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https://doi.org/10.11588/diglit.45634#0503
Dcurième partie C).
CÉRAMIQUE.
Le baron Bethune traça d'assez nombreux modèles
pour des amateurs de peinture sur porcelaine ; tels que
décors de plats, assiettes, cache-pots, etc. C’étaient
des compositions de style médiéval, des sujets héral-
diques, des fleurs d'après nature (i. 2 3), etc.
DINANDERIE.
i. Ateliers de Roubaix (3).
Comme pourles imprimeries Saint-Jean l’Évangéliste
et Saint-Augustin, créées par MM. Desclée, le baron
Bethune prit sur lui la direction artistique des ateliers
de cuivrerie, fondés à Roubaix par les mêmes amis de
l’art chrétien. Tantôt, il traçait personnellement les
modèles; tantôt, il corrigeait ceux des dessinateurs de la
maison; toujours, il revoyait les maquettes, qui étaient
le plus souvent sculptées par Léonard Blanchaert.
Nous avons pu relever les dessins suivants du
maître :
1882 : Candélabre; girandole pour gaz à trois lumiè"
res; deux modèles d’appliques; lustre à pétrole, à double
lampe ; suspension à pétrole.
1883 : Candélabre ; girandole.
1884: Console-réverbère; lustre civil; girandole
ornée de feuilles de vigne.
1885: candélabre-réverbère; lyre à gaz; lanterne
pour l’extérieur ; appareil pour salle de billard ^ras-
applique ; lustre à trois becs ; diverses appliques.
1886: quatre modèles pour petites girandoles; deux
dessins de lampes de vestibule ; deux lyres de luxe ;
modèles de lampeWenham.
1887 : girandoles ; appliques ; dessins de globes dé-
corés ; modèles de serrurerie.
1888 : applique à cinq branches à feuilles de houblon;
applique à feuille de lierre ; lyre à gaz ; lanterne de
vestibule.
1889 : globes pour becs de gaz ; appareil à deux
lumières ; lanterne de vestibule.
1891 : girandole-console pour lampe Wenham ; chan-
deliers; lanterne de procession ; appareil pour salle de
billard.
1892 : chandelier style XIII5 siècle ; cadres en cuivre
repoussé ; grandes girandoles à gaz ; crosses pour sus-
pension de couronnes de lumière.
1893 : Banc de communion; crucifix; chandeliers;
vases à fleurs ; lustre pour sept groupes de lampes
Wenham ; globe à gaz.
1904: Crucifix; crosse-girandole; appareil pédiculé à
gaz, à trois branches ; dais ; girandole pour lumière
électrique ; coupe-papier ; girandoles à gaz ; girandole
pour électricité.
i. Voir la note explicative, en tête du relevé topographique,
P- 351-
a. Voir figure p. 136.
3. Plusieurs de ces objets sont reproduits pl. XLIV.
2. Divers.
Lustre pour sir J. Sutton, 1858 ;
Suspension dessinée pour la maison Wilmotte, 1879;
Nombreux chandeliers, lustres, encensoirs, béni-
tiers, reliquaires, lanternes de procession, crucifix,
etc., exécutés par la maison Bourdon (') ;
Girandoles pour croix de consécration ; dessin daté
1888;
Coffret à reliques en cuivre doré, 1879 ;
Billes de chapes ; dessin non daté.
FERRONNERIE.
Luminaire pour catafalque ; dessin sans date;
Lustre à cornes de cerf ; dessiné pour lui-mème ;
Chenets pour sir J. Sutton, 1859;
Objets de ferronnerie pour les diverses construc-
tions dont le maître avait dressé les plans, tels que
croix de clochers serrureries, espagnolettes; pentures,
ancres, etc.
IMAGERIE RELIGIEUSE.
1. Imprimerie liturgique Saint-Jean l’Évan-
géliste, à Tournait2).
Depuis la création de cet établissement, en 1874, le
baron Bethune consacra une part notable de son activité
et de son talent, à en diriger la partie artistique ; il lui
continua cette coopération jusqu’à son décès, pendant
une période de vingt ans.
Il dessina personnellementun grand nombre des gra-
vures, des motifs décoratifs, des illustrations de tout
genre ; il revoyait et corrigeait, en outre, celles que
son crayon ne pouvait tracer ; les moindres détails de
la composition typographique, en tant qu’ils pouvaient
avoir quelque importance artistique, étaient soumis à
sa décision. Enfin, la reliure, souvent si riche, des
ouvrages liturgiques et des livres de piété, était inspi-
rée ét dirigée par lui.
Mais il nous faut ajouter que, malgré les sacrifices faits
par la maison Saint-Jean l’Évangéliste pour trouver des
graveurs capables de comprendre et de rendre le senti-
ment médiéval des dessins du maître, ceux-ci furent
souvent interprétés d'une façon défectueuse.Le coup de
crayon délicat de l’auteur ne pouvait être saisi par des
artistes,dont l’éducation avait été purement classique.
Il n’est point possible de relever ici, les dessins, en
nombre infini presque, fournis par le baron Bethune.
Nous nous bornerons à signaler les principaux, par
ordre de date.
1874 : l’Annonciation ; têtes de pages (emblèmes
symboliques) pour le bréviaire, partie d’hiver ; l’As-
1. Voir, notamment, Album Souvenir du baron Bethune,
PP- 37-38, pl- XLVIII, XLIX.
2. Voir figures pp. 2, 38, 105, 147, 289, 331, 338; cf. Album-
Souvenir du baron Bethune, p. 44, pl. LXIII, LXIV.
CÉRAMIQUE.
Le baron Bethune traça d'assez nombreux modèles
pour des amateurs de peinture sur porcelaine ; tels que
décors de plats, assiettes, cache-pots, etc. C’étaient
des compositions de style médiéval, des sujets héral-
diques, des fleurs d'après nature (i. 2 3), etc.
DINANDERIE.
i. Ateliers de Roubaix (3).
Comme pourles imprimeries Saint-Jean l’Évangéliste
et Saint-Augustin, créées par MM. Desclée, le baron
Bethune prit sur lui la direction artistique des ateliers
de cuivrerie, fondés à Roubaix par les mêmes amis de
l’art chrétien. Tantôt, il traçait personnellement les
modèles; tantôt, il corrigeait ceux des dessinateurs de la
maison; toujours, il revoyait les maquettes, qui étaient
le plus souvent sculptées par Léonard Blanchaert.
Nous avons pu relever les dessins suivants du
maître :
1882 : Candélabre; girandole pour gaz à trois lumiè"
res; deux modèles d’appliques; lustre à pétrole, à double
lampe ; suspension à pétrole.
1883 : Candélabre ; girandole.
1884: Console-réverbère; lustre civil; girandole
ornée de feuilles de vigne.
1885: candélabre-réverbère; lyre à gaz; lanterne
pour l’extérieur ; appareil pour salle de billard ^ras-
applique ; lustre à trois becs ; diverses appliques.
1886: quatre modèles pour petites girandoles; deux
dessins de lampes de vestibule ; deux lyres de luxe ;
modèles de lampeWenham.
1887 : girandoles ; appliques ; dessins de globes dé-
corés ; modèles de serrurerie.
1888 : applique à cinq branches à feuilles de houblon;
applique à feuille de lierre ; lyre à gaz ; lanterne de
vestibule.
1889 : globes pour becs de gaz ; appareil à deux
lumières ; lanterne de vestibule.
1891 : girandole-console pour lampe Wenham ; chan-
deliers; lanterne de procession ; appareil pour salle de
billard.
1892 : chandelier style XIII5 siècle ; cadres en cuivre
repoussé ; grandes girandoles à gaz ; crosses pour sus-
pension de couronnes de lumière.
1893 : Banc de communion; crucifix; chandeliers;
vases à fleurs ; lustre pour sept groupes de lampes
Wenham ; globe à gaz.
1904: Crucifix; crosse-girandole; appareil pédiculé à
gaz, à trois branches ; dais ; girandole pour lumière
électrique ; coupe-papier ; girandoles à gaz ; girandole
pour électricité.
i. Voir la note explicative, en tête du relevé topographique,
P- 351-
a. Voir figure p. 136.
3. Plusieurs de ces objets sont reproduits pl. XLIV.
2. Divers.
Lustre pour sir J. Sutton, 1858 ;
Suspension dessinée pour la maison Wilmotte, 1879;
Nombreux chandeliers, lustres, encensoirs, béni-
tiers, reliquaires, lanternes de procession, crucifix,
etc., exécutés par la maison Bourdon (') ;
Girandoles pour croix de consécration ; dessin daté
1888;
Coffret à reliques en cuivre doré, 1879 ;
Billes de chapes ; dessin non daté.
FERRONNERIE.
Luminaire pour catafalque ; dessin sans date;
Lustre à cornes de cerf ; dessiné pour lui-mème ;
Chenets pour sir J. Sutton, 1859;
Objets de ferronnerie pour les diverses construc-
tions dont le maître avait dressé les plans, tels que
croix de clochers serrureries, espagnolettes; pentures,
ancres, etc.
IMAGERIE RELIGIEUSE.
1. Imprimerie liturgique Saint-Jean l’Évan-
géliste, à Tournait2).
Depuis la création de cet établissement, en 1874, le
baron Bethune consacra une part notable de son activité
et de son talent, à en diriger la partie artistique ; il lui
continua cette coopération jusqu’à son décès, pendant
une période de vingt ans.
Il dessina personnellementun grand nombre des gra-
vures, des motifs décoratifs, des illustrations de tout
genre ; il revoyait et corrigeait, en outre, celles que
son crayon ne pouvait tracer ; les moindres détails de
la composition typographique, en tant qu’ils pouvaient
avoir quelque importance artistique, étaient soumis à
sa décision. Enfin, la reliure, souvent si riche, des
ouvrages liturgiques et des livres de piété, était inspi-
rée ét dirigée par lui.
Mais il nous faut ajouter que, malgré les sacrifices faits
par la maison Saint-Jean l’Évangéliste pour trouver des
graveurs capables de comprendre et de rendre le senti-
ment médiéval des dessins du maître, ceux-ci furent
souvent interprétés d'une façon défectueuse.Le coup de
crayon délicat de l’auteur ne pouvait être saisi par des
artistes,dont l’éducation avait été purement classique.
Il n’est point possible de relever ici, les dessins, en
nombre infini presque, fournis par le baron Bethune.
Nous nous bornerons à signaler les principaux, par
ordre de date.
1874 : l’Annonciation ; têtes de pages (emblèmes
symboliques) pour le bréviaire, partie d’hiver ; l’As-
1. Voir, notamment, Album Souvenir du baron Bethune,
PP- 37-38, pl- XLVIII, XLIX.
2. Voir figures pp. 2, 38, 105, 147, 289, 331, 338; cf. Album-
Souvenir du baron Bethune, p. 44, pl. LXIII, LXIV.