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https://doi.org/10.11588/diglit.56557#0018
XVI
européenne n’est pas moins remarquable et l’on y trouve des vases, des services complets, des
groupes, des figures, des meilleures fabriques du siècle dernier. Ce sont probablement des présents
de princes allemands aux évêques de Constance. Parmi les verres, émaillés ou taillés, de magnifiques
exemplaires proviennent du mobilier luxueux de Meersbourg. Il en est de même des cruches de
grès et de faïence d’Allemagne.
Encore quelques mots pour terminer et pour expliquer pourquoi cette collection, univer-
sellement connue, et qui a subsisté intacte et a défié tous les dangers de vente et de destruction
pendant un demi-siècle, doit maintenant être aliénée par la famille Vincent. La raison en est fort
simple. En 1865, après la mort de celui qui l’a créée, la collection resta la propriété indivise des
héritiers sous la surveillance d’un des fils, Mr. Joseph Vincent, à Constance. Ses goûts et les
circonstances lui permettaient de consacrer tout son temps à ce précieux héritage. En 1888, Mr.
Joseph Vincent mourut subitement, et la collection fut ainsi privée de son gardien. Un partage de
succession sembla nécessaire, et il ne restait plus d'autre alternative à la famille que de prendre
la pénible détermination de se dessaisir d’unhéritage conservé pendant de si longues années avec tant
de piété filiale.
européenne n’est pas moins remarquable et l’on y trouve des vases, des services complets, des
groupes, des figures, des meilleures fabriques du siècle dernier. Ce sont probablement des présents
de princes allemands aux évêques de Constance. Parmi les verres, émaillés ou taillés, de magnifiques
exemplaires proviennent du mobilier luxueux de Meersbourg. Il en est de même des cruches de
grès et de faïence d’Allemagne.
Encore quelques mots pour terminer et pour expliquer pourquoi cette collection, univer-
sellement connue, et qui a subsisté intacte et a défié tous les dangers de vente et de destruction
pendant un demi-siècle, doit maintenant être aliénée par la famille Vincent. La raison en est fort
simple. En 1865, après la mort de celui qui l’a créée, la collection resta la propriété indivise des
héritiers sous la surveillance d’un des fils, Mr. Joseph Vincent, à Constance. Ses goûts et les
circonstances lui permettaient de consacrer tout son temps à ce précieux héritage. En 1888, Mr.
Joseph Vincent mourut subitement, et la collection fut ainsi privée de son gardien. Un partage de
succession sembla nécessaire, et il ne restait plus d'autre alternative à la famille que de prendre
la pénible détermination de se dessaisir d’unhéritage conservé pendant de si longues années avec tant
de piété filiale.