DOI Heft:
No. 54 (20 Janvier 1906)
DOI Artikel:L' Apprentissage
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.17228#0020
12
travaillent plus de dix heures et ceux-ci for- » avec et au milieu des ouvriers, voilà bien
ment la grande majorité. Il serait simple, » ce qu'il faut faire.
cependant, d'admettre les apprentis dans les » Si vous réalisez ce programme, il n'y a
ateliers communs pendant la limite de temps » pas de doute, vos efforts seront couronnés
extrême déterminée par la loi; le patron n'a » de succès.
aucun intérêt à retenir plus longtemps à son » Il est infiniment regrettable que la mar-
banc ou à son établi l'apprenti salarié. » brerie, dans nos constructions actuelles,
Quant à la rémunération du travail, elle est » n'occupe qu'une place pourainsi dire minus-
trop logique pour prêter à discussion. » cule. On emploie peu cette belle matière,
» même à Paris, malgré qu'il soit prouvé
» qu'on peut en faire de fort jolies choses,
* *
Parmi les lettres intéressantes reçues, nous » des œuvres admirables.
Fontaine 3819, haut. l.SU Banc 5009, larg. 1.51 Banc 5011, larg. 1.50
Banc 5010, larg. 1.55 Banc 5012, larg. 1.45
Banc 5013, larg. 1.52
citerons celle de M. L. Charbonnier, archi- » Eh bien, je pense, comme vous semblez
tecte diplômé, professeur de la ville de Paris, » le penser, que c'est aux marbriers qu'il
grand prix de l'Ecole d'architecture : » appartient de relever leur art et de ie por-
^ » ter à la hauteur auquel il devrait être. Je
« Monsieur le Directeur, . , , , .
» crois qu en créant votre école vous entrez
» J'ai lu avec un très grand intérêt l'article » dans la bonne voiej dans une voie féconde,
» intitulé « Des apprentis » que vous avez » et c>est ce qui me fait vous y encourager
» publié dans le n° 47 du Journal de la Mar- }> avec ^an£ ae chaleur.
» brerie el de l'Art décoratif et j'estime que » je vous prje d'agréer, etc.
» votre manière de voir est juste et vos idées g Charbonnier »
» parfaitement pratiques.
» Oui, certainement :
» L'instruction théorique à l'école. Le cri d'alarme devient d'ailleurs général :
» L'instruction pratique à l'atelier commun les métiers d'art périclitent, car ils manquent
*
travaillent plus de dix heures et ceux-ci for- » avec et au milieu des ouvriers, voilà bien
ment la grande majorité. Il serait simple, » ce qu'il faut faire.
cependant, d'admettre les apprentis dans les » Si vous réalisez ce programme, il n'y a
ateliers communs pendant la limite de temps » pas de doute, vos efforts seront couronnés
extrême déterminée par la loi; le patron n'a » de succès.
aucun intérêt à retenir plus longtemps à son » Il est infiniment regrettable que la mar-
banc ou à son établi l'apprenti salarié. » brerie, dans nos constructions actuelles,
Quant à la rémunération du travail, elle est » n'occupe qu'une place pourainsi dire minus-
trop logique pour prêter à discussion. » cule. On emploie peu cette belle matière,
» même à Paris, malgré qu'il soit prouvé
» qu'on peut en faire de fort jolies choses,
* *
Parmi les lettres intéressantes reçues, nous » des œuvres admirables.
Fontaine 3819, haut. l.SU Banc 5009, larg. 1.51 Banc 5011, larg. 1.50
Banc 5010, larg. 1.55 Banc 5012, larg. 1.45
Banc 5013, larg. 1.52
citerons celle de M. L. Charbonnier, archi- » Eh bien, je pense, comme vous semblez
tecte diplômé, professeur de la ville de Paris, » le penser, que c'est aux marbriers qu'il
grand prix de l'Ecole d'architecture : » appartient de relever leur art et de ie por-
^ » ter à la hauteur auquel il devrait être. Je
« Monsieur le Directeur, . , , , .
» crois qu en créant votre école vous entrez
» J'ai lu avec un très grand intérêt l'article » dans la bonne voiej dans une voie féconde,
» intitulé « Des apprentis » que vous avez » et c>est ce qui me fait vous y encourager
» publié dans le n° 47 du Journal de la Mar- }> avec ^an£ ae chaleur.
» brerie el de l'Art décoratif et j'estime que » je vous prje d'agréer, etc.
» votre manière de voir est juste et vos idées g Charbonnier »
» parfaitement pratiques.
» Oui, certainement :
» L'instruction théorique à l'école. Le cri d'alarme devient d'ailleurs général :
» L'instruction pratique à l'atelier commun les métiers d'art périclitent, car ils manquent
*