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https://doi.org/10.11588/diglit.4724#0013
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EXPLICATION DES PLANCHES.
F'a- 2 Ce dessin a été recueilli sur le mur exposé au midi de l'une
des petites salles qui forment le fond du palais, derrière la ga-
lerie. Ce bas-relief est ici avec tous ses hiéroglyphes. II est à
remarquer que, dans la Jigne d'hiéroglyphes, on voit un vase
Je même forme que celui d'où s'échappe l'eau versée par le
sacrificateur. L'hiéroglyphe de l'eau est répété trois fois au-
dessus, et trois rectangles représentant des chiffres ou unités
sont au-dessous.
fia. 4. Ce bas-relief a été dessiné vers le point r', planche 21, fig. 1.
II représente un Egyptien offrant aux dieux, des captifs qu'il
tient enchaînés. Les hiéroglyphes qui sont l'interprétation de
cette action, ont été effacés.
Fig, c. Ce bas-relief a été dessiné au point S*, planche 21, fig. 1. II
représente une châsse ornée d'étendards et renfermant des idoles
Égyptiennes.
^gyp1
PLANCHE 33.
BARQUES symboliques faisant partie de la Décoration de la
Salle hypostyle, et Sujets guerriers sculptés sur les murs exté-
rieurs du Palais.
Fig. 1. Ce sujet a été copié dans la salle hypostyle vers le point t!,
planche 21, fig. 1. La barque principale est remorquée par une
barque plus petite qui la précède : elle porte une espèce d'arche,
où se trouve l'image d'un temple dont un héros Egyptien
paroît faire l'inauguration. ( Voye^ la Description de Karnak,
section VI II du chapitre IX, où l'on a fait lenumération dé-
taillée de tous les objets qui composent ce bas-relief très-
curieux.)
Fig. 2. Ce sujet a été dessiné vers le point U!, planche 21, fig. 1,
à l'angle extérieur au sud-est de la salle hypostyle. Les têtes
des deux divinités assises et du héros qui leur présente des
prisonniers, sont brisées entièrement, ainsi qu'une partie de leur
corps. Les prisonniers ont la barbe longue, comme ceux qui sont
représentés à Medynet-abou. Dans chacune des trois premières
bandes, à droite, les robes des huit derniers groupes ont une
ceinture et des plis ; et dans tous les autres groupes, les robes
sont fendues dans toute la hauteur. Les hommes des trois pre-
mières bandes sont cinq fois quatre à quatre et huit fois trois à
trois, ce qui fait cent trente-deux prisonniers ; et ceux des trois
autres, qui sont divisées chacune en quatre carrés, sont au
nombre de neuf dans chaque carré, ce qui fait cent huit, et en
tout deux cent quarante prisonniers. Leur caractère de figure
contraste avec celui des douze chefs Égyptiens qui conduisent
les groupes. II y avoit, dans les colonnes qui séparent les
tableaux, des hiéroglyphes que l'on n'a pu copier.
PLANCHE 34,
Sculptures coloriées, recueillies dans les Appartemens de
granit et dans la Galerie du Palais.
fia. l, Cette suite de bas-reliefs a été dessinée vers le point Vf,
planche 21, fig, 1, sur la face extérieure des appartemens de
granit exposée au sud. Les bas-reliefs supérieurs paroissent
relatifs à une initiation. Les bas-reliefs inférieurs représentent
des châsses portées par des prêtres ou déposées sur des autels.
Tous les hiéroglyphes qui accompagnent ces tableaux, ont été
complètement avec la plus scrupuleuse exactitude. Ce
Tout le parement du mur en granit est poli, et les sculptures sont
revêtues de peintures telles que les reorésente la planche.
Nota. IJ y a une partie des hiéroglyphes dont les couleurs n'ont pas été
copiées sur les lieux ; on les a cependant coloriés tous dans la gravure, en se
laissant conduire par l'analogie.
Fig. 2 et 3. Ce bas-relief, représenté en deux parties qui doivent se
réunir bout à bout, Ia figure 2 à la droite de la figure 3, forme
la décoration de l'une des architraves intérieures de la paierie du
palais. Il se fait remarquer sur les lieux par la vivacité et l'éclat
des couleurs, qui sont dans le plus bel état de conservation.
PLANCHE 35.
Bas-relief sculpté dans le Couloir environnant les
Appartemens de granit du Palais.
Ce bas-relief a été dessiné vers le point il!, planche 21, fig. 1, dans
la partie nord du couloir qui environne les appartemens de granit.
II présente une grande quantité d'ustensiles, de meubles, vases et
colliers. ( Voye^ la Description de Karnak, section VIII du chapitre IX,
où l'on a fait quelques remarques sur la destination de plusieurs objets
renfermés dans cette planche.) La face du mur sur lequel sont ces
sculptures, n'est pas également bien conservée dans toute son étendue.
Toutes les cassures et tous les endroits où le parement a été dégradé,
sont indiqués dans la gravure.
PLANCHE
36.
dessines
dessin est au douzième de la grandeur naturelle,
Thcbcs [Karnak]. A. vol. III.
Divers Bas-reliefs sculptés sur les stèles et les murs des
Appartemens de granit du Palais.
Fig. 1 , 3. Bas-reliefs sculptés sur les stèles en granit aux points 1'
et m' .planche 21, fig. /. On les voit en place dans \zplanche 30,
fig-8-
Fig. 2. Ce bas-relief a été recueilli sur les murs extérieurs des appar-
temens de granit. II consiste dans une barque dont la poupe et
la proue sont terminées par des têtes de bélier ornées de riches
colliers. Sur le milieu de la barque , s'élève une châsse enve-
loppée de tiges et de fleurs de lotus. La barque est armée
d'avirons que semble diriger une figure debout qui est tout
auprès. Trois figures à genoux , et dans l'attitude de l'ado-
ration, sont placées en avant et en arrière de la châsse. Un
étendard surmonté d'un lévrier, et deux figures debout, se font
remarquer à la proue. De part et d'autre de la châsse, sont des
espèces d'étendards, ou plutôt d'éventails, que l'on porte à la
suite des héros Egyptiens, et qui paroissent être une marque
de leur dignité. L'usage de porter des éventails garnis de plumes
de paon ou d'autres volatiles rares, pratiqué encore aujourdhui
à Constantinople, près du grand-seigneur, et à Rome, près du
pape, a beaucoup d'analogie avec ce qui se faisoit en Egypte.
L'arche sacrée est portée sur un brancard par huit personnages à
robes longues, faites d'une étoffe rayée de blanc et de rouge. La qua-
trième et la huitième figures sont en outre vêtues de la dépouille d'un
lion dont on aperçoit les pattes. La marche est ouverte par un per-
sonnage qu'à sa coiffure et à son vêtement, il est aisé de reconnoitre
pour un héros Égyptien. Dans la main gauche, il tient un bâton ter-
miné, d'un côté, par une tête de vautour, et, de l'autre, par une main
sur laquelle est posé un vase où paroît brûler de l'encens.
Fig. 4- Ce bas-relief représente une offrande d'un héros Egyptien à
la orande divinité de Thèbes, au dieu régénérateur caractérisé
par le membre viril en érection. La figure ne montre qu une
EXPLICATION DES PLANCHES.
F'a- 2 Ce dessin a été recueilli sur le mur exposé au midi de l'une
des petites salles qui forment le fond du palais, derrière la ga-
lerie. Ce bas-relief est ici avec tous ses hiéroglyphes. II est à
remarquer que, dans la Jigne d'hiéroglyphes, on voit un vase
Je même forme que celui d'où s'échappe l'eau versée par le
sacrificateur. L'hiéroglyphe de l'eau est répété trois fois au-
dessus, et trois rectangles représentant des chiffres ou unités
sont au-dessous.
fia. 4. Ce bas-relief a été dessiné vers le point r', planche 21, fig. 1.
II représente un Egyptien offrant aux dieux, des captifs qu'il
tient enchaînés. Les hiéroglyphes qui sont l'interprétation de
cette action, ont été effacés.
Fig, c. Ce bas-relief a été dessiné au point S*, planche 21, fig. 1. II
représente une châsse ornée d'étendards et renfermant des idoles
Égyptiennes.
^gyp1
PLANCHE 33.
BARQUES symboliques faisant partie de la Décoration de la
Salle hypostyle, et Sujets guerriers sculptés sur les murs exté-
rieurs du Palais.
Fig. 1. Ce sujet a été copié dans la salle hypostyle vers le point t!,
planche 21, fig. 1. La barque principale est remorquée par une
barque plus petite qui la précède : elle porte une espèce d'arche,
où se trouve l'image d'un temple dont un héros Egyptien
paroît faire l'inauguration. ( Voye^ la Description de Karnak,
section VI II du chapitre IX, où l'on a fait lenumération dé-
taillée de tous les objets qui composent ce bas-relief très-
curieux.)
Fig. 2. Ce sujet a été dessiné vers le point U!, planche 21, fig. 1,
à l'angle extérieur au sud-est de la salle hypostyle. Les têtes
des deux divinités assises et du héros qui leur présente des
prisonniers, sont brisées entièrement, ainsi qu'une partie de leur
corps. Les prisonniers ont la barbe longue, comme ceux qui sont
représentés à Medynet-abou. Dans chacune des trois premières
bandes, à droite, les robes des huit derniers groupes ont une
ceinture et des plis ; et dans tous les autres groupes, les robes
sont fendues dans toute la hauteur. Les hommes des trois pre-
mières bandes sont cinq fois quatre à quatre et huit fois trois à
trois, ce qui fait cent trente-deux prisonniers ; et ceux des trois
autres, qui sont divisées chacune en quatre carrés, sont au
nombre de neuf dans chaque carré, ce qui fait cent huit, et en
tout deux cent quarante prisonniers. Leur caractère de figure
contraste avec celui des douze chefs Égyptiens qui conduisent
les groupes. II y avoit, dans les colonnes qui séparent les
tableaux, des hiéroglyphes que l'on n'a pu copier.
PLANCHE 34,
Sculptures coloriées, recueillies dans les Appartemens de
granit et dans la Galerie du Palais.
fia. l, Cette suite de bas-reliefs a été dessinée vers le point Vf,
planche 21, fig, 1, sur la face extérieure des appartemens de
granit exposée au sud. Les bas-reliefs supérieurs paroissent
relatifs à une initiation. Les bas-reliefs inférieurs représentent
des châsses portées par des prêtres ou déposées sur des autels.
Tous les hiéroglyphes qui accompagnent ces tableaux, ont été
complètement avec la plus scrupuleuse exactitude. Ce
Tout le parement du mur en granit est poli, et les sculptures sont
revêtues de peintures telles que les reorésente la planche.
Nota. IJ y a une partie des hiéroglyphes dont les couleurs n'ont pas été
copiées sur les lieux ; on les a cependant coloriés tous dans la gravure, en se
laissant conduire par l'analogie.
Fig. 2 et 3. Ce bas-relief, représenté en deux parties qui doivent se
réunir bout à bout, Ia figure 2 à la droite de la figure 3, forme
la décoration de l'une des architraves intérieures de la paierie du
palais. Il se fait remarquer sur les lieux par la vivacité et l'éclat
des couleurs, qui sont dans le plus bel état de conservation.
PLANCHE 35.
Bas-relief sculpté dans le Couloir environnant les
Appartemens de granit du Palais.
Ce bas-relief a été dessiné vers le point il!, planche 21, fig. 1, dans
la partie nord du couloir qui environne les appartemens de granit.
II présente une grande quantité d'ustensiles, de meubles, vases et
colliers. ( Voye^ la Description de Karnak, section VIII du chapitre IX,
où l'on a fait quelques remarques sur la destination de plusieurs objets
renfermés dans cette planche.) La face du mur sur lequel sont ces
sculptures, n'est pas également bien conservée dans toute son étendue.
Toutes les cassures et tous les endroits où le parement a été dégradé,
sont indiqués dans la gravure.
PLANCHE
36.
dessines
dessin est au douzième de la grandeur naturelle,
Thcbcs [Karnak]. A. vol. III.
Divers Bas-reliefs sculptés sur les stèles et les murs des
Appartemens de granit du Palais.
Fig. 1 , 3. Bas-reliefs sculptés sur les stèles en granit aux points 1'
et m' .planche 21, fig. /. On les voit en place dans \zplanche 30,
fig-8-
Fig. 2. Ce bas-relief a été recueilli sur les murs extérieurs des appar-
temens de granit. II consiste dans une barque dont la poupe et
la proue sont terminées par des têtes de bélier ornées de riches
colliers. Sur le milieu de la barque , s'élève une châsse enve-
loppée de tiges et de fleurs de lotus. La barque est armée
d'avirons que semble diriger une figure debout qui est tout
auprès. Trois figures à genoux , et dans l'attitude de l'ado-
ration, sont placées en avant et en arrière de la châsse. Un
étendard surmonté d'un lévrier, et deux figures debout, se font
remarquer à la proue. De part et d'autre de la châsse, sont des
espèces d'étendards, ou plutôt d'éventails, que l'on porte à la
suite des héros Egyptiens, et qui paroissent être une marque
de leur dignité. L'usage de porter des éventails garnis de plumes
de paon ou d'autres volatiles rares, pratiqué encore aujourdhui
à Constantinople, près du grand-seigneur, et à Rome, près du
pape, a beaucoup d'analogie avec ce qui se faisoit en Egypte.
L'arche sacrée est portée sur un brancard par huit personnages à
robes longues, faites d'une étoffe rayée de blanc et de rouge. La qua-
trième et la huitième figures sont en outre vêtues de la dépouille d'un
lion dont on aperçoit les pattes. La marche est ouverte par un per-
sonnage qu'à sa coiffure et à son vêtement, il est aisé de reconnoitre
pour un héros Égyptien. Dans la main gauche, il tient un bâton ter-
miné, d'un côté, par une tête de vautour, et, de l'autre, par une main
sur laquelle est posé un vase où paroît brûler de l'encens.
Fig. 4- Ce bas-relief représente une offrande d'un héros Egyptien à
la orande divinité de Thèbes, au dieu régénérateur caractérisé
par le membre viril en érection. La figure ne montre qu une