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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Les pyramides des reines Neit et Apouit — Le Caire, 1933

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https://doi.org/10.11588/diglit.36870#0053
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DES REiNES NEIT ET AP0U1T.

A3

plétait cette fermeture qui n'était sans doute pas d'un maniement très facite, car on remar-
que, au-dessus du grand évidement, le trou d'insertion d'un verrou beaucoup plus petit, sans

doute destiné à l'usage courant.
La porte est flanquée extérieurement par deux
petits obélisques semblables à ceux de Neit, avec
faces verticales et pointe émoussée, et ornés sur
un des côtés de deux lignes d'inscriptions au-dessus
de la figure de la reine assise. Ces légendes sont
très détériorées — une des colonnes a meme en-


Fig. 2 3. — Porte d'Apouit, système de fermeture (élévation et coupes).


Fig. 2%. — Obélisques devant la porte de l'enceinte d'Apouit.

tièrement disparu — mais se laissent facilement reconstituer; elles ne signalent que les rapports
de la reine avec le roi régnant, et ne nous apprennent donc pas grand'ebose de plus que celles
de la porte de granit.
Les titres sont toujours précédés par le nom de la pyramide du roi, comme c'est le cas dans
les monuments des autres reines de l'époque, et par le terme H , qui paraît désigner la reine
en titre, celle qui occupe la première place dans le barem royal. La filiation d'Apouit est plus
difficile à établir que celle de Neit, le titre de n fille aînée du roin n'étant pas accompagné du
nom d'un roi et pouvant s'appliquer tout aussi bien à une petite-fille qu'à une fille de souverain;
nous sommes donc réduits à des hypothèses, ainsi celle qui la rattacherait, par suite de la simi-
litude de noms, à la première reine Apouit, mère de Pepi L*.

6.
 
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