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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0274
MÉLANGES HULIN DE LOO
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en artistes ». « Avec les Savery, écrivait M. Caullet, il
n’est aucune autre lignée courtraisienne qui ait eu autant
de rejetons peintres, pas tous certainement de premier
rang, mais dont trois, à ce qu’il semble, eurent l’honneur
d’être reçus à l’époque qui nous occupe, franc-maîtres à la
G-ilde Saint-Luc d’Anvers » (1). M. G. Caullet nous apprit
que Christiaen I était fils de Henri De Coninck (y 1587),
marchand de toiles et damassés ; qu’il vit le jour vers 1560,
se fixa dès 1577 à Anvers où il devint probablement élève
de Hans Bol, puis franc-maître en 1580; qu’il s’y maria
en 1585 et mourut vraisemblablement en 1632.
Les recherches de MM. L. Maeterlinck, H. Hymans,
G. Gluck et G. Caullet eurent pour résultat de révéler quel-
ques dates de la carrière de Christiaen de Keuninck, artiste
que les uns rattachaient à Hans Bol voire à Jan vanRillaert,
les autres à Savery et à Jean Breugliel de Velours ; d’établir
l’existence d’un second peintre de même nom, fils du pre-
mier; de grouper sous le nom de Christiaen de Keuninck,
six tableaux se trouvant alors à Leipzig, Cologne, Gand,
Vienne, Courtrai et Fribourg (Saxe).
Remarquons que, dans les Liggeren d’Anvers, le nom
de Christiaen de Keuninck est orthographié « Cerstiaen
(ou Kerstiaen) de Coninck. scilder van Cortryck ». Sur les
tableaux que nous avons énumérés, la signature de l’artiste
apparaît sous les formes suivantes : à Gand, K. D. Kau-
ninck (mais il est visible que cette signature a été retouchée
et que Ve a été changé en a (2) ; à Cologne et à Courtrai
K. D. Keuninck; à Leipzig, K. D. Keuning 1610. Il nous
semble donc rationnel d’adopter désormais pour le nom
de notre peintre, la forme « Kerstiaen de Keuninck » que
l’artiste lui-même utilisa le plus fréquemment, ainsi que
le confirmera d’ailleurs la suite de notre étude.
Nous ne pensons pas que des historiens d’art se soient
(1) Voir Bulletin clu Cercle historique et archéologique de Courtrai, 1903,
pp. 75 à 89.
{2) Catalogue du Musée de Gand, 1909, n° 1881-B'.
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en artistes ». « Avec les Savery, écrivait M. Caullet, il
n’est aucune autre lignée courtraisienne qui ait eu autant
de rejetons peintres, pas tous certainement de premier
rang, mais dont trois, à ce qu’il semble, eurent l’honneur
d’être reçus à l’époque qui nous occupe, franc-maîtres à la
G-ilde Saint-Luc d’Anvers » (1). M. G. Caullet nous apprit
que Christiaen I était fils de Henri De Coninck (y 1587),
marchand de toiles et damassés ; qu’il vit le jour vers 1560,
se fixa dès 1577 à Anvers où il devint probablement élève
de Hans Bol, puis franc-maître en 1580; qu’il s’y maria
en 1585 et mourut vraisemblablement en 1632.
Les recherches de MM. L. Maeterlinck, H. Hymans,
G. Gluck et G. Caullet eurent pour résultat de révéler quel-
ques dates de la carrière de Christiaen de Keuninck, artiste
que les uns rattachaient à Hans Bol voire à Jan vanRillaert,
les autres à Savery et à Jean Breugliel de Velours ; d’établir
l’existence d’un second peintre de même nom, fils du pre-
mier; de grouper sous le nom de Christiaen de Keuninck,
six tableaux se trouvant alors à Leipzig, Cologne, Gand,
Vienne, Courtrai et Fribourg (Saxe).
Remarquons que, dans les Liggeren d’Anvers, le nom
de Christiaen de Keuninck est orthographié « Cerstiaen
(ou Kerstiaen) de Coninck. scilder van Cortryck ». Sur les
tableaux que nous avons énumérés, la signature de l’artiste
apparaît sous les formes suivantes : à Gand, K. D. Kau-
ninck (mais il est visible que cette signature a été retouchée
et que Ve a été changé en a (2) ; à Cologne et à Courtrai
K. D. Keuninck; à Leipzig, K. D. Keuning 1610. Il nous
semble donc rationnel d’adopter désormais pour le nom
de notre peintre, la forme « Kerstiaen de Keuninck » que
l’artiste lui-même utilisa le plus fréquemment, ainsi que
le confirmera d’ailleurs la suite de notre étude.
Nous ne pensons pas que des historiens d’art se soient
(1) Voir Bulletin clu Cercle historique et archéologique de Courtrai, 1903,
pp. 75 à 89.
{2) Catalogue du Musée de Gand, 1909, n° 1881-B'.