au Khédive, un
projet d'arrangement, qui, s'il est accepté,
réduirait de beaucoup le chiffre de la dette
égyptienne, et même celui des intérêts à ser-
vir. Mais,—il y a un mais, et ce mais soulève
déjà de terribles objections,— on demande au
Khédive de vouloir bien consentir à ce que
l'administration des revenus délégués pour le
service de la dette publique soit exclusive-
ment placée entre les mains d'agents français
et anglais, Le Khédive aurait mieux aimé autre
chose. Il n'a accueilli les propositions Joubert
et Goschen que sous réserve de les examiner,
et déjà son ministre des finances lui a pré-
senté un contre-projet. Si l'on n'arrive pas à
s'entendre, les cours de 220 francs des égyp-
tiens de 1853 ne se maintiendront pas long-
temps.
L'Accalmie de plus ou moins courte durée
qui s'est faite autour des affaires d'Orient, a
relevé un pen les foads russes. Mais, grands
dieux, qu'on ne s'y fie pas. La déconfiture du
crédit russe arrivera aussi certainement qu'est
arrivé l'elfondrement des fonds turcs, et cela
même avec la paix.^
La guerre, en hâtant cette vilaine chose,
les non-paiement des coupons, permettrait
seulement de l'accomplir avec un semblant de
convenance; on excuserait volontiers un gou-
vernement qui, embarqué dans une grandis
aventure de conquête, ajournerait à la paix
les règlements de ses comptes avec ses créan-
ciers. Le maintien de la paix relardera peut-
être la chose, je dis peut-être, mais le retard
ne se prolongera, en tous cas, pas indéfini-
ment. Aussi répéterai-je aux lecteurs du Golos,
qui ont des fonds russes, les conseils que je
leur ai déjà donné, d'en vendre à tour de bras,
dussent-ils perdre sur leur prix d'achat.
Les capitaux français engagés dans les fonds
autrichiens et Hongrois feront bien aussi d'en
sortir, et de chercher, soit dans les fonds
français, soit dans nos grandes valeurs indus-
trielles, des placements plus sûrs, bien que
rapportant des revenus moins gros.
ARIEL.
FOLIES-BERGÈRES. — Tous les soirs, à 8 h.
spectacle varié : opérettes, ballets, pantomimes, tra-
vaux de voltige, acrobates.—-O. Métra et son orchestre.
ïIVOLI-VaUXHALL, rue de la Douane. — Ouvert
tous les jours.
CHATEAU-ROUGE. — Ouvert les lundis, mercre-
dis, vendredis et dimanches.
THÉÂTRE MINIATURE. — Tous les soirs : Peau
d'Ane.
VAt.ENTINO. — Tous les soirs, à 8 heures, Soi
rées musicales et dansantes. Mercredis et samedis,
Fêtes de minuit.
GOUVERNEMENT PORTUGAIS
emprunt 5%
(Loidu 1eravril 1876.—DécrctroyalduG octobre;i876)
ÉMISSION
de 15,320 Obligations de 500 francs
ou 90,000 reis on 20 liv. st. ou 210 flor. des Pays-Bas
Intérêt annuel t *5 francs
ou 4,S00 reis ou 1 liv. st. ou 12 florins des Pays-Bas.
Le payement des coupons et des titres à rembour-
ser aura lieu les 1" avril et i" octobre : A Lisbsnne,
au Trésor; à Londres et à Amsterdam, chez MM. les
agents financiers du Portugal ;Tet à Paris, à la Société
de Dépôts et Comptes-Courants.
Le remboursement se fera au pair en 8o ans.
Tirages semestriels, à dater du 1" février 1877, au
Ministère des Finances à Lisbonne.
Ces titres sont assimilés à la dette consolidée et
affranchis de tout impôt présent et à venir.
PRIX D'ÉMISSION ! 417 FR. 50
{Jouissance du {"octobre 1870)
payables comme suit :
50 lr. » en souscrivant.
67 50 à la répartition.
130 » du 1" au KO janvier 1877.
1S0 » du 1" au 10 mars 1877.
417 fr. 50 (faculté d'anticipation à 3 p. 100).
Ceux qui se libéreront à la répartition n'auront à
verser que 418 lr. par obligation.
Le placement ressort à plus de 6 p. 100 l'an, sans
compter la prime d'amortissement.
La répartition se fera proportionnellement.
Les titres seront cotés à la Bourse de Paris.
SOUSCRIPTION" PUBLIQUE:
Le Mardi 141 Novembre 4826
A LA SOCIÉTÉ de DÉPÔTS et COMPTES COURANTS
2, place ee l'opéra, A ia1us.
Dés à présent, on peut souscrire par correspondance.
Un intérêt égal h celui produit par le tilre sera dû
sur le versement en retard, à compter du premier
jour de l'échéance de chaque terme. Les souscrip-
teurs en retard pourront être déchus 15 jours après
un avis au Journal Officiel.
Déclaration faite au Timbre le 17 octobre 1870.
PRIME GRATUITE
Toute personne de la provinoe qui s'abon-
nera à un fies journaux ci-après, par rentre-
mise de M. Madré, directeur-gérant du Grelot,
77, rue Neuve-des-Petits-Champs, à Paris,
aura droit à un abonnement gratuit au jour-
nal le GRELOT, savoir :
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— — de six mois : 3 mois —
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les prix fixés par les administrations de cha-
cun de ces journaax.
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ments et d'annonces, M. Madré, 77, rue Neuve-des-
Petits-Champs, à Paris.
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