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paris.
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d'abonnement non accompagnée! d'mn man-
dat-poite •■ d'ane valemr à rue sur Paria.
Carnet d'un Sceptique
chez madame gaspard
Pour lors, ça ne biche pas, comme ou
l'espérait, au Dividende Colonial, dans
les parages où fleurit la fièvre, autrement
dit, à Madagascar.
Les grosses légumes du cru soutien-
nent qu'on s'embrassera sous peu comme
feu Folleville.
Les autres « rouspettent », comme on
dit chez Félix.
Oyez plutôt, sans faire trop d'attention
aux noms à coucher à Mazas, ce qu'on
en dit dans les gazettes de « la Grande
Terre » :
La reine aurait écrit à Rainandriamanpan-
dry d'évacuer Farafatrava et de regagner
l'Imérina avec tous ses contingents.
« Il nous faut, dit la reine, abandonner
les côtes aux Vasahas, jusqu'à ce que nous
puissions régler cette affaire plus tard. Il est
donc en conséquence, inutile d'essayer de
résister et il vaut mieux que vous ralliiez
l'Imérina avec toutes vos forces, car c'est ici
que nous devons nous concentrer pour la
défense commune. »
Le gouverneur aurait fait la réponse sui-
vante :
«t Reine, ayez confiance; tant que nous
serons ici, aucun Vasaha ne mettra le pied à
Farafatrava. Qu'on tienne partout comme
nous tenons ici, et les Français ne sont pas
encore maîtres de Madagascar. »
Parfaitement. Tant qu'ils seront là, les
nôtres n'y seront pas. Mais dès que les
nôtres auront résolu d'y être, ils se rési-
gneront à n'y être plus.
Et voilà !...
le « gros sucrier »
Legoux élu contre Cassagnac pas can-
didat, c'est rigoio. Mais Cornélius diabé-
tique impotent et ambulant, c'est bien
plus drôle encore. C'est pourtant ce que
nous apprennent les gazettes d'outre-
Manche :
Il a été décidé, dit le Weekly-Sm, que
Cornélius Herz ne sera plus désormais main-
tenu en état effectif d'arrestation ; toute
fois, toute tentative faite par lui pour quit-
ter les Iles Britanniques serait immédiate-
ment empêchée. Kn tout cas, les conditions
de l'arrestation, en ce qui concerne le gou-
vernement français, n'ont pas été modifiées,
etScotland-Yard est toujours responsable du
prisonnier envers la France.
Ces sortes de responsabilités-là me fe-
ront toujours rire !...
Au cas où le plus Cornéliuz des Hcrz
jouerait, en effet, de la fille de l'air, que
diable Scotland-Yard pourrait-il bien li-
vrer à la place du diabétique de Bourne-
mouth ?..
Un pain de sucre
très suggestif
Du Peuple français :
Avant le départ du train de Poitiers
pour Lourdes, un miracle a été opéré en
l'église Sainte-Radegonde.
Une jeune fille de huit ans, atteinte
depuis un an de paralysie, a été complè-
tement guérie.
Trop tôt, le tonnerre 1...
Que signifie ceci?... Le Dieu qui pré-
side aux miracles a devancé l'appel !...
Pas fort, le Dieu des miracles !...
une série
11 est vrai que, depuis un ce: tain temps,
le pauvre bon Dieu spécial en question,
n'a pas plus de veine que ce pauvre
« Ramasse-toi Bazard », brûlé vif, dit on,
récemment, dans un faubourg de Tana-
harive.
Je n'en fais nul mystère, le triste sort
de ce Monsieur, pourvu de je ne sais
de combien d'honneurs, me préoccupe
médiocrement.
Jouer les Jeanne d'Arc, quand on n'a
jamais fait que reeevoir des piles en se
tirant des pattes, c'est vraiment par trop
d'outrecuidance.
Et c'est quelque peu bien fait quand
celui qui dans « l'outre cuit danse !... »
suite des microbes
Si nous en revenions aux microbes ?
Du reste, les simulateurs sont à l'ordre
du jour.
Une émule très indigne de Delanoy, le
merveilleux simulateur de l'ataxie loco-
motrice, Charles Carton, comparaissait
hier devant la huitième chambre correc-
tionnelle, sous l'inculpation de vol de
chiens. Charles Carton avait pour spé-
cialité de simuler 1' « impulsion zoophi-
lique ».
Carton est un professionnel voleur de
chiens. Il commet ses vols soit à l'aide
d'une chienne « en folie », dont il se sert
pour amener à son domicile les chieDS
qu'il rencontre dans la rue, soit à l'aide
d'un vêtement qu'il lance sur la tête de
l'animal dont il veut se saisir.
Autrefois, jadis, rau bon vieux temps,
pour des faits de ce genre, on était bom-
bardé saint, droit comme une faucille.
Maintenant, on s'en tire avec quelques
années de prison.
Et ça se fait à la Santé, où ça n'est pas
sain.
O ironie 1...
Henry Vaudémont.
§hronique buissonnière
Un coeur de « Maire »
Qu'il est donc difficile de contenter, chez
nous, tout le monde et les statisticiens qui
se lamentent périodiquement sur la <r dépo-
pulation française » !
Pour y remédier et préparer, sans doute,
de i nouvelles couches » fécondes, le maire
de Gharleville, présidant une distribution de
prix dans une école de fillettes, leur tenait
à peu près ce langage :
« Mes chers enfants, vous allez arriver à
l'âge où l'on rêve à un idéal. Bientôt cet
idéal prendra corps dans votre imagination.
Il revêt la forme d'un btau garçon orné de
moustaches. De quelles couleurs seront ces
moustaches ? Blondes, noires, peut-être
rouf ses... »
Vous croyez peut-être qu'on a félicité, en
chœur, ce magistrat municipal pour avoir
ainsi rompu avec les banalités officielles et
surannées, qui émaillent ordiuairement les
discours prononcés en marge des palmarès?
Ah bien, ouiche! c'est à qui lui jettera une
clameur de haro !
Pauvre mairel qui voulait susciter de jeu-
nes mères à la patrie stérile, combien doit
lui être amère l'ingratitude des censeurs mo-
roses, qui le conspuent et le houspillent
pour l'inconvenance de son langage devant
le junévile et virginal auditoire des fillettes
carolopolitaines !
Le voilà qui ne serait même plus bon à
mettre... à la tète de l'orphelinat de Cempuis,
s'il songeait à postuler la succession de Ro-
bin-le-Persécuté, dont la pension alimentaire
vient d'être réduite à de mesquines propor-
tions, à peine la portion incongrue.
Le chef des édiles de Charleville ne pou-
vait pourtant pas dépeindre à ses jeunes
concitoyennes, leurs futurs fiancés et époux
comme « de sales bêtes ayant du poil... sur
la lèvre » et je ne vois pas pourquoi les mo-
ralistes sévères qui le tancent, trouvent un
« cheveu » dans son allusion aux « mousta-
ches » appelées à hanter l'imagination des
gamines qui l'écoutaient?
Je gage que la plupart de ces critiques
austères ont la face glabre, le crâne chauve
et des lunettes à verres convexes grossissant
l'incident et les intentions mêmes de l'ora-
teur incriminé.
Dans le nombre doivent se trouver certai-
nement de bons apôtres, partisans des écoles
congréganistes, jaloux de la perspective de
se voir arracher des mains — par cette nou-
velle génération féminine, ainsi excitée à la
conquête de « l'idéal biond, brun, ou peut-
être roux » — les éphèbes qui le réalisent.
Quant à vous, monsieur le Maire, novateur
audacieux et imprudent, qui tentiez — sans
y mettre sans doute tant de malice condam-
nable — de remplacer prématurément l'inerte
poupée de carton et d'émail, dont se jouent
les mains enfantines de nos petites sœurs,
par un polichinelle moustachu, susceptible
de charmer — plus ta*d — leurs oreilles, à
l'aide d'un répertoire moins restreint que
l'élémentaire « papa-maman » articulé par la
figurine inanimée, objet de leurs premières
tendresses : « Allez... et ne prêchez plus! »
D. Maurice Tic.
ANECDOTES ET BONS MOTS
Un bourgeois naïf demandait à un agio-
teur sans vergogne :
— Comment avez-vous pu vous enrichir
quand tous vos actionnaires se sont ruinés ?
— Oh ! mon Dieu, c'est bien simple, répon-
dit l'aimable financier. Toute affaire se dé-
compose en doit et avoir; eh bien ! j'ai tou-
jours mis l'avoir dans ma poche et le doit. .
dans l'œil de mes actionnaires.
— Voyons, docteur, vous savez que je suis
son seul parent, son unique héritier ; dites-
moi la vérité.
Le docteur. — Vous êtes un homme, n'est-
ce pas, on peut tout vous dire?
— Oui, tout !
— Alors, ayez du courage ! Dans huit
jours, au plus tard, votre oncle sera sur
pied.
Hier, le fameux chirurgien X..., était en
train de scier la jambe d'un malade.
Le patient pousse des cris atroces.
— Voyons, voyons, mon ami, fait froide-
ment l'opérateur, il ne faut pas crier comme
cela... que diable ! Pensez donc à autrt
chose!!!
Certaine danseuse de l'Opéra — jadis très
à la mode — partageait son cœur entre un
comique et un ténor.
Le comique ayant eu maille à partir avec
la belle, lui appliqua la plus sévère des cor-
rections.
— L'animal 1 la brute ! s'écria le ténor, en
apprenant la chose. Qu'il me trompe, je le
veux bien, mais qu'il ne me l'abîme pas!
Le joyeux chansonnier Désaugiers, atteint
de la maladie à laquelle il a succombé — la
pierre — disait à son camarade Brazier, avec
la bonne humeur qui lui était habituelle :
— Comment se fait-il qu'on me « jette 1*
pierre n à moi qui n'ai jamais fait de mal à
personne?
Il chansonna son mal pendant l'opération
de la lithotritie. Le lendemain, il écrivait ^
un ami :
— Je suis à la fin de ma « carrière » !
Et il fit pour lui-même cette épitaphe fa'
cétieuse :
Ci-gît, hélas ! sous cette pierre,
Un bon vivant mort de la pierre.
Passant, que tu sois Paul ou Pierre,
Ne va pas lui jeter la pierre.
Aquel.
En voulez-vous des « Bocbards » t
« Le prince Bismarck a été invité à la pose
de la première pierre du monument natiu"
Dal qui aura lieu le 18 août, à Berlin. D'après
le programme arrêté, il donnera les coups dt
marteau traditionnels immédiatement après
les princes allemands et avant le chancelier
de l'empire. »
Toutes ces grosses têtes carrées appelées à
donner des « coups de marteau » ne feront ainsi
que rendre ce qu'elles ont reçu... en attendant
qu'elles restituent forcément nos provinces,
nos milliards et nos pendules, le jour où Ie
fer sera assez chaud pour qu'on le batte,
l'Allemagne étant placée entre le marteau
français et l'enclume russe.
Bientôt le jour luira, gai forgeron de la re-
vanche, où tu pourras enfin te mettre vail'
lamment à la besogne libératrice,
En retroussant tes manches et crachant dans t*
| maifl'
-<(•)>-
« La ville de Cologne a décidé de cons»'
crer 30,000 marcs pour célébrer le 2 septena'
bre prochain, l'anniversaire de Sedan; ton8
les anciens combattants des guerres de 186^'
1866 et 1870 habitant Cologne auront droit *
cette occasion à une « solde d'honneur » de
5 marcs à toucher à la caisse municipale. '
Toujours les mêmes, ces épais choucroU'
tivores! Poui eux : l'honneur c'est l'argentf
et pourvu qu'ils encaissent, « ça fait leii'
marc » — encore que le bis-marc soit dé-
monétisé.
N'importe : 5 marcs — soit, : 6 fr. 2b cent-
— par tête, pour les trois campagnes de Pa*
nemarck, d'Autriche et de France ! on voi1,
que ces gens-là estiment leur gloire à S*
juste valeur: camelote au grand rabais, do»1
le souvenir même se cote à vil prix.
-<(»)>-
« Dans le cercle de Heiligenstadt (Sa*6
prussienne), on apayé cette année 8,920 mar"3
de primes pour la destruction des hanu6'
tons dans 64 localités. Au tarif de 10 pfennig
par livre que donne l'administration, ce cbif'
fre représente 88,000 livres de hannetons. S
Sans compter ceux qui échappent à toUtê
capture, protégés par les massives boîte'
crâniennes des teutons.
Celui qui hante le « plafond » impérial lui '
suggéré, l'autre jour, en Angleterre, l'alloc1*"
tion suivante à ses lourdsBochards marina^
à bord du Wœrth :
« Souvenez-vous que vous formez féqui'
page d'un navire qui doit son nom à une h»'
taille où vos compatriotes se sont conduit
vaillamment. C'est aujourd'hui le vingt-ciD'
quième anniversaire de la bataille de Woert11'
j'ai donc pensé qu'il était indiqué de fair*
une visite à ce navire, et d'adresser qu^'
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Carnet d'un Sceptique
chez madame gaspard
Pour lors, ça ne biche pas, comme ou
l'espérait, au Dividende Colonial, dans
les parages où fleurit la fièvre, autrement
dit, à Madagascar.
Les grosses légumes du cru soutien-
nent qu'on s'embrassera sous peu comme
feu Folleville.
Les autres « rouspettent », comme on
dit chez Félix.
Oyez plutôt, sans faire trop d'attention
aux noms à coucher à Mazas, ce qu'on
en dit dans les gazettes de « la Grande
Terre » :
La reine aurait écrit à Rainandriamanpan-
dry d'évacuer Farafatrava et de regagner
l'Imérina avec tous ses contingents.
« Il nous faut, dit la reine, abandonner
les côtes aux Vasahas, jusqu'à ce que nous
puissions régler cette affaire plus tard. Il est
donc en conséquence, inutile d'essayer de
résister et il vaut mieux que vous ralliiez
l'Imérina avec toutes vos forces, car c'est ici
que nous devons nous concentrer pour la
défense commune. »
Le gouverneur aurait fait la réponse sui-
vante :
«t Reine, ayez confiance; tant que nous
serons ici, aucun Vasaha ne mettra le pied à
Farafatrava. Qu'on tienne partout comme
nous tenons ici, et les Français ne sont pas
encore maîtres de Madagascar. »
Parfaitement. Tant qu'ils seront là, les
nôtres n'y seront pas. Mais dès que les
nôtres auront résolu d'y être, ils se rési-
gneront à n'y être plus.
Et voilà !...
le « gros sucrier »
Legoux élu contre Cassagnac pas can-
didat, c'est rigoio. Mais Cornélius diabé-
tique impotent et ambulant, c'est bien
plus drôle encore. C'est pourtant ce que
nous apprennent les gazettes d'outre-
Manche :
Il a été décidé, dit le Weekly-Sm, que
Cornélius Herz ne sera plus désormais main-
tenu en état effectif d'arrestation ; toute
fois, toute tentative faite par lui pour quit-
ter les Iles Britanniques serait immédiate-
ment empêchée. Kn tout cas, les conditions
de l'arrestation, en ce qui concerne le gou-
vernement français, n'ont pas été modifiées,
etScotland-Yard est toujours responsable du
prisonnier envers la France.
Ces sortes de responsabilités-là me fe-
ront toujours rire !...
Au cas où le plus Cornéliuz des Hcrz
jouerait, en effet, de la fille de l'air, que
diable Scotland-Yard pourrait-il bien li-
vrer à la place du diabétique de Bourne-
mouth ?..
Un pain de sucre
très suggestif
Du Peuple français :
Avant le départ du train de Poitiers
pour Lourdes, un miracle a été opéré en
l'église Sainte-Radegonde.
Une jeune fille de huit ans, atteinte
depuis un an de paralysie, a été complè-
tement guérie.
Trop tôt, le tonnerre 1...
Que signifie ceci?... Le Dieu qui pré-
side aux miracles a devancé l'appel !...
Pas fort, le Dieu des miracles !...
une série
11 est vrai que, depuis un ce: tain temps,
le pauvre bon Dieu spécial en question,
n'a pas plus de veine que ce pauvre
« Ramasse-toi Bazard », brûlé vif, dit on,
récemment, dans un faubourg de Tana-
harive.
Je n'en fais nul mystère, le triste sort
de ce Monsieur, pourvu de je ne sais
de combien d'honneurs, me préoccupe
médiocrement.
Jouer les Jeanne d'Arc, quand on n'a
jamais fait que reeevoir des piles en se
tirant des pattes, c'est vraiment par trop
d'outrecuidance.
Et c'est quelque peu bien fait quand
celui qui dans « l'outre cuit danse !... »
suite des microbes
Si nous en revenions aux microbes ?
Du reste, les simulateurs sont à l'ordre
du jour.
Une émule très indigne de Delanoy, le
merveilleux simulateur de l'ataxie loco-
motrice, Charles Carton, comparaissait
hier devant la huitième chambre correc-
tionnelle, sous l'inculpation de vol de
chiens. Charles Carton avait pour spé-
cialité de simuler 1' « impulsion zoophi-
lique ».
Carton est un professionnel voleur de
chiens. Il commet ses vols soit à l'aide
d'une chienne « en folie », dont il se sert
pour amener à son domicile les chieDS
qu'il rencontre dans la rue, soit à l'aide
d'un vêtement qu'il lance sur la tête de
l'animal dont il veut se saisir.
Autrefois, jadis, rau bon vieux temps,
pour des faits de ce genre, on était bom-
bardé saint, droit comme une faucille.
Maintenant, on s'en tire avec quelques
années de prison.
Et ça se fait à la Santé, où ça n'est pas
sain.
O ironie 1...
Henry Vaudémont.
§hronique buissonnière
Un coeur de « Maire »
Qu'il est donc difficile de contenter, chez
nous, tout le monde et les statisticiens qui
se lamentent périodiquement sur la <r dépo-
pulation française » !
Pour y remédier et préparer, sans doute,
de i nouvelles couches » fécondes, le maire
de Gharleville, présidant une distribution de
prix dans une école de fillettes, leur tenait
à peu près ce langage :
« Mes chers enfants, vous allez arriver à
l'âge où l'on rêve à un idéal. Bientôt cet
idéal prendra corps dans votre imagination.
Il revêt la forme d'un btau garçon orné de
moustaches. De quelles couleurs seront ces
moustaches ? Blondes, noires, peut-être
rouf ses... »
Vous croyez peut-être qu'on a félicité, en
chœur, ce magistrat municipal pour avoir
ainsi rompu avec les banalités officielles et
surannées, qui émaillent ordiuairement les
discours prononcés en marge des palmarès?
Ah bien, ouiche! c'est à qui lui jettera une
clameur de haro !
Pauvre mairel qui voulait susciter de jeu-
nes mères à la patrie stérile, combien doit
lui être amère l'ingratitude des censeurs mo-
roses, qui le conspuent et le houspillent
pour l'inconvenance de son langage devant
le junévile et virginal auditoire des fillettes
carolopolitaines !
Le voilà qui ne serait même plus bon à
mettre... à la tète de l'orphelinat de Cempuis,
s'il songeait à postuler la succession de Ro-
bin-le-Persécuté, dont la pension alimentaire
vient d'être réduite à de mesquines propor-
tions, à peine la portion incongrue.
Le chef des édiles de Charleville ne pou-
vait pourtant pas dépeindre à ses jeunes
concitoyennes, leurs futurs fiancés et époux
comme « de sales bêtes ayant du poil... sur
la lèvre » et je ne vois pas pourquoi les mo-
ralistes sévères qui le tancent, trouvent un
« cheveu » dans son allusion aux « mousta-
ches » appelées à hanter l'imagination des
gamines qui l'écoutaient?
Je gage que la plupart de ces critiques
austères ont la face glabre, le crâne chauve
et des lunettes à verres convexes grossissant
l'incident et les intentions mêmes de l'ora-
teur incriminé.
Dans le nombre doivent se trouver certai-
nement de bons apôtres, partisans des écoles
congréganistes, jaloux de la perspective de
se voir arracher des mains — par cette nou-
velle génération féminine, ainsi excitée à la
conquête de « l'idéal biond, brun, ou peut-
être roux » — les éphèbes qui le réalisent.
Quant à vous, monsieur le Maire, novateur
audacieux et imprudent, qui tentiez — sans
y mettre sans doute tant de malice condam-
nable — de remplacer prématurément l'inerte
poupée de carton et d'émail, dont se jouent
les mains enfantines de nos petites sœurs,
par un polichinelle moustachu, susceptible
de charmer — plus ta*d — leurs oreilles, à
l'aide d'un répertoire moins restreint que
l'élémentaire « papa-maman » articulé par la
figurine inanimée, objet de leurs premières
tendresses : « Allez... et ne prêchez plus! »
D. Maurice Tic.
ANECDOTES ET BONS MOTS
Un bourgeois naïf demandait à un agio-
teur sans vergogne :
— Comment avez-vous pu vous enrichir
quand tous vos actionnaires se sont ruinés ?
— Oh ! mon Dieu, c'est bien simple, répon-
dit l'aimable financier. Toute affaire se dé-
compose en doit et avoir; eh bien ! j'ai tou-
jours mis l'avoir dans ma poche et le doit. .
dans l'œil de mes actionnaires.
— Voyons, docteur, vous savez que je suis
son seul parent, son unique héritier ; dites-
moi la vérité.
Le docteur. — Vous êtes un homme, n'est-
ce pas, on peut tout vous dire?
— Oui, tout !
— Alors, ayez du courage ! Dans huit
jours, au plus tard, votre oncle sera sur
pied.
Hier, le fameux chirurgien X..., était en
train de scier la jambe d'un malade.
Le patient pousse des cris atroces.
— Voyons, voyons, mon ami, fait froide-
ment l'opérateur, il ne faut pas crier comme
cela... que diable ! Pensez donc à autrt
chose!!!
Certaine danseuse de l'Opéra — jadis très
à la mode — partageait son cœur entre un
comique et un ténor.
Le comique ayant eu maille à partir avec
la belle, lui appliqua la plus sévère des cor-
rections.
— L'animal 1 la brute ! s'écria le ténor, en
apprenant la chose. Qu'il me trompe, je le
veux bien, mais qu'il ne me l'abîme pas!
Le joyeux chansonnier Désaugiers, atteint
de la maladie à laquelle il a succombé — la
pierre — disait à son camarade Brazier, avec
la bonne humeur qui lui était habituelle :
— Comment se fait-il qu'on me « jette 1*
pierre n à moi qui n'ai jamais fait de mal à
personne?
Il chansonna son mal pendant l'opération
de la lithotritie. Le lendemain, il écrivait ^
un ami :
— Je suis à la fin de ma « carrière » !
Et il fit pour lui-même cette épitaphe fa'
cétieuse :
Ci-gît, hélas ! sous cette pierre,
Un bon vivant mort de la pierre.
Passant, que tu sois Paul ou Pierre,
Ne va pas lui jeter la pierre.
Aquel.
En voulez-vous des « Bocbards » t
« Le prince Bismarck a été invité à la pose
de la première pierre du monument natiu"
Dal qui aura lieu le 18 août, à Berlin. D'après
le programme arrêté, il donnera les coups dt
marteau traditionnels immédiatement après
les princes allemands et avant le chancelier
de l'empire. »
Toutes ces grosses têtes carrées appelées à
donner des « coups de marteau » ne feront ainsi
que rendre ce qu'elles ont reçu... en attendant
qu'elles restituent forcément nos provinces,
nos milliards et nos pendules, le jour où Ie
fer sera assez chaud pour qu'on le batte,
l'Allemagne étant placée entre le marteau
français et l'enclume russe.
Bientôt le jour luira, gai forgeron de la re-
vanche, où tu pourras enfin te mettre vail'
lamment à la besogne libératrice,
En retroussant tes manches et crachant dans t*
| maifl'
-<(•)>-
« La ville de Cologne a décidé de cons»'
crer 30,000 marcs pour célébrer le 2 septena'
bre prochain, l'anniversaire de Sedan; ton8
les anciens combattants des guerres de 186^'
1866 et 1870 habitant Cologne auront droit *
cette occasion à une « solde d'honneur » de
5 marcs à toucher à la caisse municipale. '
Toujours les mêmes, ces épais choucroU'
tivores! Poui eux : l'honneur c'est l'argentf
et pourvu qu'ils encaissent, « ça fait leii'
marc » — encore que le bis-marc soit dé-
monétisé.
N'importe : 5 marcs — soit, : 6 fr. 2b cent-
— par tête, pour les trois campagnes de Pa*
nemarck, d'Autriche et de France ! on voi1,
que ces gens-là estiment leur gloire à S*
juste valeur: camelote au grand rabais, do»1
le souvenir même se cote à vil prix.
-<(»)>-
« Dans le cercle de Heiligenstadt (Sa*6
prussienne), on apayé cette année 8,920 mar"3
de primes pour la destruction des hanu6'
tons dans 64 localités. Au tarif de 10 pfennig
par livre que donne l'administration, ce cbif'
fre représente 88,000 livres de hannetons. S
Sans compter ceux qui échappent à toUtê
capture, protégés par les massives boîte'
crâniennes des teutons.
Celui qui hante le « plafond » impérial lui '
suggéré, l'autre jour, en Angleterre, l'alloc1*"
tion suivante à ses lourdsBochards marina^
à bord du Wœrth :
« Souvenez-vous que vous formez féqui'
page d'un navire qui doit son nom à une h»'
taille où vos compatriotes se sont conduit
vaillamment. C'est aujourd'hui le vingt-ciD'
quième anniversaire de la bataille de Woert11'
j'ai donc pensé qu'il était indiqué de fair*
une visite à ce navire, et d'adresser qu^'