UN PAYSAGISTE FLAMAND
DE LA PIN DU XVIe SIECLE :
KERSTIAEN DE KEUNINCK
Il y aura bientôt trente ans que l’attention des historiens
d’art fut attirée, pour la première fois, sur un peintre
paysagiste flamand de la fin du XVIe siècle, Christiaen
de Keuninck. C’était en 1903. Ayant retrouvé clans les
réserves du Musée de Gand un tableau signé de cet artiste,
M. Louis Maeterlinck signala sa découverte dans la Chro-
nique des Arts (1). Après avoir décrit minutieusement le
sujet du tableau, les Calamités humaines, M. Louis Maeter-
linck observa que Christiaen de Keuninck, jusque là
inconnu, n’était cité dans aucun dictionnaire des peintres
« Peut-être, ajouta-t-il, doit-on l’apparenter aux écoles
malinoise ou louvaniste auxquelles appartenaient Jan Bol
et Jan van Rillaert ». M. Henri Hymans fit remarquer
aussitôt que, dans son ouvrage Gand et Tournai (2) publié
un an auparavant, il avait mentionné le tableau ainsi qu’une
peinture signée de Christiaen de Keuninck du Musée de
Cologne ; à propos de cette dernière, M. Bredius avait révélé
l’existence d’un autre tableau du même artiste chez M.
Brockhaus à Leipzig. Un mois plus tard, M. Gustav Gluck
(1) Voir Chronique des Arts et de la Curiosité, année 1903, pp. 60, 69,
96 et 106.
(2) Henri Hymans, Gand et Tournai, Paris, 1902, p. 49.
DE LA PIN DU XVIe SIECLE :
KERSTIAEN DE KEUNINCK
Il y aura bientôt trente ans que l’attention des historiens
d’art fut attirée, pour la première fois, sur un peintre
paysagiste flamand de la fin du XVIe siècle, Christiaen
de Keuninck. C’était en 1903. Ayant retrouvé clans les
réserves du Musée de Gand un tableau signé de cet artiste,
M. Louis Maeterlinck signala sa découverte dans la Chro-
nique des Arts (1). Après avoir décrit minutieusement le
sujet du tableau, les Calamités humaines, M. Louis Maeter-
linck observa que Christiaen de Keuninck, jusque là
inconnu, n’était cité dans aucun dictionnaire des peintres
« Peut-être, ajouta-t-il, doit-on l’apparenter aux écoles
malinoise ou louvaniste auxquelles appartenaient Jan Bol
et Jan van Rillaert ». M. Henri Hymans fit remarquer
aussitôt que, dans son ouvrage Gand et Tournai (2) publié
un an auparavant, il avait mentionné le tableau ainsi qu’une
peinture signée de Christiaen de Keuninck du Musée de
Cologne ; à propos de cette dernière, M. Bredius avait révélé
l’existence d’un autre tableau du même artiste chez M.
Brockhaus à Leipzig. Un mois plus tard, M. Gustav Gluck
(1) Voir Chronique des Arts et de la Curiosité, année 1903, pp. 60, 69,
96 et 106.
(2) Henri Hymans, Gand et Tournai, Paris, 1902, p. 49.