DOI Heft:
No. 63 (5 Juin 1906)
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lie marché marbrier français
Nous avons signalé les nombreuses tenta- avis est partagé par la grande majorité des
tives faites au cours des trois dernières marbriers. Par contre, cette firme a toujours
années pour amener un groupement des pratiqué les prix officiels des syndicats dont
usines de marbrerie en vue de la défense elle ne faisait pas partie, de sorte que son
commune de leurs multiples intérêts et en éloignement n'avait qu'un inconvénient mo-
vue surtout d'obtenir des prix plus rémuné- ral, en accusant un manque de cohésion,
rateurs. exploité adroitement à l'intérieur et à l'exté-
Toutes les tentatives ont échoué. rieur des syndicats. L'autre firme dissidente
Lorsqu'il s'est agi de syndicats, deux semblait au contraire n'estimer l'utilité d'un
firmes importantes de la région de Marpent- syndicat qu'en ce qu'il garantissait la fermeté
Jeumont ont toujours fait obstacle à une des prix de ses concurrents et lui permettait,
473 H
entente durable. L'une, sérieuse et sincère,
avait pour prétexte que les syndicats ne sont
qu'un groupement de dupeurs et de dupés et
qu'il ne lui convenait d'être ni parmi les uns,
ni parmi les autres ; mais elle déclarait en
même temps qu'elle accepterait toujours
d'étudier la participation à un comptoir de
vente qui lui présenterait toutes les garanties
de loyauté dans l'exécution des engagements
et d'équité dans l'établissement des bases de
répartition. Avouons qu'elle n'a jamais pu
avoir d'apaisement à cet égard et que son
à elle, d'étendre sa clientèle en vendant
à des prix inférieurs. Elle est donc entrée de
nombreuses fois dans tous les groupements
qui furent essayés, mais avec l'intention mal
dissimulée d'en sortir au plus vite, et son
premier acte en sortant du syndicat était
d'annoncer une réduction de prix, ce qui ne
laisse aucun doute sur les intentions que nous
indiquons plus haut. Mais nous avons expli-
qué dans notre n° 53, du 5 janvier dernier,
comment ce système aurait peu réussi, en
raison de l'intervention de nouveaux larrons.
lie marché marbrier français
Nous avons signalé les nombreuses tenta- avis est partagé par la grande majorité des
tives faites au cours des trois dernières marbriers. Par contre, cette firme a toujours
années pour amener un groupement des pratiqué les prix officiels des syndicats dont
usines de marbrerie en vue de la défense elle ne faisait pas partie, de sorte que son
commune de leurs multiples intérêts et en éloignement n'avait qu'un inconvénient mo-
vue surtout d'obtenir des prix plus rémuné- ral, en accusant un manque de cohésion,
rateurs. exploité adroitement à l'intérieur et à l'exté-
Toutes les tentatives ont échoué. rieur des syndicats. L'autre firme dissidente
Lorsqu'il s'est agi de syndicats, deux semblait au contraire n'estimer l'utilité d'un
firmes importantes de la région de Marpent- syndicat qu'en ce qu'il garantissait la fermeté
Jeumont ont toujours fait obstacle à une des prix de ses concurrents et lui permettait,
473 H
entente durable. L'une, sérieuse et sincère,
avait pour prétexte que les syndicats ne sont
qu'un groupement de dupeurs et de dupés et
qu'il ne lui convenait d'être ni parmi les uns,
ni parmi les autres ; mais elle déclarait en
même temps qu'elle accepterait toujours
d'étudier la participation à un comptoir de
vente qui lui présenterait toutes les garanties
de loyauté dans l'exécution des engagements
et d'équité dans l'établissement des bases de
répartition. Avouons qu'elle n'a jamais pu
avoir d'apaisement à cet égard et que son
à elle, d'étendre sa clientèle en vendant
à des prix inférieurs. Elle est donc entrée de
nombreuses fois dans tous les groupements
qui furent essayés, mais avec l'intention mal
dissimulée d'en sortir au plus vite, et son
premier acte en sortant du syndicat était
d'annoncer une réduction de prix, ce qui ne
laisse aucun doute sur les intentions que nous
indiquons plus haut. Mais nous avons expli-
qué dans notre n° 53, du 5 janvier dernier,
comment ce système aurait peu réussi, en
raison de l'intervention de nouveaux larrons.