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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 24.1894

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https://doi.org/10.11588/diglit.6804#0071
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LE GRELOT

les 900 porteurs desdits, mais à 9 h. 5, arri-
vant devant la mairie, j'ai été fort surpris
d'en voir sortir une forte escouade de ba-
layeurs, qui certes n'avaient pas fait queue.
Us avaient des feuilles roses, c'est-à-dire des
irréductibles, soit au moins une obligation
par homme. Ça, notre maire n'a pas été
malin, il aurait du laire sortir ces hommes
par une autre porte. Je suis certain que là,
comme dans une autre mairie, où je l'ai vu,
les agents du poste ont souscrits aux irré-
ductibles. (Mais ce n'est, pour le XIII*, qu'une
présomption.)

« Plus, je sais quelqu'un, intime avec des
employés qui se vante aujourd'hui d'avoir
eu quatre récipissés de quatre irréductibles.

« Bref, tout ce monde la, les employés de
la mairie, leurs amis, et les amis de ces der-
niers, étaient servis sans faire de queue,
avant le vrai public-

« Ajoutez à cela un service d'ordre très
défectueux comme au XIVe et au IV» où il
y a eu d'énormes bousculades, qui ont mis
les premiers arrivés au dernier rang.

« Mais cela n'est rien près de la façon d'o-
pérer du Crédit Lyonnais, et probablement
aussi des autres Sociétés, les employés sa-
vaient d'avance que le public n'aurait rien
ou presque rien. »

Ces observations particulières ont été
corroborées par toutes celles fournies par
les innombrables plaintes adressées aux
journaux. La Lanterne du 25 avril, par
exemple, dit, à cet égard, après avoir,
comme nous, constaté le succès tout en
flétrissant les abus :

« Nulle part les droits des premiers arrivés
n'ont été défendus.

« Des gardiens de la paix ont été surpris
introduisant auprès des guichets des amis à
eux avant le public qui avait fait queuj toute
la nuit.

« Non contents de se livrer à ces passe-
droits, les agents sollicitaient certains sous-
cripteurs ue leur confier leurs fonds et
souscrivaient pour eux moyennant des
commissions de 5 à 10 francs.

t M. Bellan, conseiller du quattierGaillon,
a affirmé hier en pleine séance du Conseil
municipal que trois gardiens de la paix, qui
ne le reconnaissaient pas, lui avaient offert
leurs services moyennant finances.

« Ces faits qui achèvent de mettre dans
tout son jour la moralité du personnel au-
quel nous sommes livrés par l'administra-
tion de la police, se sont plus particulière-
ment produits dans les 11°, 18° et 19e arron-
dissements.

« A citer encore dans le 2° l'admission
avant tout le monde de 70 à 80 gardes muni-
cipaux amenés de la caserne de la rue de la
Banque aux guichets de la mairie au mo-
ment de leur ouverture.

« L'administration municipale s'est mon-
trée, de son côté, aussi peu scrupuleuse que
la police.

« Des souscripteurs privilégiés ont été in-
troduits pai elle dans les locaux de souscrip-
tion par des portes dérobées, de telle so te,
que, lorsque le public a été admis, il ne
restait plus de disponible qu'un nombre
infime de récépissés d'irréductibles.

« Sur les trois cents récépissés délivrés à
chaque bureau de souscription, cent, deux
cents au plus étaient mis à la disposition du
publie, le reste ayant été réservé pour les
privilégiés qui n'avaient pas fait queue,
mais qui, par des moyens corrupteurs,
s'étaient ménagé des intelligences dans la
place. »

A qui incombent ces méfaits? Certes,
nos édiles, qui ont assez d'autres torts, ne
peuvent se voir imputer ceux-là, impu-
tables aux seuls bureaux, aux hideux,
aux exécrables bureaux, plaie dont nulle
révolution n'a pu jusqu'ici débarrasser la
France, ce qui est la principale raison
pour laquelle nous ne sommes pas révo-
lutionnaires (il y a, cependant, une assez
jolie escouade de raisons secondaires).

Et le remède?..

Le remède?., il serait dans l'émission
aux enchères, pratiquée en Angleterre,
en Belgique et aux Etats-Unis au moins
cinquante ans avant que le Petit Sucrier
n'ait été à même de célébrer le jubilé de
sa première chute de bicyclette.

iiais ce sont là matières trop graves
pour que nous en discutions ici, où nous
nous bornerons seulement à constater
que les fous comme nous n'ont jamais de
toute leur vie commis le quart des bêtises
réalisées en un seul jour par les gens
graves (!) qu'affectent d'être nos gouver-
nants !..

Henry Vaudémont.

P.-S.—La Société Générale a couvert prèsde
16 fois l'empruut de 200 millions émis par la
Ville de Paris.

Malgré les mesures d'ordre qui avaient été
prises, l'encombrement a été tel sur plu-
sieurs points que la Société Générale a dû
remettre à la Ville de Paris 3,476 formules
d'irréductibles inutilisées sur 22,200 mises à
la disposition de ses 37 guichets de Paris et
de la banlieue.

Cela prouve que la Société Générale a
bien fait son métier, autant qu'elle l'a pu.

Mais les autres?... Et que va-t-ondireà
ces autres? Combien va-t-on leur donner
d'avancement ?... H. V.

Chronique buissonnière

AU MIRACLE! . . .

Certains esprits chagrins et moroses voDt
de par le monde où ils s'ennuient, en cla-
mant à tous les échos que la vieille gaieté
française se meurt, qu'elle est morte!

Pour rétorquer ces lamentations pessimis-
tes, il nous suffira de reproduire l'épître sui-
vante, rigoureusement authentique, qu'un
des fidèles abonnés du plus spirituel de nos
confrères — en tant qu' « esprit nouveau »

— vient d'adresser au journal La Croix, or-
gane du Saint-Esprit, dont Spuller est le
pigeon-voyageur :

« Lyon Croix-Rousse.
« Monsieur le Bédateur,

« Voudriez-vous, s'il vous plaît, relater
dans le sympathique journal la Croix un
fait qui me parait une bénédiction et un en-
seignement pour la bonne presse.

« Madame Camboulive, couturière à la
journée, habitant la Croix-Rousse, place Ta-
bareau, 13, abonnée fervente aux deux Croix,
recevait le samedi S mars son journal la Croix
de Paris avec la vie des Saints. Etant absente,
son journal introduit dans le simulacre de
boite, tomba sur le plancher.Quand un hôte
s'en empara et le porta dans son chenil où
il le dévora tout entier, excepté le crucifix
du journal dans toute sa marge et la Vi e des
Saints. Cet hôte n'est autre qu'un hérisson.

« La dame conserve religieusement ces
restes du journal qu'elle m'a fait voir. Le
crucifix a une véritable bioderie dans son
pourtour de tous sens. L'image du saint n'est
rongée qu'à la côte du feuillet, l'image reste
intacte de propreté, une tache seule est sur
une partie de l'imprimé.

« Le crucifix est également intact dans sa
propreté et sans aucune égratignure.

« Agréez, monsieur le Rédacteur, ce mo-
deste récit de votre très humble distribu-
teur.

« J.-M. Janin,
«Grande rue de la Croix-Rousse, 100.»

Les dévots lecteurs du Grelot ne nous au-
raient certainement pas pardonné de les pri-
ver de la narration de ce miracle, qui tombe
à pique — c'est le cas de le dire, eu égard
au hérisson de la chose — au moment où le
B. P. Emile (Zola pour les profanes) publie
lourdement — au rez-de-chaussée d'une de
nos feuilles les plus édifiantes — l'œuvre
pie jui doit enfin lui ouvrir ks portes du
paradis académique, apiès son long purga-
toire.

Ce hérisson (ce n'est plus de Zola dont je
parle) qui brode et fabrique religieusement
de la dentelle — s'il n'est point d'Alençon, a
probablement vu le jour à Valenciennes ou
au Puy, à moins qu'il ne soit de Matines,
sais-tu monsieur? Je penche même pour cette
dernière hypothèse, en présence d'un ani-
mal aussi malin.

Quoiqu'il en soit, les Lyonnais possèdent
là un sujet d'exhibition très attractif pour
leur exposition à la veille de s'ouvrir sous
les auspices ministériels de MM. Casimir Pé-
rier, Marty, Jonnart et Burdeau, qui vont
s'y rendre à la fin du mois pour l'inaugurer
et admirer ce chef-d'œuvre de guipure de
1' < esprit nouveau ». Ils ne laissent même à
Paris l'inconsolable Spuller, que dans la
crainte de giever leurs frais de voyage d'un
excédant de poids.

Espérons qu'à leur aspect, le pieux héris-
son ne se mettra pas i en boule » mais bien
au travail, pour festonner sous leurs excel-
lents yeux — je veux dire : sous les yeux
de Leurs Excellences — le dernier numéro
paru de la sainte gazette, dont l'aménité et
la charité chrétienne ont excité la touchante
confraternité de ce petit quadrupède rongeur
et piquant, notoirement connu — d'ailleurs

— pour aimer beaucoup les cafards.

U. Maurice Tic.

---——----1

Lettre d'une Provinciale à Paris

Ma chère voisine,
Lors de mon dernier voyage à Paris, il y
a deux ans je crois, vous vous indigniez de
ce que j'ai pu passer huit jours dans la capi-
tale sans pouvoir vous parler de l'homme
qui, à celte époque, y faisait tant de bruit,
le pétomane. Vous n'aurez pas à m'accuser,
à mon retour dans notre chère petite ville,
d'avoir été celte année huit jours parisienne
sans pouvoirvous rendre compte de l'actua-
lité la plus sensationnelle : j'ai vu Liane de
Pougy.

Nous étions à peine sortis de la gare, que
mon mari et moi avions les regards attirés
par de grandes affiches blanches et rouges,
sur lesquelles s'étalait, en grosses lettres
l'harmonieux nom de Liane de Pougy ; nous
n'avions pas plus tôt franchi le seuil de
l'hôtel, qu'un portrait multicolore frappait
notre attenlion et que nous relisions en des-
sous le même harmonieux nom ; nous étions
à peine assis à table d'hôte, que nous l'en-
teudimes prononcer de tous côtés ; nous
n'avions pas plus tôt fait notre première vi-
site, que l'on nous demandait si nous avions
déjà vu Liane de Pougy.

Aucun doute, cette personne devait être
à notre voyage actuel, ce qu'était le péto-
mane à notre dernier voyage ; on ne pouvait
être à Paris sans voir Liane de Pougy ; nous
nous rendîmes le soir aux Folies-Bergère...

Dans la salle, les plus jolies femmes de
Paris, d'après les journaux de ce matin ; je
suis même, à ce propos, très fâchée d'avoir
été prise pour une Parisienne.

Figurez-vous, ma chère voisine, que cette
Liane de Pougy nous a fait assister à quel-
ques tours de physique semblables à ceux
que vous avez si bien réussi, cet hiver, à la
soirée du sous-préfet; son triomphe a été
indescriptible.

On prétend qu'elle ne s'adonne en public
à la prestidigitation que pour être mieux
adorée des hommes dont elle avait à se
plaindre depuis quelque temps de la froi-
deur; de fait (est-ce assez drôle les hommes?)
tous les messieurs étaient haletants.

N'aviez-vous pas confié à votre dévouée
confidente, que votre cher époux montrait
beaucoup moins d'empressement à votre
égard? Permettez à cette dévouée confidente
et amie de vous donner un conseil : celui de
renouveler chaque soir à votre époux la
séance de prestidigitation qui vous valut
tant de succès chtz le sous-préfet; je ne
m'en explique pas très bien les raisons,
mais le moyen doit être d'une étonnante
efficacité.

La Gazette de notre chère petite ville,
m'apprend ici, que notre petit théâtre vous
donnait du Corneille, tandis que j'assistais à
la représentation des Folies-Bergère.

Comme je vous plains et qu'il est arriéré,
notre pauvre directeur!

Je vous embrasse.
Pour copie conforme :

Trebla.

P.-S. — Nous allons aller voir cet après-midi
des gens au jardin d'acclimatation. A bientôt
des comparaisons suggestives.

LANTERNES VÉNITIENNES

et

VESSIES ALLEMANDES

« On raconte que l'empereur Guillaume,
pendant son séjour à Venise, devait visiter
la maison de la comtesse X..., mais que, une
fois en gondole, il se fie conduire chez la
comtesse Morosini, qui passe pour une très
belle femme, sans se faire excuser auprès
de la comtesse X...

« Cet excès de politesse teutonne surprend,
parait-il les Vénitiens. »

La comtesse X... peut se flatter de l'avoir
échappé belle! mais c'est la Moiosini qui a
dû la trouver... morose! Il y avait donc un bien
« gros numéro » sur sa porte, que Guillaume
a été se gondoler chez elle?

Espérons, du moins — pour cette pauvre
comtesse — qu'elle n'aura rien eu à lui dire
tout bas, dans le tuyau de Voreille.

Au fait, si elle avait commis pareille im-
prudence, nous l'aurions su par la nouvelle
de son empoisonnement. Et c'eût été vrai-
ment dommage : une si belle femme!

— :o:o:—

La galanterie tudesque ne perd d'ailleurs
ses droits sous aucune latitude :

« Une revue gothique vient de publier, à
Berlin, le journal d'un Allemand au Game-
roon, relatant que le remplaçant du gouver-
neur, l'assesseur et le chancelier Steist, et
son adjoint Wehlau, ont commis de vérita-

bles atrocités. Wehlau avait l'ordre de cou-
per la gorge des vieilles femmes de la tribu
des Balkokos, car il n'y avait pas eu moyen
de s'emparer des hommes.

« Des prisonnières seraient mortes de
faim, sur un bateau du fleuve, au pied du
mat — portant le pavillon allemand. — Mais
quand il s'agissait de jeunes femmes, les fé-
roces fonctionnaires allemands devenaient
des galants don Juan.

Le chancelier Steist donnait un diner qui
manquait de gaieté; il fit appeler trois fem-
mes détenues à la prison, parmi elles la
belle Ngombé, fille d'Ekive Bell. Les trois
négresses ont été reconduites à la prison le
matin : elles durent danser et distraire les
employés et les officiers de marine invités à
dîner. Peu après il y eut un scandale dans
la rue : des négresses étaient amenées au
palais du gouverneur et l'une d'elles pro-
testait énergiquement. Le lendemain on ap-
prit la chose et les noirs disaient : « The go-
vernor want a woman ». (Le gouverneur
avait besoin d'une femme). »

Sans doute pour lui inculquer la « civili-
sation allemande. »

Mais le teuton est tellement répugnant de
sa nature que les négresses elles-mêmes se
révoltent contre sa promiscuité.

Si peu affinées que soient ces malheureu-
ses, elles sentent d'instinct que le contact
d'un Allemand constitue la pire des souillu-
res et qu'après avoir subi les baisers d'un
Prussien, une femme moricaude devient un
objet de dégoût... même pour les gorilles et
les orangs-outangs!

—:o:o:—

Ce qui n'empêche Corinne de continuer à
savourer les bienfaits de la Triplice :

« Il résulte des statistiques qu'en neuf
ans, de 1885 à 1893, 900.000 émigrants ont
quitté l'Italie par le port de Gènes. La plu-
part se sont dirigés vers les pays de l'Amé-
rique du Sud, la Bépublique Argentine, le
Brésil. Un petit nombre a pris la route des
Etats-Unis. »

Quant à ceux qui restent :

« De nouveau en Sicile le cri : « Nous
mourons de faim! » s'élève.

« Sur plusieurs points de l'île les paysans
manquent de farine.

«Les municipalités de Lentini et de Masca-
lucia ont dû faire des distributions de pain,
mais insuffisantes ; des familles entières
sont sans abri et manquent de vêtements et
de nourriture. »

Leur roi avait donc bien raison de décla-
rer récemment à son préfet de Venise que
« l'Italie touchait au terme de ses épreuves.»
Rumbetl-\e-Crispillard a, sans doute, le
pressentiment que sa patrie va bientôt se
débarrasser de lui et de sa dynastie scrofu-
leuse?

Heureux macaronis! pour prévenir l'excès
de joie que leur causera cette prochaine dé-
livrance, leur souverain daigne les y prépa-
rer lui-même discrètement.

Et la € sagesse des nations » ose prétendre
que 8 nul n'est prophète en son pays * 1

Vieille radoteuse, va!

Guillery.

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Le service postal pour l'ADgleteire (vià Dieppe
Newhaven) est assuré par le train partant de Pa-
ris-Saint-Lazare à 9 heures du soir.

Les lettres déposées avant 8 h. 25 du soir au
bureau de la rue d'Amsterdam et celles jetées
dans les boites de la gare Saint-Sazare (salle des
pas perdus) avant 8 h.50 sont distribuées le lende-
main matin à Londres.

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et de Paris à Lyon et à la Méditerranée, pour le
l parcours à effectuer, à des billets de demi-place
1 de la classe que comporte la carte de circulation.
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