336 H 1 S T O I R E
Tur un point si obscur, & dont tres-peu de
Physiciens & de Voyageurs ont traite. Ji eil
vrai qu’on en a beaucoup dilpute: mais de
mille volumes de contestations sür les seien-
ces, on n’exprime quelquefois pas une seu-
le circonstance lucide ou certaine, qui puis-
le faciliter la solution du probl£me ou de
la queslion.
Mr. le Cat de Rouen a publie depuis
peu, un traite sür la couleur de la peau,
oü (malheureusement pour lui & les lefreurs
il ne s’ell appuye que sür des faits con-
trouves. Ainsi tout ce que ce celebre Ana-
tomille dit des Negres blancs, doit ötre
regarde comme un lilteme non avenu, ou
une perte reelle de beaucoup d’erudition.
Mr. Demanet qui etoit en Afrique , & qui
y observoit la nature, en m£me temps que
Mr. le Cat ecrivoit en France, a detruit ä
son arrivee, toutes les suppositions dont
cet Anatomille avoit etaye son hypothese.
Les Observations de Mr. Demanet se sonc
trouvees au contraire tr$s-conformes au
traite sür les Blafards de Mr. de P. . . qui
£tablit l’alreration elsentielle dans la liqueur
ipermatique comme la cause reelle de la
couleur & des autres lingularites de ces
£crcs a face bl£me. Malgre mes longues
Tur un point si obscur, & dont tres-peu de
Physiciens & de Voyageurs ont traite. Ji eil
vrai qu’on en a beaucoup dilpute: mais de
mille volumes de contestations sür les seien-
ces, on n’exprime quelquefois pas une seu-
le circonstance lucide ou certaine, qui puis-
le faciliter la solution du probl£me ou de
la queslion.
Mr. le Cat de Rouen a publie depuis
peu, un traite sür la couleur de la peau,
oü (malheureusement pour lui & les lefreurs
il ne s’ell appuye que sür des faits con-
trouves. Ainsi tout ce que ce celebre Ana-
tomille dit des Negres blancs, doit ötre
regarde comme un lilteme non avenu, ou
une perte reelle de beaucoup d’erudition.
Mr. Demanet qui etoit en Afrique , & qui
y observoit la nature, en m£me temps que
Mr. le Cat ecrivoit en France, a detruit ä
son arrivee, toutes les suppositions dont
cet Anatomille avoit etaye son hypothese.
Les Observations de Mr. Demanet se sonc
trouvees au contraire tr$s-conformes au
traite sür les Blafards de Mr. de P. . . qui
£tablit l’alreration elsentielle dans la liqueur
ipermatique comme la cause reelle de la
couleur & des autres lingularites de ces
£crcs a face bl£me. Malgre mes longues