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https://doi.org/10.11588/diglit.56560#0012
d’ouvrages ne contient presque absolument que des objets de la
plus haute valeur et d’une importance incontestable et incontestée.
La partie céramique comprend outre des cruches esti-
mées et autres produits de poterie, une collection très précieuse de
faïences italiennes, au nombre desquelles quantité de pièces de tout
premier ordre. Viennent ensuite les faïences diverses, la collection
de porcelaines de Bottcher, les porcelaines anciennes, les riches pro-
duits de Wedgwood et enfin comme bouquet la magnifique fruitière
en faïence d’Oiron (Henry IL), le seul et unique exemplaire de cette
célèbre fabrique que l’on connaisse en Allemagne.
Les verres et surtout ceux ornés de peintures en émail
forment une collection qui, pour être restreinte, n’en est que mieux
choisie.
L’époque de l’art roman et gothique s’y trouvent repré-
sentées comme dans presqu’aucune collection privée. On y voit
réunis des émaux très précieux, des châsses, des ustensiles d’église,
de magnifiques vases en bronze, ivoire etc., la plupart à l’usage
du service réligieux.
Les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles se distinguent surtout
par une collection toute précieuse d’ouvrages de tous genres, tels
que : Emaux, objets en or et en argent (vaisselle recherchée, bagues,
bijoux, montres etc.), bronzes, ouvrages magnifiques en ivoire, fer,
bois etc. On y trouve également les arts secondairs (en cuir, en
cire etc.) dont quelques-uns sont très artistement travaillés mais
tout spécialement le petit coffret (époque Henri IL)
La catégorie des ustensiles du XVe—XIXe siècle forme pour
elle seule une collection entièrement complète. Elle est une des
plus belles parmi les collections publiques et privées de ce genre
et certainement aucune d’elles n’est si riche et si complète. Aussi
serait-il à regretter, si cette collection d’ustensiles, formée avec
tant de soins et de zèle, venait à être dispersée et détruite dans
son ensemble. Le propriétaire désirerait d’ailleurs tout spécialement
qu’elle fût conservée dans son intégralité et je prie Messieurs les
amateurs de bien vouloir m’adresser leurs demandes y relatives, aux-
quelles le meilleur accueil sera réservé. —
En terminant je ne puis m’abstenir d’attirer également
l’attention du public sur la belle bibliothèque d’oeuvres artistiques
parmi lesquelles se trouvent bon nombre d’ouvrages d’archéologie
non moins précieux que remarquables.
Cologne, le 1 Septembre 1882.
J, M. HEBERLE (H, lempertz1 sohne.)
plus haute valeur et d’une importance incontestable et incontestée.
La partie céramique comprend outre des cruches esti-
mées et autres produits de poterie, une collection très précieuse de
faïences italiennes, au nombre desquelles quantité de pièces de tout
premier ordre. Viennent ensuite les faïences diverses, la collection
de porcelaines de Bottcher, les porcelaines anciennes, les riches pro-
duits de Wedgwood et enfin comme bouquet la magnifique fruitière
en faïence d’Oiron (Henry IL), le seul et unique exemplaire de cette
célèbre fabrique que l’on connaisse en Allemagne.
Les verres et surtout ceux ornés de peintures en émail
forment une collection qui, pour être restreinte, n’en est que mieux
choisie.
L’époque de l’art roman et gothique s’y trouvent repré-
sentées comme dans presqu’aucune collection privée. On y voit
réunis des émaux très précieux, des châsses, des ustensiles d’église,
de magnifiques vases en bronze, ivoire etc., la plupart à l’usage
du service réligieux.
Les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles se distinguent surtout
par une collection toute précieuse d’ouvrages de tous genres, tels
que : Emaux, objets en or et en argent (vaisselle recherchée, bagues,
bijoux, montres etc.), bronzes, ouvrages magnifiques en ivoire, fer,
bois etc. On y trouve également les arts secondairs (en cuir, en
cire etc.) dont quelques-uns sont très artistement travaillés mais
tout spécialement le petit coffret (époque Henri IL)
La catégorie des ustensiles du XVe—XIXe siècle forme pour
elle seule une collection entièrement complète. Elle est une des
plus belles parmi les collections publiques et privées de ce genre
et certainement aucune d’elles n’est si riche et si complète. Aussi
serait-il à regretter, si cette collection d’ustensiles, formée avec
tant de soins et de zèle, venait à être dispersée et détruite dans
son ensemble. Le propriétaire désirerait d’ailleurs tout spécialement
qu’elle fût conservée dans son intégralité et je prie Messieurs les
amateurs de bien vouloir m’adresser leurs demandes y relatives, aux-
quelles le meilleur accueil sera réservé. —
En terminant je ne puis m’abstenir d’attirer également
l’attention du public sur la belle bibliothèque d’oeuvres artistiques
parmi lesquelles se trouvent bon nombre d’ouvrages d’archéologie
non moins précieux que remarquables.
Cologne, le 1 Septembre 1882.
J, M. HEBERLE (H, lempertz1 sohne.)