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Gsell, Stéphane
Khamissa, Mdaourouch, Announa: fouilles exécutées par le Service des Monuments Historiques de l'Algérie (Première Partie, premier Fascicule): Khamissa — Algier, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.18445#0010
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— 8 —

en 1853 et y releva de nombreuses inscriptions, qu'il publia dans son recueil
cpigraphique ; Guillet, l'artiste qui L'accompagna en Algérie, exécuta
plusieurs vues de monuments, aujourd'hui conservées au Musée d'Alger (2).
L'importance des ruines frappa vivement Renier, et il conseilla d'y faire des
fouilles 13'. Le commandant Seriziat dut se borner à quelques déblais au théâtre
et à la Vieille place. Après lui, en 1865, Chabassière fut chargé par la Société
archéologique de Constantine d'explorer Khamissa. Il opéra des sondages sur
divers points, dessina, d'une manière fort médiocre, les principaux monuments
et récolta beaucoup d'inscriptions ('*). Mais il les copia si mal que Mommsen
crut découvrir en lui un faussaire : opinion exprimée clans le Corpus sur un
ton regrettable<31 et dont l'inexactitude a été reconnue En 1873 et en 1875,
l'épigraphie de Khamissa fut étudiée, avec toute la compétence désirable, par
M. Héron de Villefosse >7) et par Wilmanns <8).

Masqueray entreprit en 1877 des fouilles sur la Vieille place, où il lit des
découvertes intéressantes De son côté, M. Farges recueillit, deux ans plus
tard, quelques statues dans un édifice funéraire, situé au Sud-Est de la ville <10>.

(1) Inscriptions romaines de CAlgérie, p. 352-363(« Inscriptions de Tubursicum Numidarum »).
Renier mentionne des copies prises par plusieurs de ses correspondants, entre autres Pigalle,
le docteur Guyon et Creully (ce dernier indiqua le nom de la ville antique dans une note de
la Revue archéologique, XIV, 1857, p. 182-6J. Quelques inscriptions de Khamissa furent aussi
publiées par l'abbé Godard dans la Bévue africaine, I, 1856-7, p. 261-5.

(2) Théâtre, arc au Sud-Est de la ville, ruines de l'Aïn el Youdi. Guillet leva aussi un plan
île la petite église byzantine.

(3) Revue algérienne et coloniale, octobre 1859, p. 212.

4) liée, de Constantine, X, 1866, p. 111-3, 118-125 ; pl. Il, iv-vi, xii et suiv. Les inscriptions
ont été publiées par Marchand, ibid., p. 129-161. — En 1866, de Vigneral copia, lui aussi,
quelques inscriptions à Khamissa : Rev. africaine, X, 1866, p. 237-240.

(5) Corpus Inscriptionum Latinarum, VIII, p. xxxv-vi (nos 7*—15*) et p. 489.

(6) Voir en particulier C. I. L., nos 17150, 17167 ; Gsell, Recherches, p. 355, n° 457 ; d'une
manière générale la note de Schmidt, au n° 17162 du Corpus. J'ai connu l'archéologue
Chabassière et je puis attester, en sa faveur, qu'il ne savait pas un mot de latin.

(7) Archives des Missions, 3e série, II, 1875, p. 460-471.

(8) C. I. L., p. 489-503.

(9) Rec. de Constantine, XVIII, 1876-7, p. 634-9 ; Bull, de correspondance africaine, I,
1882-3, p. 307-309 (inscriptions de Khamissa : ibid., p. 310-4). Voir aussi Gsell, Bull,
archéologique du Comité des travaux historiques, 1902, p. 530-2.

(10) Rec. de Constantine, XIX, 1878, p. 297-307, pl. xv-xvi ; conf. Gsell, Monuments antiques
de l'Algérie, II, p. 53-54. Les statues sont au musée de Souk Arrhas, sauf une tête féminine
mutilée, transportée au musée d'Alger. — Signalons encore de petites fouilles faites sur le côté
occidental de la Vieille place par M. Goyt (Rec.de Constantine, XXII, 1882, p. 301) et par
M. Janin de Gabriac (Bull, archéol. du Comité, 1888, p. 141).
 
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