DOI Heft:
No. 65 (5 Juillet 1906)
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ou moins prolongée ayant établi que, pour de
multiples raisons, la concurrence était maté-
riellement impossible avec les firmes conti-
nentales.
Nous ne voulons citer personne, mais il est
intéressant de constater que, précisément,
une de ces grandes maisons consacrait un
gros budget de publicité à chatouiller le
nationalisme anglais en faisant publier des
annonces réclamant, en caractères gras, la
priorité que tout bon patriote anglais devait
lui accorder, même à prix légèrement supé-
ger pour la fourniture des matériaux de cons-
truction, le travail de ceux-ci, pour un grand
nombre de cas, alimente la main-d'œuvre
anglaise. Nos briques sont d'origine anglaise,
et si les pierres ne sont pas exclusivement un
produit national, les fers et aciers, par
contre, forment une industrie qui nous est
propre, comme les toitures en ardoises et
autres produits. Bien que la plupart des
bois qui nous sont nécessaires soient importés
de l'étranger, leur travail est entre les mains
des Anglais. Nos architectes et constructeurs
Motifs d'ornementation
A. Chambon, architecte
rieur, sur les produits étrangers. Cette usine
vient d'abandonner la lutte.
* * *
Cédons la parole au Stone :
« Les industries qui participent à l'érec-
tion d'un bâtiment sont généralement locales,
et cela est, sans aucun doute, exact pour la
grande majorité d'entre elles. Si notre nation
dépend, jusqu'à un certain point, de l'étran-
sont « natifs » de la Grande-Bretagne et dans
l'érection de nos bâtiments, la main-d'œuvre
anglaise est pratiquement partout employée.
» Mais si le bâtiment et les industries
dérivantes peuvent, très justement, être con-
sidérés, dans leur ensemble, comme essen-
tiellement nationaux, il y a encore des excep-
tions, et l'une des principales d'entre elles
est l'industrie du marbre.
ou moins prolongée ayant établi que, pour de
multiples raisons, la concurrence était maté-
riellement impossible avec les firmes conti-
nentales.
Nous ne voulons citer personne, mais il est
intéressant de constater que, précisément,
une de ces grandes maisons consacrait un
gros budget de publicité à chatouiller le
nationalisme anglais en faisant publier des
annonces réclamant, en caractères gras, la
priorité que tout bon patriote anglais devait
lui accorder, même à prix légèrement supé-
ger pour la fourniture des matériaux de cons-
truction, le travail de ceux-ci, pour un grand
nombre de cas, alimente la main-d'œuvre
anglaise. Nos briques sont d'origine anglaise,
et si les pierres ne sont pas exclusivement un
produit national, les fers et aciers, par
contre, forment une industrie qui nous est
propre, comme les toitures en ardoises et
autres produits. Bien que la plupart des
bois qui nous sont nécessaires soient importés
de l'étranger, leur travail est entre les mains
des Anglais. Nos architectes et constructeurs
Motifs d'ornementation
A. Chambon, architecte
rieur, sur les produits étrangers. Cette usine
vient d'abandonner la lutte.
* * *
Cédons la parole au Stone :
« Les industries qui participent à l'érec-
tion d'un bâtiment sont généralement locales,
et cela est, sans aucun doute, exact pour la
grande majorité d'entre elles. Si notre nation
dépend, jusqu'à un certain point, de l'étran-
sont « natifs » de la Grande-Bretagne et dans
l'érection de nos bâtiments, la main-d'œuvre
anglaise est pratiquement partout employée.
» Mais si le bâtiment et les industries
dérivantes peuvent, très justement, être con-
sidérés, dans leur ensemble, comme essen-
tiellement nationaux, il y a encore des excep-
tions, et l'une des principales d'entre elles
est l'industrie du marbre.