DE L’ESPRIT HUMAIN. 189
„ci asiura qu’il seroit bicnröt delivre par
„Vcspasien, qui seroit alors Empereur.
Quoiqu’il ait plü ä Suerone de saire pailer
Josephe chez la polterire pour un prophete,
& que Josephe lui-mdme ait voulu ie don-
ner pour un personnage fort expert dans la
connoilsance de l’avcnir; bien des gens l’ont
regarde dans ces derniers tems comme un
homme qui avoit peu de respest pour les
Livres laints, & qui croyoit fort peu aux
miracles. Les Auteurs Anglois d’une Hil-
toire Universelle le bläment vivement, d’a*
voir fait disparoitre dans sa narration ce
qu’il y a de miraculeux dans le Passage de
la Mer Rouge.
,-Jose-
aucun Temple, mais seulement un autel, devant lequel
011 se prosternoit. On y tiroit le sort,’ ainsi qu’ä Pre*
freite en Italie. Cette espece de divination se fäisoit par
le moyen de certaines sentences ecrite-s sür des feuilles
d’arbre. Elles etoient dans· une boetre d’olivier melees
ensemble: de jeunes gens les en retiroient, & sclon ce
qu’on troUvoit ecrit desTus, on jugeoit de son bonheur
ou de son malheur. Ciceron dit, que ce tut un cer·
tain Numerius Suffusus qui le premier inventa a Pre-
neste cette sorte de divination. J'ai cru que cette re*
marque pourroit etre instru&ive pour plüsieurs de mes
Eefteurs.
„ci asiura qu’il seroit bicnröt delivre par
„Vcspasien, qui seroit alors Empereur.
Quoiqu’il ait plü ä Suerone de saire pailer
Josephe chez la polterire pour un prophete,
& que Josephe lui-mdme ait voulu ie don-
ner pour un personnage fort expert dans la
connoilsance de l’avcnir; bien des gens l’ont
regarde dans ces derniers tems comme un
homme qui avoit peu de respest pour les
Livres laints, & qui croyoit fort peu aux
miracles. Les Auteurs Anglois d’une Hil-
toire Universelle le bläment vivement, d’a*
voir fait disparoitre dans sa narration ce
qu’il y a de miraculeux dans le Passage de
la Mer Rouge.
,-Jose-
aucun Temple, mais seulement un autel, devant lequel
011 se prosternoit. On y tiroit le sort,’ ainsi qu’ä Pre*
freite en Italie. Cette espece de divination se fäisoit par
le moyen de certaines sentences ecrite-s sür des feuilles
d’arbre. Elles etoient dans· une boetre d’olivier melees
ensemble: de jeunes gens les en retiroient, & sclon ce
qu’on troUvoit ecrit desTus, on jugeoit de son bonheur
ou de son malheur. Ciceron dit, que ce tut un cer·
tain Numerius Suffusus qui le premier inventa a Pre-
neste cette sorte de divination. J'ai cru que cette re*
marque pourroit etre instru&ive pour plüsieurs de mes
Eefteurs.