Lettre i. — Saint Hilaire, évêque. — K.
Bas-de-page. — Jésus et les apôtres, qui tiennent des lanternes allumées. — K.
Illustration d’un passage de l’Evangile de la Messe des Docteurs, qui se disait
à la fête de saint Hilaire et qui rappelle la parole de Jésus à ses disciples : « Vos
estis lux mundi ... luceat lux vestra coram hominibus. » (Math. V, 14, 16.)
Je suis redevable de cette interprétation à «l’obligeance du R. P. van den Gheyn.
Toute la figure du Christ et les têtes des deux apôtres placés au milieu du premier
rang sont empruntées au bas-de-page de la planche VIII.
FOLIO n3 RECTO - PLANCHE XXVI.
Tableau. — Tous les saints dans le ciel assistent au couronnement de la Vierge. — K.
En haut la sainte Trinité, devant laquelle est agenouillée la sainte Vierge, vue
de trois-quarts dos. Au-dessous, en plusieurs rangs, les diverses catégories de saints :
vierges, patriarches, confesseurs, guerriers, etc. Ils sortent des portes monumentales
d’édifices en forme d’églises, sauf les guerriers qui sortent de tentes.
Costumes des environs de 1445-1450.
Lettre g. — En ce monde, les anges assistent les justes. — K.
Un ange, descendant du ciel, porte une banderole avec ces mots : « nolite nocere
terre et. ».
Bas-de-page. — Le festin du roi Assuérus (Esth. I, 3 à 8). — K.
Préfigure de la gloire des élus dans le ciel, d’après le Spéculum humanae Salvationis.
» Ce banquet dura cent quatre-vingts jours ; y furent conviés non seulement les grands,
mais aussi tout le peuple de Suse.
FOLIO 116 RECTO — PLANCHE XXL
Tableau. — La Messe des Morts. — g (le présumé Hubrecht van Eyck).
Un service funèbre se célèbre dans une église. Le cercueil est couvert d’un drap
rouge sur lequel est posée transversalement une bande d’étoffe blanche. Au-dessus se
dresse le catafalque bleu, chargé de deux rangs d’écussons aux armes du défunt.
Ces écussons écartelés d’or à un meuble de sable et d’or à un meuble de gueules
semblent être ceux de Hainaut-Hollande (écartelé d’or au lion de sable, qui est
Hainaut de la maison de Flandre, et d’or au lion de gueules qui est Hollande).
Dans le pavement, on remarque de grandes dalles funéraires en pierre bleue à
figures gravées, avec incrustations de marbre blanc pour les têtes et les mains.
Le chœur de l’église est exactement reproduit dans celui de la Vierge dans l'Eglise,
au Musée de Berlin, que j’ai, déjà en 1902, attribué à Hubrecht van Eyck.
On remarquera le passage qui règne au-dessus du triforium, au pied des fenêtres,
et qui perce les piliers. Des archéologues distingués, MM. Saintenoy et Cloquet, m’ont
l’un et l’autre séparément déclaré que cette église est d’architecture bourguignonne.
L’artiste ne s’est pas arrêté, en haut, à la voûte. Il a continué par une coupe à
travers la maçonnerie, et a même dépassé son cadre d’un centimètre environ.
Les assistants sont vus de dos. Les femmes sont rangées à dextre, les unes debout,
les autres assises ; les hommes se tiennent à senestre. Us n’ont point la tête découverte.
L’un d’entre eux porte un chapeau de paille semblable à celui du vieillard qui salue
au coin du tableau de la planche XXXVII de Turin.
A l’avant-plan, un homme en manteau, copié par K, dans la pl. XXVII, et deux
chiens, dont l’un blanc, vu de dos, est reproduit par K dans le tableau de la
planche XXV.
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Bas-de-page. — Jésus et les apôtres, qui tiennent des lanternes allumées. — K.
Illustration d’un passage de l’Evangile de la Messe des Docteurs, qui se disait
à la fête de saint Hilaire et qui rappelle la parole de Jésus à ses disciples : « Vos
estis lux mundi ... luceat lux vestra coram hominibus. » (Math. V, 14, 16.)
Je suis redevable de cette interprétation à «l’obligeance du R. P. van den Gheyn.
Toute la figure du Christ et les têtes des deux apôtres placés au milieu du premier
rang sont empruntées au bas-de-page de la planche VIII.
FOLIO n3 RECTO - PLANCHE XXVI.
Tableau. — Tous les saints dans le ciel assistent au couronnement de la Vierge. — K.
En haut la sainte Trinité, devant laquelle est agenouillée la sainte Vierge, vue
de trois-quarts dos. Au-dessous, en plusieurs rangs, les diverses catégories de saints :
vierges, patriarches, confesseurs, guerriers, etc. Ils sortent des portes monumentales
d’édifices en forme d’églises, sauf les guerriers qui sortent de tentes.
Costumes des environs de 1445-1450.
Lettre g. — En ce monde, les anges assistent les justes. — K.
Un ange, descendant du ciel, porte une banderole avec ces mots : « nolite nocere
terre et. ».
Bas-de-page. — Le festin du roi Assuérus (Esth. I, 3 à 8). — K.
Préfigure de la gloire des élus dans le ciel, d’après le Spéculum humanae Salvationis.
» Ce banquet dura cent quatre-vingts jours ; y furent conviés non seulement les grands,
mais aussi tout le peuple de Suse.
FOLIO 116 RECTO — PLANCHE XXL
Tableau. — La Messe des Morts. — g (le présumé Hubrecht van Eyck).
Un service funèbre se célèbre dans une église. Le cercueil est couvert d’un drap
rouge sur lequel est posée transversalement une bande d’étoffe blanche. Au-dessus se
dresse le catafalque bleu, chargé de deux rangs d’écussons aux armes du défunt.
Ces écussons écartelés d’or à un meuble de sable et d’or à un meuble de gueules
semblent être ceux de Hainaut-Hollande (écartelé d’or au lion de sable, qui est
Hainaut de la maison de Flandre, et d’or au lion de gueules qui est Hollande).
Dans le pavement, on remarque de grandes dalles funéraires en pierre bleue à
figures gravées, avec incrustations de marbre blanc pour les têtes et les mains.
Le chœur de l’église est exactement reproduit dans celui de la Vierge dans l'Eglise,
au Musée de Berlin, que j’ai, déjà en 1902, attribué à Hubrecht van Eyck.
On remarquera le passage qui règne au-dessus du triforium, au pied des fenêtres,
et qui perce les piliers. Des archéologues distingués, MM. Saintenoy et Cloquet, m’ont
l’un et l’autre séparément déclaré que cette église est d’architecture bourguignonne.
L’artiste ne s’est pas arrêté, en haut, à la voûte. Il a continué par une coupe à
travers la maçonnerie, et a même dépassé son cadre d’un centimètre environ.
Les assistants sont vus de dos. Les femmes sont rangées à dextre, les unes debout,
les autres assises ; les hommes se tiennent à senestre. Us n’ont point la tête découverte.
L’un d’entre eux porte un chapeau de paille semblable à celui du vieillard qui salue
au coin du tableau de la planche XXXVII de Turin.
A l’avant-plan, un homme en manteau, copié par K, dans la pl. XXVII, et deux
chiens, dont l’un blanc, vu de dos, est reproduit par K dans le tableau de la
planche XXV.
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