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Hulin de Loo, Georges
Heures de Milan: troisième partie des Très-Belles Heures de Notre-Dame enluminées par les peintres de Jean de France, Duc de Berry et par ceux du Duc Guillaume de Bavière ...; vingt-huit feuillets historiés reproduits d'après les originaux de la Biblioteca Trivulziana a Milan — Bruxelles [u.a.], 1911

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.42561#0056
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de Limbourc, leurs contemporains : Tandis que la mort du duc de Berry avait
interrompu ceux-ci dans leur travail en 1416, l’année suivante la mort du duc
Guillaume de Bavière arrêtait l’illustration des « Très belles Heures ». Cette com-
paraison est utile : dans les « Heures de Chantilly», l’œuvre collective des frères
de Limbourc, il est bien plus difficile de distinguer rigoureusement les différentes
individualités que dans les manuscrits de Turin et de Milan. Des frères ayant
eu la même formation, et travaillant habituellement côte à côte, présentent les
conditions les plus favorables à la ressemblance des œuvres. S’il a été possible,
et même facile, de faire le départ entre les peintures de Hubrecht et celles de
Johannes, c’est que, chose assurément exceptionnelle, l’un et l’autre étaient des
personnalités puissantes.
*
* *
Groupes I et J
Troisième main de l'atelier de Hubrecht van Eyck
Ces groupes-ci sont plus difficiles à circonscrire. Ainsi que je le dirai tantôt,
il est possible, et même probable, que I ne fasse qu’un avec J. Mais comme,
seule, l’une des deux pages que nous désignons par le signe I comprend des
indications d’ordre historique, qui permettent de la dater approximativement, je
préfère, par scrupule, ne citer sous la lettre I que ces deux pages qui sont, à n’en
pas douter, de la même main.
Groupe I (1416-1417).
Fragment de Turin.
PI. XLIII. — Tableau : Un roi de France, en prière sous sa tente, avec
ses troupes rangées en bataille le long du camp.
Le comte Durrieu a fait la remarque que les tentes du camp sont surmontées
de pennons au bandé de Bourgogne ancien (1).
Bas-de-page : Combat singulier entre un roi de France et un chef d’infidèles.
Les troupes portent une bannière aux armes royales et une autre aux
armes de Flandre.
PI. XXXIX. — Tableau : Un voyageur à cheval implorant la protection
de Dieu contre les dangers de la route (brigands inspirés par le démon).
C’est la planche XLIII qui indique que ces peintures se rapportent, en
effet, à la même date que les précédentes.
(1) C’est à tort qu’il a cru reconnaître les armes du Brabant dans une des bannières portées par les
hommes d’armes. Celle-ci, en effet, représente un lion d’or sur champ de gueules, et non de sable : ce sont, à
peu près, les armes du Charolais.

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