DOI Heft:
No. 62 (20 Mai 1906)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.17228#0081
yourna) & )a Marbrerie
et èc l'Art décoratif
Supplément au n° 62 du 20 mai 1906 de la Revue Générale de la Construction
.L'Influence des fumées sur les marbres et pierres
Dans les centres urbains industriels,où les Alors que généralement les agglomérations
usines voisinent avec les bâtiments particu- industrielles s'écartent des villes et que les
liers, l'attention des constructeurs est attirée constructions domestiques qui les environ-
par l'influence des fumées sur les marbres et nent ne sont que de petites maisons ouvrières,
pierres employés en façade. nous voyons au contraire, dans beaucoup de
villes d'Angleterre, Londres, d'abord, Bir-
mingham, Nottingham, Leeds, Sheffield,
Bradford, Manchester, Liverpool et tant
d'autres, les cheminées d'usines se mêler aux
tours des églises et aux dômes des palais.
De nombreux essais ont déjà été faits ten-
dant à la suppression des fumées, mais aucun
n'ayant été concluant jusqu'à présent, le
mieux est, puisqu'on ne peut atteindre le mal
dans sa source, d'en étudier les effets et
d'éviter l'emploi des matériaux les plus sen-
sibles aux actions chimiques de ces fumées.
Dans les discussions sur cette question, dit
Mr S. Rideal, les mauvais effets des gaz
acides provenant de toutes les fumées de char-
bon sont souvent perdus de vue. Des indem-
nités ne peuvent seulement être perçues que
quand il s'agit de la production de la fumée
noire; mais comme la couleur est seulement
une indication de la quantité de fumée émise,
Nos lecteurs liront donc avec intérêt le elle ne donne même pas approximativement
Monument funéraire « Art nouveau »
Modèle de la firme Valenne frères
rapport présenté à l'Institut Royal Sanitaire la quantité d'acides produits. Il est évident
de Londres par M1' S. Rideal. Il existe peu de que les lois ont considéré le tort comme affec-
pays où cette question pouvait être étudiée tant seulement la quantité de lumière à
de plus près qu'en Angleterre, suivie d'expé- laquelle les habitants des villes ont droit, et
riences plus concluantes. le défaut principal dans l'application de la
et èc l'Art décoratif
Supplément au n° 62 du 20 mai 1906 de la Revue Générale de la Construction
.L'Influence des fumées sur les marbres et pierres
Dans les centres urbains industriels,où les Alors que généralement les agglomérations
usines voisinent avec les bâtiments particu- industrielles s'écartent des villes et que les
liers, l'attention des constructeurs est attirée constructions domestiques qui les environ-
par l'influence des fumées sur les marbres et nent ne sont que de petites maisons ouvrières,
pierres employés en façade. nous voyons au contraire, dans beaucoup de
villes d'Angleterre, Londres, d'abord, Bir-
mingham, Nottingham, Leeds, Sheffield,
Bradford, Manchester, Liverpool et tant
d'autres, les cheminées d'usines se mêler aux
tours des églises et aux dômes des palais.
De nombreux essais ont déjà été faits ten-
dant à la suppression des fumées, mais aucun
n'ayant été concluant jusqu'à présent, le
mieux est, puisqu'on ne peut atteindre le mal
dans sa source, d'en étudier les effets et
d'éviter l'emploi des matériaux les plus sen-
sibles aux actions chimiques de ces fumées.
Dans les discussions sur cette question, dit
Mr S. Rideal, les mauvais effets des gaz
acides provenant de toutes les fumées de char-
bon sont souvent perdus de vue. Des indem-
nités ne peuvent seulement être perçues que
quand il s'agit de la production de la fumée
noire; mais comme la couleur est seulement
une indication de la quantité de fumée émise,
Nos lecteurs liront donc avec intérêt le elle ne donne même pas approximativement
Monument funéraire « Art nouveau »
Modèle de la firme Valenne frères
rapport présenté à l'Institut Royal Sanitaire la quantité d'acides produits. Il est évident
de Londres par M1' S. Rideal. Il existe peu de que les lois ont considéré le tort comme affec-
pays où cette question pouvait être étudiée tant seulement la quantité de lumière à
de plus près qu'en Angleterre, suivie d'expé- laquelle les habitants des villes ont droit, et
riences plus concluantes. le défaut principal dans l'application de la