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https://doi.org/10.11588/diglit.4796#0527
CHEZ LES GRECS. 501
toujours des tableaux en bois accrochés sur les parois ou encastrés
dans les murailles des édifices grecs, ce qui aurait exigé toujours et
partout la présence de grandes cavités ou de fortes tiges de métal,
que l'absence absolue des unes et des autres devient une preuve de
plus contre la validité de ce système.
La partie descriptive achevée, je ne puis que me résigner au juge-
ment qui est réservé à ma restitution. De semblables travaux peu-
vent avoir été faits avec plus de talent et autant de conscience; mais
je doute que, clans aucun, la volonté et les efforts employés pour
arriver au meilleur résultat aient pu aller au delà de la persévé-
rance et des soins que j'ai pris pour l'atteindre.
Cependant, et je dois le répéter, ce n'est qu'un édifice res-
titué, une œuvre d'architecture dont les éléments n'ont pas tous
eté retrouvés. Ce qui la constitue ne provient pas complètement de
restes lui ayant appartenu, et il a fallu suppléer à beaucoup de
choses en y appliquant d'autres ressources de l'art et de la science.
Mais c'est, en pareil cas, l'impérieuse nécessité à laquelle personne
ne peut se soustraire, et qui, par cela même qu'elle est inhérente a
toutes les restitutions, ne saurait jamais devenir un juste sujet de
critique contre aucune.
FIN DE LA DEUXIEME PARTIE.
toujours des tableaux en bois accrochés sur les parois ou encastrés
dans les murailles des édifices grecs, ce qui aurait exigé toujours et
partout la présence de grandes cavités ou de fortes tiges de métal,
que l'absence absolue des unes et des autres devient une preuve de
plus contre la validité de ce système.
La partie descriptive achevée, je ne puis que me résigner au juge-
ment qui est réservé à ma restitution. De semblables travaux peu-
vent avoir été faits avec plus de talent et autant de conscience; mais
je doute que, clans aucun, la volonté et les efforts employés pour
arriver au meilleur résultat aient pu aller au delà de la persévé-
rance et des soins que j'ai pris pour l'atteindre.
Cependant, et je dois le répéter, ce n'est qu'un édifice res-
titué, une œuvre d'architecture dont les éléments n'ont pas tous
eté retrouvés. Ce qui la constitue ne provient pas complètement de
restes lui ayant appartenu, et il a fallu suppléer à beaucoup de
choses en y appliquant d'autres ressources de l'art et de la science.
Mais c'est, en pareil cas, l'impérieuse nécessité à laquelle personne
ne peut se soustraire, et qui, par cela même qu'elle est inhérente a
toutes les restitutions, ne saurait jamais devenir un juste sujet de
critique contre aucune.
FIN DE LA DEUXIEME PARTIE.