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Aux

principes de l’Ame s’agitent, soientgconfor-
mcs a leur petireile* Tres louvcnt nous ne
sentons, ni la poussiere, ni la roiee 5 nous
rompons en marchant des tolles d’Araigndes,
dont les filcts sont inperceptibks, (ans nous
en appercevoir. Nous ne sommes point
sensibles ä des pctitcs plumes & ädes sseurs
de Chardons que le venc empörte dans les
a'irs, & qui viennent heurter nctre Corps.
Nous ne nous appercevons pas de la mar-
che de certains Animauxexrr^mement perits,
reis que des Moucherons, parceque lemou-
’ „vement des principes dc l’Ame ainli que le
„pouvoir de les agiter, de les assembler, dc
„les geartet, depend uniquement d’une cer-
„taine quantitg de semences, qui s’etant insi-
nuees dans les membresde l’Aniisial y pro-
duisent le lentimcar.“

»Nunc Animury atque 'Aninistn dico conjunß*
teneri
Inter se, 'atque unsm naturain conficere ex se;
Sed esput elTe quasi, & dominari in cosporetoto
Consüiumi, quod nos Animuüi, Menteiuque vü-
catnüs;
Idque situm media regione in pefloris hxret.
liic exsukat cnim pavor, ac metus: h®c loca circum