CHEZ LES GRECS. 505
compréhensibles lorsque ce sont des auteurs étrangers au métier
°-es arts, qui n'ont fait que copier des explications qu'eux-mêmes ne
pouvaient apprécier, et dont les copies sont écrites dans une langue
Qu les expressions et les mots les plus importants ont donné lieu aux
commentaires les plus divers.
Cependant si les investigations des modernes, relatives à la pein-
ture des Grecs, basées sur les écrits des anciens et réduites au pro-
cédé de l'encaustique, occupèrent dans la moitié du dernier siècle
'es savants et les artistes de toute l'Europe, et particulièrement de
la France, sans leur faire atteindre le but principal qu'ils s'étaient
Proposé, du moins ces recherches furent le point de départ d'autres
mvestigations, soit pour arriver, sans le concours absolu des textes,
a la découverte de moyens pratiques qui rendaient ce genre de
peinture applicable avec l'emploi de la cire et avec ou sans l'aide
de la cautérisation, soit pour conduire avant tout à la connais-
sance des procédés usités dans l'antiquité, à l'examen le plus scru-
puleux des peintures antiques parvenues jusqu'à nous, et à l'ana-
lyse des éléments qui y étaient employés.
CHAPITRE LXXII.
°e la présence de stucs coloriés appliqués sur la pierre, et de couleurs employées
sans enduit sur des fragments d'architecture et de sculpture de la Sicile, de PJtalie
et d'autres lieux ; de l'usage primitif de ces deux procédés, comme de leur conti-
"uel emploi jusqu'à l'extinction de l'art antique.
Lorsque mes recherches me firent découvrir le système de la po-
lychromie dans l'existence matérielle de la coloration et de la pein-
ture appliquées à la terre cuite, à la pierre et au marbre, je pensai
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compréhensibles lorsque ce sont des auteurs étrangers au métier
°-es arts, qui n'ont fait que copier des explications qu'eux-mêmes ne
pouvaient apprécier, et dont les copies sont écrites dans une langue
Qu les expressions et les mots les plus importants ont donné lieu aux
commentaires les plus divers.
Cependant si les investigations des modernes, relatives à la pein-
ture des Grecs, basées sur les écrits des anciens et réduites au pro-
cédé de l'encaustique, occupèrent dans la moitié du dernier siècle
'es savants et les artistes de toute l'Europe, et particulièrement de
la France, sans leur faire atteindre le but principal qu'ils s'étaient
Proposé, du moins ces recherches furent le point de départ d'autres
mvestigations, soit pour arriver, sans le concours absolu des textes,
a la découverte de moyens pratiques qui rendaient ce genre de
peinture applicable avec l'emploi de la cire et avec ou sans l'aide
de la cautérisation, soit pour conduire avant tout à la connais-
sance des procédés usités dans l'antiquité, à l'examen le plus scru-
puleux des peintures antiques parvenues jusqu'à nous, et à l'ana-
lyse des éléments qui y étaient employés.
CHAPITRE LXXII.
°e la présence de stucs coloriés appliqués sur la pierre, et de couleurs employées
sans enduit sur des fragments d'architecture et de sculpture de la Sicile, de PJtalie
et d'autres lieux ; de l'usage primitif de ces deux procédés, comme de leur conti-
"uel emploi jusqu'à l'extinction de l'art antique.
Lorsque mes recherches me firent découvrir le système de la po-
lychromie dans l'existence matérielle de la coloration et de la pein-
ture appliquées à la terre cuite, à la pierre et au marbre, je pensai
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