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https://doi.org/10.11588/diglit.36869#0032
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LA PYRAMIDE D'ABA.
Le prénom, écrit invariablement L*J{_Qj, et que je iis /AfLmé trie La de Ra est jubilantn,*
rentre dans ia série très nombreuse des noms royaux en G). . . avec un adjectif variabie,
série qui commence dès ia V" dynastie, et dont l'exemple ie pius connu est ie prénom de Pepi H
porté également par plusieurs souverains de ia première période intermédiaire.
La lecture <ya ^ lieu de ^ ^ signe ^ est également admissible; la signitication
serait alors de La de Ra est hautn.
MONUMENTS PLUS ANCIENS ET PLUS RÉCENTS.
TOMBEAU DE LA DAME ATA.
Gomme il a été dit plus haut, il existait, au lieu même où fut plus tard élevée la pyramide
d'Aba, un ensemble de constructions de pauvre apparence, sans doute les habitations d'un
groupe d'ouvriers employés à la pyramide de Pepi H ou dans la nécropole voisine qui, du côté
Sud, étend ses dernières ramifications à environ i5o mètres de distance, tandis qu'à l'Ouest un
espace de 20 mètres à peine sépare la pyramide d'Aba de la limite extrême des sépultures
privées. Cette limite est marquée par une tombe qui rentre dans la catégorie des sépultures
que j'ai décrites ailleurs longuement et n'en diffère que par quelques détails.
La superstructure de ce tombeau est aujourd'hui presque entièrement détruite; elle consistait
autrefois en un massif à peu près carré (11 m. sur 10 environ) en matériaux de remplissage
soutenus par des murs de briques de 0 m. 70 à 0 m. 5o d'épaisseur à la base h). Des murs aussi
faibles ne pouvant supporter la pression d'une grosse masse de pierres, nous devons supposer
que le massif ne s'élevait pas à plus de 2 ou 3 mètres de hauteur.
Ln second mur fait le tour de la construction, délimitant un couloir qui est un peu plus large
du côté Est que sur les autres faces, de manière à donner plus d'espace pour les cérémonies du
culte funéraire, espace bien réduit d'ailleurs, qui ne dépasse pas 1 m. 3o de largeur. Sur cette
face on remarque dans le mur du mastaba trois niches peu profondes ayant pu servir à l'en-
castrement de stèles ou même être utilisées telles quelles, en guise de stèles^); l'emplacement
d'une table d'offrandes est marqué sur le sol devant la stèle du milieu^).
Le tombeau principal, au centre de l'édifice, est identique comme dispositions à tous les
autres tombeaux de la nécropole appartenant à des personnages haut placés : un puits donnant
accès du côté Sud à une chambre sans porte revêtue de dalles de calcaire et surmontée d'une
voûte de décharge en briques; dans un coin de la paroi Sud, une niche cubique marque l'em-
placement des canopes.
O II est impossible, en suite de l'irrégularité de la construction, de donner pour ce tombeau des mesures exactes.
Dans d'autres tombeaux, on trouve également des niches faisant l'ofHce de stèle : JÉQtnnR,
p. 3s-58.
Dans le mur extérieur, en face de la niche du Nord, est ménagé un renfoncement de 0 m. So, dont l'usage est in-
connu; un dispositif semblable se rencontre dans d'autres tombes p. 55-g6).
LA PYRAMIDE D'ABA.
Le prénom, écrit invariablement L*J{_Qj, et que je iis /AfLmé trie La de Ra est jubilantn,*
rentre dans ia série très nombreuse des noms royaux en G). . . avec un adjectif variabie,
série qui commence dès ia V" dynastie, et dont l'exemple ie pius connu est ie prénom de Pepi H
porté également par plusieurs souverains de ia première période intermédiaire.
La lecture <ya ^ lieu de ^ ^ signe ^ est également admissible; la signitication
serait alors de La de Ra est hautn.
MONUMENTS PLUS ANCIENS ET PLUS RÉCENTS.
TOMBEAU DE LA DAME ATA.
Gomme il a été dit plus haut, il existait, au lieu même où fut plus tard élevée la pyramide
d'Aba, un ensemble de constructions de pauvre apparence, sans doute les habitations d'un
groupe d'ouvriers employés à la pyramide de Pepi H ou dans la nécropole voisine qui, du côté
Sud, étend ses dernières ramifications à environ i5o mètres de distance, tandis qu'à l'Ouest un
espace de 20 mètres à peine sépare la pyramide d'Aba de la limite extrême des sépultures
privées. Cette limite est marquée par une tombe qui rentre dans la catégorie des sépultures
que j'ai décrites ailleurs longuement et n'en diffère que par quelques détails.
La superstructure de ce tombeau est aujourd'hui presque entièrement détruite; elle consistait
autrefois en un massif à peu près carré (11 m. sur 10 environ) en matériaux de remplissage
soutenus par des murs de briques de 0 m. 70 à 0 m. 5o d'épaisseur à la base h). Des murs aussi
faibles ne pouvant supporter la pression d'une grosse masse de pierres, nous devons supposer
que le massif ne s'élevait pas à plus de 2 ou 3 mètres de hauteur.
Ln second mur fait le tour de la construction, délimitant un couloir qui est un peu plus large
du côté Est que sur les autres faces, de manière à donner plus d'espace pour les cérémonies du
culte funéraire, espace bien réduit d'ailleurs, qui ne dépasse pas 1 m. 3o de largeur. Sur cette
face on remarque dans le mur du mastaba trois niches peu profondes ayant pu servir à l'en-
castrement de stèles ou même être utilisées telles quelles, en guise de stèles^); l'emplacement
d'une table d'offrandes est marqué sur le sol devant la stèle du milieu^).
Le tombeau principal, au centre de l'édifice, est identique comme dispositions à tous les
autres tombeaux de la nécropole appartenant à des personnages haut placés : un puits donnant
accès du côté Sud à une chambre sans porte revêtue de dalles de calcaire et surmontée d'une
voûte de décharge en briques; dans un coin de la paroi Sud, une niche cubique marque l'em-
placement des canopes.
O II est impossible, en suite de l'irrégularité de la construction, de donner pour ce tombeau des mesures exactes.
Dans d'autres tombeaux, on trouve également des niches faisant l'ofHce de stèle : JÉQtnnR,
p. 3s-58.
Dans le mur extérieur, en face de la niche du Nord, est ménagé un renfoncement de 0 m. So, dont l'usage est in-
connu; un dispositif semblable se rencontre dans d'autres tombes p. 55-g6).