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Lettre Vingt et Unième sur les Poetes Grecs
DOI article:§. I
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Η I S Τ Ο I R Ε
cheurs 7 qu’il trouva sür le rivage. Les
meilleurs Ecrivains anciens ont traite tour
cela de conte, & les modernes l’ont regarde
comme une de ces fables invent^es pour
donner aux grands hommcs une mort &
une naissance extraordinaires,
Tons les grands genies anciens & moder-
nes onr eitime Homere: les esprits medio-
cres & les mauvais auteurs ie lonr eleves
contre
7 „La mort du poete Homere doit etre placee par-
,,mi celles qui ont qtielque chose d’extraordmaire. On
„asi'ure, qu’il mourut de deplaisir de n’avoir pu reibu-
„dre une question que lui firentj des pecheurs dans
„une isle”: No;» vulgaris etiam Homeri mortis caufasei-
tur, qui in iufiila, quia quaftionem a pisidtoribus proposi-
tarn silvere nm pottiiljet, dolore abfumptus creditur. Val.
Maxim. Lib. IX. Cap. 12.
8 Nous avons vu dans une note ci-dessus, que
quelques adtnirateurs outres d’Homere avoient voulu le
faire fils d’un demi-Dieu: quelques autres ont pretendu,
que l’Iliade & l’Odissee n’avoient pu etre composees,
que par une divinite : De Iliade & Odyssea explicemus:
nam herum operum auctorem Homerum omnes uno ore sa-
tentur, & (i ob eornm prastautiam Dcmocritus & alii qui-
dam vetcres Deum potius eornm auctorem saciebant. Gi-
phanius in praäf. Homer, p. 14. edit. Argentor. Madame
Dacier peut & doit meine etre placee patmi les admi-
rateurs outres d’Homere: cette savante semine s’etoit si
Η I S Τ Ο I R Ε
cheurs 7 qu’il trouva sür le rivage. Les
meilleurs Ecrivains anciens ont traite tour
cela de conte, & les modernes l’ont regarde
comme une de ces fables invent^es pour
donner aux grands hommcs une mort &
une naissance extraordinaires,
Tons les grands genies anciens & moder-
nes onr eitime Homere: les esprits medio-
cres & les mauvais auteurs ie lonr eleves
contre
7 „La mort du poete Homere doit etre placee par-
,,mi celles qui ont qtielque chose d’extraordmaire. On
„asi'ure, qu’il mourut de deplaisir de n’avoir pu reibu-
„dre une question que lui firentj des pecheurs dans
„une isle”: No;» vulgaris etiam Homeri mortis caufasei-
tur, qui in iufiila, quia quaftionem a pisidtoribus proposi-
tarn silvere nm pottiiljet, dolore abfumptus creditur. Val.
Maxim. Lib. IX. Cap. 12.
8 Nous avons vu dans une note ci-dessus, que
quelques adtnirateurs outres d’Homere avoient voulu le
faire fils d’un demi-Dieu: quelques autres ont pretendu,
que l’Iliade & l’Odissee n’avoient pu etre composees,
que par une divinite : De Iliade & Odyssea explicemus:
nam herum operum auctorem Homerum omnes uno ore sa-
tentur, & (i ob eornm prastautiam Dcmocritus & alii qui-
dam vetcres Deum potius eornm auctorem saciebant. Gi-
phanius in praäf. Homer, p. 14. edit. Argentor. Madame
Dacier peut & doit meine etre placee patmi les admi-
rateurs outres d’Homere: cette savante semine s’etoit si