ïS Traite’ des
la pierre ; il étoit d’une très-belle cou-
leur de carmin foncé , pur & net & très-
brillant, eftimé fept cens iivres ; 6c un
autre tirant fur le violet , de même prix
6c de mème groiïeur ; j’en ai vû encore
un plus petit , mais d’une fî grande vi-
vacité qu’on fauroit pris pour un Efcar-
boucie , ii étoit d 5un rouge de carmin ve-
îouté 3 de la premiere couleur , ii valoit
deux cens vingt iivr'es.
II y a des Rubis tout à fait vioîets qu’on
appelie , Jmetifte d’Orient, 6c d’autres
couleurs de chair , qui font très-beaux :
ii y en a d’autres couleur de rofe , 6c
d'autres grisde lin; enfîn il y en a qu’on
appelle Ruhis fourds parce qu’iis n’ont
point de vivacité : mais le vrai Rubis
qui vient d’Orient, eft d’un rouge piein^
6c il efl beaucoup plus dur que les autres.
Le Rubis fpinelle eft d’une couleur de
feu très-vif, il y en a qui tirentunpeu
fur i’orangé , 6c d’autres tirent fur lenoi-
ratre , on ie confond affez fouvent avec
îe Rubis balais. Si l’on fuppofe trois dif-
ferens Rubis de même grandeur , 6c d’é-
gaîe beauté , le vrai Rubis vaudra le
doubie de chacun des autres, c’eft-à-dire,
qu’il vaudra mille francs iî le Rubis fpi-
neiie, 6c le Rubis baîais valent chacun
cinq cens livres.
la pierre ; il étoit d’une très-belle cou-
leur de carmin foncé , pur & net & très-
brillant, eftimé fept cens iivres ; 6c un
autre tirant fur le violet , de même prix
6c de mème groiïeur ; j’en ai vû encore
un plus petit , mais d’une fî grande vi-
vacité qu’on fauroit pris pour un Efcar-
boucie , ii étoit d 5un rouge de carmin ve-
îouté 3 de la premiere couleur , ii valoit
deux cens vingt iivr'es.
II y a des Rubis tout à fait vioîets qu’on
appelie , Jmetifte d’Orient, 6c d’autres
couleurs de chair , qui font très-beaux :
ii y en a d’autres couleur de rofe , 6c
d'autres grisde lin; enfîn il y en a qu’on
appelle Ruhis fourds parce qu’iis n’ont
point de vivacité : mais le vrai Rubis
qui vient d’Orient, eft d’un rouge piein^
6c il efl beaucoup plus dur que les autres.
Le Rubis fpinelle eft d’une couleur de
feu très-vif, il y en a qui tirentunpeu
fur i’orangé , 6c d’autres tirent fur lenoi-
ratre , on ie confond affez fouvent avec
îe Rubis balais. Si l’on fuppofe trois dif-
ferens Rubis de même grandeur , 6c d’é-
gaîe beauté , le vrai Rubis vaudra le
doubie de chacun des autres, c’eft-à-dire,
qu’il vaudra mille francs iî le Rubis fpi-
neiie, 6c le Rubis baîais valent chacun
cinq cens livres.