88
mum de commandes à un prix déterminé, laient, et que le comptoir rend tout à coup
cessent de veiller à la bonne exécution des superflus; elle vient aussi de la part de ceux
produits vendus; ils ne cherchent plus à qui,ayant un outillage perfectionné, jouissent
livrer dans les délais voulus ; en un mot, ils de ce chef d'une supériorité à l'abandon de
considèrent comme négligeable la satisfac- laquelle il serait bien illusoire de s'attendre,
tion du client, laquelle faisait autrefois leur Un comptoir idéal devrait éviter soigneu-
grosse préoccupation. Dans l'espèce des tra- sèment ces écueils; il devrait obliger chacun
vaux de marbrerie, le fabricant, assuré des à entretenir son énergie et son attention par
commandes à un prix rémunérateur, négli- une concurrence de tous les instants. Son
géra ses approvisionnements qui deviendront seul avantage doit consister à substituer à
insuffisants, et il ne s'assurera pas sufflsam- une lutte meurtrière et ruineuse une émula-
Musée du Louvre. — Cheminée Empire, marbre et bronze
ment de la belle qualité des blocs de marbre, tion productive et rémunératrice, quitte à
afin de les obtenir un peu meilleur marché,. laisser mordre la poussière à ceux dont l'in-
Ce sera la fin de la bonne fabrication et, par curie aura été inexcusable,
suite, une nouvelle cause de la diminution de Ce comptoir devrait, pour le plus grand
la consommation. Il arrivera pour la marbre- bien de tous, pouvoir abaisser les prix de
rie la déchéance à laquelle sont fatalement vente au lieu de les majorer, et répartir un
vouées les industries trop protégées. bénéfice réel qui soit obtenu par la seule
Enfin la cause principale d'opposition réduction des prix de revient,
au comptoir vient de la part de ceux qui Tout cela est-il possible? C'est ce que nous
possèdent une organisation commerciale : examinerons dans un de nos prochains
voyageurs, dépôts, magasins, agences, qu'ils numéros.
ne pourraient liquider, même s'ils le vou- (A -suivre.)
mum de commandes à un prix déterminé, laient, et que le comptoir rend tout à coup
cessent de veiller à la bonne exécution des superflus; elle vient aussi de la part de ceux
produits vendus; ils ne cherchent plus à qui,ayant un outillage perfectionné, jouissent
livrer dans les délais voulus ; en un mot, ils de ce chef d'une supériorité à l'abandon de
considèrent comme négligeable la satisfac- laquelle il serait bien illusoire de s'attendre,
tion du client, laquelle faisait autrefois leur Un comptoir idéal devrait éviter soigneu-
grosse préoccupation. Dans l'espèce des tra- sèment ces écueils; il devrait obliger chacun
vaux de marbrerie, le fabricant, assuré des à entretenir son énergie et son attention par
commandes à un prix rémunérateur, négli- une concurrence de tous les instants. Son
géra ses approvisionnements qui deviendront seul avantage doit consister à substituer à
insuffisants, et il ne s'assurera pas sufflsam- une lutte meurtrière et ruineuse une émula-
Musée du Louvre. — Cheminée Empire, marbre et bronze
ment de la belle qualité des blocs de marbre, tion productive et rémunératrice, quitte à
afin de les obtenir un peu meilleur marché,. laisser mordre la poussière à ceux dont l'in-
Ce sera la fin de la bonne fabrication et, par curie aura été inexcusable,
suite, une nouvelle cause de la diminution de Ce comptoir devrait, pour le plus grand
la consommation. Il arrivera pour la marbre- bien de tous, pouvoir abaisser les prix de
rie la déchéance à laquelle sont fatalement vente au lieu de les majorer, et répartir un
vouées les industries trop protégées. bénéfice réel qui soit obtenu par la seule
Enfin la cause principale d'opposition réduction des prix de revient,
au comptoir vient de la part de ceux qui Tout cela est-il possible? C'est ce que nous
possèdent une organisation commerciale : examinerons dans un de nos prochains
voyageurs, dépôts, magasins, agences, qu'ils numéros.
ne pourraient liquider, même s'ils le vou- (A -suivre.)