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LIVRE IV
LE DÉSERT LIBYQUE
LES OASIS

Les oasis qui meurent : El-AradJ Selimèh, Mirga, Owénat, Kurkur, Dunqul — El-
Khargèh, «Toasis de Thèbes ». — El-Dakhlèh, «l’oasis intérieure ». — Farafrèh. —
El-Baharièh, « l’oasis du Nord ». — Siouah, « l’oasis de Jupiter Amon ». —
El-Gâra, « la petite oasis de Siouah ». — L’Oûadi-Nâtroûn.

N dehors des oasis dont nous allons parler, le Désert libyque n’offre
guère de traces de la vie humaine. En fut-il toujours ainsi ? De
récentes randonnées en autochenilles du prince Kemal el-Dîn
Hussein ont retrouvé çà et là, dans l’Ouest des Oasis, des signes
manifestes de l’industrie néolithique : silex taillés près des col-
lines Gour-el-Izza, pointes de javeline et outils en pierre à côté d’Abou-Balias,
coups de poing en grès, inscriptions rupestres dans les abris sous roche du Gebel
Owénat, meules à écraser le blé, qui évoquent une vie sédentaire et des essais de
culture. Si bien qu’à la fin de la préhistoire, dit le Père Bovier-Lapierre, « ces
immenses régions, actuellement désertes, devaient être relativement peuplées ».


Les oasis qui meurent: el-aradj, selimèh, Et nous assistons à la mort
mirga, owénat, eurkur, dunqul lente, sous le linceul des sables,
des derniers îlots de vie que sont les oasis. Non loin du lac Sittra, sur la route de
l’oasis de Siouah, la petite oasis d’El-Aradj est abandonnée ; les arbres sont à

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