DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.4725#0026
ACHMOUNEYN [ HERMOPOLIS MAGNA].
_♦
EXPLICATION DES PLANCHES.
Plan topographique des Ruines.
Ce plan a été levé exactement , à l’aide de la planchette. On a
cherché à exprimer par la gravure les mouvemens des buttes de
décombres; ces buttes sont très-élevées, et recouvertes de vases brisés,
de briques et de fragmens de constructions. Le monument principal
étoit un grand temple, dont le portique subsiste encore du côté du
nord. Au midi de celui-ci étoit un autre édifice, aujourd’hui enseveli
sous ses ruines et sous les décombres. De nombreuses colonnes de
granit se remarquent dans les ruines, les unes encore debout, les autres
couchées, et d’autres en tronçons épars. Un gros village, établi à l’extré-
mité méridionale des ruines, a succédé à l’ancienne ville d’Hermopolis.
Les bas-fonds sont occupés par de petites mares, où l’eau arrive par
les canaux du Nil.
Consultez les indications qui ont été gravées sur ce plan topogra-
phique , ainsi que la Description & Hermopolis magna, A. D. ch. XIV,
par M. Jomard.
Vue du Portique, prise du coté du midi.
Cette vue présente l’état actuel des colonnes du portique. Ces
colonnes, étant d’une dimension colossale, ne sont ruinées qu’à la
superficie, et nullement dans le noyau. On attribue cette dégradation
à l’entreprise d’un bey qui voulut saper les colonnes pour chercher
de prétendus trésors. Les figures placées sous le portique servent
d’échelle pour faire juger de la proportion gigantesque du monument,
qui étoit le plus considérable de la Thébaïde , après les grands palais
de la capitale. Autour de l’édifice sont les buttes de décombres d’une
partie de l’ancienne ville d’Hermopolis. Voyez la Description, A. D.
chap. XIV.
Nota. La gravure a rendu un peu trop sensibles les dégradations des
colonnes.
PLANCHE 52.
Plan, Élévation et Détails du Portique du Temple.
Fig. 1. Plan du portique.
Les paities teintées en noir foncé indiquent les portions de l’édifice
qui sont encore debout; les parties plus pâles sont de restauration.
Ainsi qu on peut le voir dans la planche précédente, il ne reste plus
se
que douze colonnes du portique ; il est probable qu il y en avoit
encore douze autres pour compléter le nombre de vingt-quatre, qui
trouvent ordinairement dans la plupart des portiques Egyptiens.
a. Murs d’entre-colonnement dont il n’existe plus que des ar-
rachemens. ( Voye^ la planche précédente.)
D. Murs latéraux du portique. 11 n’y a que l’analogie qui nous
ait déterminés à les indiquer ici ; car nous n’en avons point
letiouvé positivement de vestiges, probablement parce que
leurs débris sont recouverts par les décombres.
Laxe du poitique se trouve dans la direction du méridien mamie-
ue.
Fig. 2. Elévation du portique.
La comparaison de cette figure avec la planche précédente fera
suffisamment connoître ce que la restauration a ajouté à cette éléva-
tion. La porte d’entrée, les murs d’entre-colonnement et les antes ont
été ajoutés : mais ici l’analogie est tellement frappante, qu’il n’y a,
pour ainsi dire, aucun doute que les choses n’aient existé ainsi lors de
la construction première du monument. Les colonnes ressemblent à
celles des palais de Thèbes, si ce n’est qu’elles sont construites d’après
des proportions encore plus massives. Les dés sont ornés d’hiéro-
glyphes , et la frise est décorée de tableaux encadrés par des hiéro-
glyphes , représentant des offrandes aux dieux. L’ornement de la
corniche est exact. pour le détail, la fig. 7.
Nota. On n’a pu prendre de mesures exactes de i’entablement ni de la
base des colonnes : il est très-probable que celle-ci avoit une hauteur et
demie d’assise; et l’entablement, cinq : celui-ci a , dans la gravure, une
hauteur trop grande d’une quantité égale à celle du listel , par erreur de
construction ; on a donné une largeur un peu trop grande au diamètre
des colonnes et à celui des chapiteaux. Consultez la fig. 8 et la fig. 9
pour les dimensions exactes.
Faute de dimensions précises pour la mesure des antes, on a donne à
la façade une longueur d’environ 5 3 mètres : elle pourroit être réduite à
50 mètres, ou le triple de la hauteur.
Tôÿ. 3. Plan de la colonne à la hauteur a b. (Voyez fig. qfi
Fig. 4- Détail du chapiteau des colonnes du portique. Les hiéroglyphes
du dé sont exacts.
/ôg. 5. Plan de la colonne à la hauteur a b. ( Voyez fig. 6.)
Fig. 6. Détail de l’apophyge et de la base des colonnes du portique.
Nota. Il doit y avoir cinq anneaux ou liens, et non quatre, au-dessus
de l’apophyge : le cinquième a été oublié dans la gravure ; il devoit être
placé à la hauteur de la ligne a, b, fig. 6. Consultez aussi la fig. 2.
Fig. 7. Détail de la corniche du portique.
Fig. 8. Moitié du profil de la colonne avec son entablement.
Fig. c). Profil du chapiteau de la colonne.
Achmouneyn. A. vol. IV.
1
_♦
EXPLICATION DES PLANCHES.
Plan topographique des Ruines.
Ce plan a été levé exactement , à l’aide de la planchette. On a
cherché à exprimer par la gravure les mouvemens des buttes de
décombres; ces buttes sont très-élevées, et recouvertes de vases brisés,
de briques et de fragmens de constructions. Le monument principal
étoit un grand temple, dont le portique subsiste encore du côté du
nord. Au midi de celui-ci étoit un autre édifice, aujourd’hui enseveli
sous ses ruines et sous les décombres. De nombreuses colonnes de
granit se remarquent dans les ruines, les unes encore debout, les autres
couchées, et d’autres en tronçons épars. Un gros village, établi à l’extré-
mité méridionale des ruines, a succédé à l’ancienne ville d’Hermopolis.
Les bas-fonds sont occupés par de petites mares, où l’eau arrive par
les canaux du Nil.
Consultez les indications qui ont été gravées sur ce plan topogra-
phique , ainsi que la Description & Hermopolis magna, A. D. ch. XIV,
par M. Jomard.
Vue du Portique, prise du coté du midi.
Cette vue présente l’état actuel des colonnes du portique. Ces
colonnes, étant d’une dimension colossale, ne sont ruinées qu’à la
superficie, et nullement dans le noyau. On attribue cette dégradation
à l’entreprise d’un bey qui voulut saper les colonnes pour chercher
de prétendus trésors. Les figures placées sous le portique servent
d’échelle pour faire juger de la proportion gigantesque du monument,
qui étoit le plus considérable de la Thébaïde , après les grands palais
de la capitale. Autour de l’édifice sont les buttes de décombres d’une
partie de l’ancienne ville d’Hermopolis. Voyez la Description, A. D.
chap. XIV.
Nota. La gravure a rendu un peu trop sensibles les dégradations des
colonnes.
PLANCHE 52.
Plan, Élévation et Détails du Portique du Temple.
Fig. 1. Plan du portique.
Les paities teintées en noir foncé indiquent les portions de l’édifice
qui sont encore debout; les parties plus pâles sont de restauration.
Ainsi qu on peut le voir dans la planche précédente, il ne reste plus
se
que douze colonnes du portique ; il est probable qu il y en avoit
encore douze autres pour compléter le nombre de vingt-quatre, qui
trouvent ordinairement dans la plupart des portiques Egyptiens.
a. Murs d’entre-colonnement dont il n’existe plus que des ar-
rachemens. ( Voye^ la planche précédente.)
D. Murs latéraux du portique. 11 n’y a que l’analogie qui nous
ait déterminés à les indiquer ici ; car nous n’en avons point
letiouvé positivement de vestiges, probablement parce que
leurs débris sont recouverts par les décombres.
Laxe du poitique se trouve dans la direction du méridien mamie-
ue.
Fig. 2. Elévation du portique.
La comparaison de cette figure avec la planche précédente fera
suffisamment connoître ce que la restauration a ajouté à cette éléva-
tion. La porte d’entrée, les murs d’entre-colonnement et les antes ont
été ajoutés : mais ici l’analogie est tellement frappante, qu’il n’y a,
pour ainsi dire, aucun doute que les choses n’aient existé ainsi lors de
la construction première du monument. Les colonnes ressemblent à
celles des palais de Thèbes, si ce n’est qu’elles sont construites d’après
des proportions encore plus massives. Les dés sont ornés d’hiéro-
glyphes , et la frise est décorée de tableaux encadrés par des hiéro-
glyphes , représentant des offrandes aux dieux. L’ornement de la
corniche est exact. pour le détail, la fig. 7.
Nota. On n’a pu prendre de mesures exactes de i’entablement ni de la
base des colonnes : il est très-probable que celle-ci avoit une hauteur et
demie d’assise; et l’entablement, cinq : celui-ci a , dans la gravure, une
hauteur trop grande d’une quantité égale à celle du listel , par erreur de
construction ; on a donné une largeur un peu trop grande au diamètre
des colonnes et à celui des chapiteaux. Consultez la fig. 8 et la fig. 9
pour les dimensions exactes.
Faute de dimensions précises pour la mesure des antes, on a donne à
la façade une longueur d’environ 5 3 mètres : elle pourroit être réduite à
50 mètres, ou le triple de la hauteur.
Tôÿ. 3. Plan de la colonne à la hauteur a b. (Voyez fig. qfi
Fig. 4- Détail du chapiteau des colonnes du portique. Les hiéroglyphes
du dé sont exacts.
/ôg. 5. Plan de la colonne à la hauteur a b. ( Voyez fig. 6.)
Fig. 6. Détail de l’apophyge et de la base des colonnes du portique.
Nota. Il doit y avoir cinq anneaux ou liens, et non quatre, au-dessus
de l’apophyge : le cinquième a été oublié dans la gravure ; il devoit être
placé à la hauteur de la ligne a, b, fig. 6. Consultez aussi la fig. 2.
Fig. 7. Détail de la corniche du portique.
Fig. 8. Moitié du profil de la colonne avec son entablement.
Fig. c). Profil du chapiteau de la colonne.
Achmouneyn. A. vol. IV.
1