Journal de Francfort (1800)

io fregates, an gvwd. nombre de Mtinacns
«yanepon avec des troupea. La plus grande
partie de cette Sotts a’eat portee dans la medi-
terraaee. — L’epidemie continue «e« ravages;
eile diminue, il est vrai, un peu ä Cadix pour
le ncmbte. maia eile asgmente dans les envi-
ron«, stu point qua Cadix on ne recoit plns per-
sorme de nulle part, si ce n’est les provieions
jour substantcr la vrlle.
Un josrnal donne leu details «uiva-ns surl’e-
Ver-smcn!: qni occupe tout Paris.
„Un individu ecrivit au eitoyen Bourienne , eecrö-
taire intime du premier ccnasd,. pour lui annoncey
qu’il avoit des choses imponsuies . lui co muniguer.
Bourienne le fit venir. Je vops apprends, fist celui ci,
que la vie de Buonapaste est »Jans le plus grar.fi dan-
ger. Il y a huit personnes qui sont resob es ä l'aa-
satsiner. Je sui* de ce norr.bre. l.e renaorfie que i’e-
prouve me force a v us faire cet aveu. Bourienne
court chez le ministre de la poljce, qui dcmande si Ja
jour cü le crime fievoit etre commis , etoit fixe. I . ne
l'es t pas encore, lui repond-on , parpe que les conjures
attenaent cu'ils soient au nombre de douze. II est
aise , replique le ministre, de leur donner quatre per-
ponnes qui leindront d.e prendre pait a leur dessein ,
ßt qui nous donneront Iss moy.ens de le faire avorter.
JL)n einige l’individu qui est venu faire sa declaraiion,
de presenter ces quatre personr.es a «es camsrafies II
le fait. Chacune d’elles va toucher trente louis chez
une personne qui est connne: on se reunit chez un
restaurateur. A la £n dt,i repag, on fixe le jour ou
rasHasgirat doit eire commis. On choisit le jour de
Ji p> m; v ;e repreaentation de i’opcra des Hcraces t dans
Tc .■<, ai'ce qu’il sera plus facile , au nailieu d'une
n.r: „de foule, dont ou augmenterale des ordne ea fegant
. . ’;:-.6S tentatives pour mettre le fetj, ou du meine
puur’exciter beaucoup de fsjmee dans Ja »alle. Le jour
ax.ive, le ministre d.e la poiiee ijmruit de tout le
Premier ccns.ul; que vou’cz vous faire? finit-il par lui
dirt. J’irai, repend le cohsuI. -— On augmente 1&
garde qui devoit l’acccmpagner. Madame Buonapartp
e'en appei^oit, en deiaande l?i raison a son epoux 4 qui
lui repoud que, comme il doit y ayoir une grand.®
foule ; il g cra convenable d’aroir plus de monde au«
tour de lui. Arrivee avec lui, dans sa löge, eile re-
marque que le ministre de la pclice, le prefet de po
lice et quelques autr.ee personnes entr,oient, soxtpient?
revenoient avec un air de prcoccupation qui lui en
fit d.emander la cause ä aon mari. Ce n’est rien, dit-
il, occupe-toi de la piiioe. (Ja instant sprea, le mi-
nistre de la police arrive , annonce qufils sont arrete«,
et que l'on a trouv^ sur pluaieurc des poignardg et
das jndchss phosphoriques.,,
De s le 18
IJepuia que le» anglois oxit quitte Iss cötes
'jde la Hollande, il eat entre dans les ports de
ce p?ty8, nn Dombre considorable de batimens
marthauds ehsrges de dennes coloniales ainsi
quej; de msrebsmiiaea de loutes eipeces.
Une lettre de la Haye, datee du 16, contienfc
ce qui «uit:
,,Lea capitaines dee vai»seauxqui o’etoient ren-
dus kuk airyloi« Faunes derniere, ayant deman-
de la ?v'. ialon de leur ««ntence, la requete a ete
rejeiiee avant hier par la prenxieie ehambre*

A-nsi donc cefte affaire est terrmree, st tou*
les olfl fsrs »ont caases, ta&es djßfawe, et de«
clarcs mcgpüblvÄ de servir. w
De Nanci le 17 O^obre,
Hier ä 4 tie^res du inatin, il passa ici ns
Courier extraordinaire vertant du quartier« gene-
ral de Farmte du Rhin avec des depeches pour
Paris. — Ls soir vera lea g heuiea, le general
Moreau ©5« arrive ici, ei a coctinue sa route
pour Pans,
Ou a prepare ä Lunerille des caserasmens
pour 2900 homtnee et 2700 chevaux. Ou croit
que le quartier gtk-eral sera a Croixmare.
De P< agne, le Octobre,
S A. R. l'Archiduc Ferdinand eat arrive lei
le 15 .a s l’aprea midi , de Presnitz; ce prince
restera quelques joura ©n cette ville,— On a
celebre le meme jour, la fete de S. M. Flui-
peratrice.
D\d:igsboarg t le ßo Offtobre.
On a commtffiique avant hier ä l’armee Vor-
dre pour la demolidon des troi# forteresses. Le
comite du cercle de Söuabe a eie requis hier de
fournir pour cette clemoliticn 200 maqons, 200
Charpentiers et 3400 paysans, Le duche de
Wurtemberg sera cbUga de donner son con-
tingent. Lr Baviere sassembietÄ le nombre de
travallleurs necejaeires pour la demolition de la
forteresse d’Ulm.— Le fort de Kehl sera, dit«
en, aussi rase.
II a ete impose au duchä ds Wnrtemberg
une reqnisidon de 15,000 capotes; des enire-
preneurs ae sont charges de le« livrer, ainsi
qtse les 20.000 impoaeea au cercle de Souabe»
De Ratisbone, Ze 20 Oetobre
ön appresd que M. Io comte de Coben?el
est arrive su quartier-general ä Welz.
S. A. R- l’Archiduc Charles a accepte 1g
commandement general des tronpes imp. roy.
8. M. I. en lui envoyant le brevet de marechal
et generalissime, Faccompagns d’une superbe
aigrette, de la part de S. M. I’Imperatrice. On
dit qn.e 8. A. R. est deja arrivee ä Vienne
Des avis de F Antriebe r.ons gpp renn ent que
M. le baron de Teiser n’a point accepte la place
de co-commissaire a la diete generale de FEm-
pire , et que cette place a ete enuferee psr S«
M. l’Empereur a M. le cowte de Seilern , ci-
devant ministre imperial a Is cour bavaro-
palsiine.
De StuMgards le SH Oetobre
Lo general de division Richepanse e«t passe
avant hier parCanstadt, venant de Strasbourg
et se rendani a Esslingen ou est le quartier-^
general de sa division.— Le general Ney psssa
danc la nult du ig su 20, par cette villej J
«p rsnd en France«