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Préface.
Dans le Palais Balbi, cette superbe construction dûe à l’architecte
Alessandro Vittoria et des fenêtres duquel on jouit d’un coup d’oeil incom-
parable sur le Grand Canal, d’un côté vers l’Académie, de l’autre vers le
Pont de Rialto, Monsieur Guggenheim a, pendant de nombreuses années,
réuni une riche collection d’objets d’art et d’antiquité.
Ces collections, connues bien au delà des frontières d’Italie, sont réunies
dans les vastes salles de ce palais ornées de vieux portiques de marbre.
Ces salles ont vu passer au cours des années en quantité de précieux
objets d’art, et les amateurs qui venaient à Venise, trouvaient toujours chez
Monsieur Guggenheim d’importants objets anciens Mais il porta encore ses
efforts dans un autre domaine.
11 prit une part active au mouvement des arts industriels et il fonda,
vers 1860, un établissement d’où sortirent des meubles sculptés, des bronzes
et des travaux de pierre remarquables. Son but était que peu à peu, ses
trois cents ouvriers d’art arrivassent à créer des oeuvres d’incontestable mérite.
Ses travaux obtinrent les plus hautes récompenses dans les Expositions et le
roi Louis II de Bavière, qui rendait hommage à ses efforts, lui conféra la
médaille d’or des Arts et des Sciences.
Depuis plusieurs années déjà, Monsieur Guggenheim a fermé ses ateliers
et il est aujourd’hui dans l’intention de se retirer complètement des affaires.
C’est pourquoi il fait vendre, sans exception, tous ses objets d’art.
Conformément à la disposition de son vaste établissement le stock à vendre
comprend deux parties: l’art ancien et les produits de la fabrication moderne.
La première partie se compose surtout de tableaux de maîtres anciens
presque exclusivement de l’école italienne; les maîtres vénitiens y sont prédo-
minants et représentés par des oeuvres de premier choix datant de périodes
Dans le Palais Balbi, cette superbe construction dûe à l’architecte
Alessandro Vittoria et des fenêtres duquel on jouit d’un coup d’oeil incom-
parable sur le Grand Canal, d’un côté vers l’Académie, de l’autre vers le
Pont de Rialto, Monsieur Guggenheim a, pendant de nombreuses années,
réuni une riche collection d’objets d’art et d’antiquité.
Ces collections, connues bien au delà des frontières d’Italie, sont réunies
dans les vastes salles de ce palais ornées de vieux portiques de marbre.
Ces salles ont vu passer au cours des années en quantité de précieux
objets d’art, et les amateurs qui venaient à Venise, trouvaient toujours chez
Monsieur Guggenheim d’importants objets anciens Mais il porta encore ses
efforts dans un autre domaine.
11 prit une part active au mouvement des arts industriels et il fonda,
vers 1860, un établissement d’où sortirent des meubles sculptés, des bronzes
et des travaux de pierre remarquables. Son but était que peu à peu, ses
trois cents ouvriers d’art arrivassent à créer des oeuvres d’incontestable mérite.
Ses travaux obtinrent les plus hautes récompenses dans les Expositions et le
roi Louis II de Bavière, qui rendait hommage à ses efforts, lui conféra la
médaille d’or des Arts et des Sciences.
Depuis plusieurs années déjà, Monsieur Guggenheim a fermé ses ateliers
et il est aujourd’hui dans l’intention de se retirer complètement des affaires.
C’est pourquoi il fait vendre, sans exception, tous ses objets d’art.
Conformément à la disposition de son vaste établissement le stock à vendre
comprend deux parties: l’art ancien et les produits de la fabrication moderne.
La première partie se compose surtout de tableaux de maîtres anciens
presque exclusivement de l’école italienne; les maîtres vénitiens y sont prédo-
minants et représentés par des oeuvres de premier choix datant de périodes