LETTRE UINGT TROISIEME.
SUR LES POETES LATINS MODERNES;
ET SUR QUELQUES AUTRES AUTEURS
ANCIENS ET MODERNES.
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MONSIEUR,
Nous avons dejä vu, dans la lettre iur
les anciens historiens latins, que peu
de temps aprös la decadence de l’Empire
d’Occident sous le regne des Empereurs qui
succederent ä Honorius, l’Italie, les Gaules,
l’Espagne & l’Afrique tomberent dans la
barbarie, & que les sciences y furent dans
l’etat le plus deplorable; elles ne furent plus
cultivees avec gout qu a Constantinople, ost
elles se maintinrent, comme nous l’avons ob-
ferve, jusqu’ä l’entiere destrustion de l’Em-
pire d’Orient, qui arriva lorsque les Tures
se rendirent les maitres de cette capitale.
Nous avons dir que Petrarque fut le pre-
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