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Le Journal d'Abou Naddara = Abū Naẓẓāra = The Man with the Glasses = garīdat abī naẓẓāra = The Journal of the Man with the Glasses = Journal Oriental Illustré — Paris, 1909

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Issue 3 (05.1909)
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https://doi.org/10.11588/diglit.56685#0010
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ASSOCIATION LITTÉRAIRE OTTOMANE FÉMININE
" Sur l’initiative d’une dame musulmane, qui occupe une situation éle-
■ vce dans la société, les dames musulmanes de Constantinople ont fondé
rxB* une association littéraire. Celle-ci publiera aussi un journal. Ajoutons
que toutes ces dames ont une haute culture intellectuelle et connaissent
les langues étrangères.
REMERCIEMENTS SINCÈRES .
Tous nos remerciements à nos grands confrères de Paris et de Tunis :
Paris-Journal et le Courrier de Tunisie, pour l’amabilité qu’ils ont eue,
l’un de publier son entrevue avec le cheikh Abou-Naddara sur l’évolu-
tion pacifique turque et l’avenir de la Constitution ottomane et l’autre
pour les deux longs et intéressants articles qu’il a bien voulu consacrer
à son étude sur le théâtre arabe fondé et créé en Egypte par le cheikh.
Nos meilleurs souhaits de bonheur et de prospérité à ces deux grands
confrères. La Rédaction.
MES SOIXANTE-DIX ANS








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Nous reproduisons cet aimable écho bibliographique de notre grand
confrère parisien « le Moniteur des Consulats » en le remerciant sincè-
rement.
« Mes soixante-dix ans, gracieuse plaquette en vers français du Cheikh
Abou Naddara, qui lui a valu des félicitations de souverains, de chefs
d’Etats et d’hommes politiques littéraires d’Orient et d’Occident.
Nous avons lu avec un vrai plaisir et un vif intérêt ce dernier poème
du Cheikh, où il raconte gaiement l’histoire de sa longue vie, tantôt
heureuse, tantôt triste. Il a tout éprouvré, la joie et la douleur, le
triomphe et l’exil. Mais, déiste comme il est, il a tout supporté avec
une patience exemplaire.
Ce récit poétique dé ses soixante-dix ans, le Cheikh Abou Naddara
le dédie à ses confrères français et étrangers qui, depuis plus d’un
demi siècle, consacrent des beaux articles à ses écrits et à ses discours
et publient son sympathique portrait encadré de son intéressante bio-
graphie ».
Les Quatorze Lustres du poète Egyptien d’Italie
Sous ce titre gracieux, notre cher confrère et excellent ami le profes-
seur Padovani, rédacteur en chef du grand journal de Paris, Il Risveglio
Italiano, organe des colonies italiennes de France, consacre ses char-
mantes lignes au dernier poème français du Cheikh Abou Naddara
intitulé: « Mes soixante-dix ans »
Nous remercions cet aimable confrère du bien qu’il dit du Cheikh, qui
l’aime, l’estime et l’admire.
Qui l’aurait cru, dit le professeur Padovani, le poète à la verve facile
et inspirée, à l’enthousiasme juvénile qui égaie tous nos banquets par
ses joyeuses improvisations poétiques, le poète égyptien d’Italie, le
Cheikh Abou Naddara, a accompli ses soixante-dix ans.
« Mais qui compte pour lui les années ». Le cœur du poète sympa-
thique bat toujours comme à vingt ans, ses rimes coulent abondantes
et vives. Qu’on lise ses récents vers intitulés : « Mes soixante-dix ans »
dans lesquels il résume toute sa vie noble et pure, et certainement on
sera saisi d’admiration.
Très cher poète égyptien d’Italie, multos annos !
UN LYCÉE TURC DE JEUNES FILLES
Ahmed Riza bey, président de la Chambre, avait demandé et obtenu
la cession de la propriété Adilé Sultane, à Findikli, pour y installer
une grande institution de jeunes filles. Cette école portera le nom de
Sultane. Le Grand Vizir, qui est membre du conseil d’administration,
prendra part à une réunion qui aura lieu vendredi, à la Chambre, pour
discuter l’organisation de l’école.
LE COURRIER DE LA PRESSE
Le Courrier de la Presse, 21, boulevard Montmartre, est une agence
providentielle pour les journalistes, car grâce à elle, ils n’ont pas besoin
de chercher dans les journaux les articles dont ils ont besoin, le Cour-
rier de la Presse les cherche et leur en envoie les coupures. Nous le
remercions ; car sans lui, nous n’aurions pas vu le bien que nos chers
confrères ont dit de la plaquette, en vers de notre directeur, intitulé:
Mes soixante-dix ans.
41 LA FRANÇAISE”
Voici ce que dit La Française, organe du Congrès permanent du fémi-
nisme international, de la causerie d’Abou Naddara sur la femme arabe.
« La deuxième séance de ce Congrès a eu lieu à La Française, le
vendredi 26 mars. L’assemblée aussi nombreuse et attentive que la
première fois, était composée de personnes appartenant aux nationalités
les plus diverses.

.... X
f? 'arabe. Il est né,

« Mme Maria Cheliga présidait.
« Après 1 audition de l’hymne constitutionnel de M. Sabra, le Cheikh
Abou Naddara improvise une humoristique causerie sur la Femme
' nous dit-il, à l’ombre des Pyramides, mais ayant
iMBvoulu — idée de jeunesse — parler de liberté à ses compatriotes, le'
H“W;;,gouvernement égyptien s’est fâché et l’a flanqué à la porte. Alors, il
W est venu en France où il a trouvé une hospitalité généreuse et épousé
i' Oiune Française. Mais il va parler de la femme arabe telle qu’il l’a
1 connue autrefois, et. pour illustrer sa parole, il fait déployer deux
grandes aquarelles dont l’une représente des femmes égyptiennes de
tOuteS conditions et l’autreun cortège de noces.
L*e Cheikh Abou Naddara qui manie la langue française — et aussi
k langage parisien— avec une habileté vraiment surprenante, ter-
sa spirituelle causerie en récitant des vers qu’il a composés en
I v l’honneur des dames.
L’auditoire égayée par la verve aimable du Cheik Abou Naddara
son séræux pour écouter avec un vif intérêt le rapport docu-
aeDL^ M. Freridoun-Bey sur l’évolution de la femme turque. »




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